Mademoiselle Primus ! Il faut que nous montions ! C'est obligĂ© ! Vous avez vu la taille de cette montagne ! Je suis sĂ»re qu'aucun homme n'a encore rĂ©ussi Ă monter tout en haut ! Allons-y ! » Bon sang⊠» Ce quâelle lĂącha exprimait bien toute la teneur de la situation⊠Ils avaient jusque lĂ marchĂ© dans des ruelles aussi sombres quâune caverne, dans une ambiance si glaciale que nul, quasiment, nâosa parler. Que ce soit la peur ou la tension, chacun avait son excuse pour rĂ©flĂ©chir et imaginer le pire. Pourtant⊠Pourtant devant les quatre guerriers de la lumiĂšre, il y avait une montagne et toute montagne que ce soit⊠Ce nâest en pratique, pas quelque chose qui fait vraiment peur, pouvant alors tout juste il y avait une crainte, une peur ou pour certains plus impressionnables⊠une vĂ©ritable source dâexcitation. La Commandante se tourna vers Nirid, jaugeant son humeur quâelle considĂ©ra alors comme inconsciente⊠Tandis que se profilant derriĂšre lui, le visage curieux et impressionnĂ© de Tidus⊠Pour elle comme pour CissneĂŻ, câĂ©tait de la crainte, de la peur et beaucoup de vigilance⊠Et pourquoi ?... CâĂ©tait au milieu dâune ville, au dĂ©nouement dâun chemin incertain, selon la vaillance de lâun et le sentiment de lâautre⊠Avant ça, ils avaient combattu plus quâĂ leur tour une horde de dĂ©mons et pour⊠Les tĂ©nĂšbres dâune ville fantĂŽme⊠Quelle que soit cette montagne, nul nâignorait vraiment quâelle Ă©tait assez redoutable pour faire frĂ©mir les tristes mais puissants habitants de cette ville⊠Comme lâavait dit Tidus, pour leur redonner du courage, seuls eux quatre pouvaient sâen auraient voulu que rien ne sorte de cette montagne, que le temps sâarrĂȘte, quâil nây ait pas de fin logiqueâŠNotre garde avait tout du moins compris que ça nâarriverait pas, quâil ne sâagissait pas dâun vulgaire caillou dans le dĂ©cor pour meubler le donjon⊠Ce nâĂ©tait ni un jeu, ni une histoire mais un danger, une ligne droite vers une cause⊠à dĂ©truire, bien elle avait beau sâattendre, elle nâimagina tout de mĂȘme pas que ce semblant de montagne pouvait ainsi se diviser en une forme chimĂ©rique, au-delĂ de lâimprobable⊠Pauvre imbĂ©cile qui ne put concevoir ce quâelle ne comprit pas⊠Si elle avait eu une Ă©pĂ©e dans sa main glacĂ©e, elle lâaurait lĂąchĂ©e aussi vite quâun cri, en voyant les deux flancs de la montagne sâouvrir tel un livre, avec la souplesse dâun oiseau⊠Une masse de muscles noirs⊠Des cornes au sommet dâun crane baissĂ©. Et le corps se lĂšve ou du moins, se redresse comme un serviteur inclinĂ© avant de lever la tĂȘte et dâĂ©carter ses bras, plus grand encore que la montagne⊠Ses muscles dominant⊠Et ses bras qui se contractent un instant pour se croiser devant son torse. LĂ , le cri faillit vraiment partir, quand elle croisa ses yeux qui Ă©taient si Ă©normes quâainsi, chacun des guerriers lumineux avait la bizarre impression que ce dĂ©mon le fixait lui et non les autres⊠Des yeux jaunes comme ceux dâun sans-cĆur mais des traits laids et vulgaires qui lui donnaient un air plus humain. Ni lâun ni lâautre, câĂ©tait un dĂ©mon, rien de rassurant si ce nâest quâil Ă©tait⊠Comme coincĂ© dans ce cratĂšre, seul le torse en sortait et en plus du fait quâil ne pourrait pas devenir encore plus grand⊠Il ne pourrait ainsi pas se servir de ses ailes pour voler et ĂȘtre encore plus intouchable. DouĂ© dâune Ăąme, tout conscient de lâimportance de la blessure psychologique, il se contenta de les regarder quelques secondes avec un rictus malĂ©fique⊠Les bras croisĂ©s. S'approcher Ă peu de portĂ©e de l'ennemi pour vĂ©rifier la sienne... ne pas foncer tĂȘte baissĂ©e... ne jamais ignorer un paramĂštre inconnu, n'ignorer aucun dĂ©tail et n'attaquer que quand nĂ©cessaire si rien ne menace... »La Commandante ne fut pas surprise, elle prĂȘta mĂȘme trĂšs peu dâattention Ă cette parole sortie tout droit des pensĂ©es de la boss de la lumiĂšre⊠En cet instant, trop obsĂ©dĂ© par sa propre peu, elle nâavait mĂȘme pas remarquĂ© que Nirid Ă©tait le genou Ă terre. Cependant, malgrĂ© ça, elle arrivait Ă se dire quâil ne sâagissait que dâun gigantesque dĂ©mon et non dâun ĂȘtre purement imbattable⊠Il rugit, laissant le monde trembler sous son cri grave semblable Ă celui dâun dragon⊠Pour le simple effet dâeffrayer cette petite assemblĂ©e, avant de lever sa main et de pointer un doigt pourvu dâune longue griffe aiguisĂ©e, vers eux⊠Ouvrait-il le bal ? Impossible de le savoir, rien ne se passait alors que tous Ă©taient parĂ©s Ă faire une roulade, Ă parer⊠Mais rien nâarrivait⊠Sauf au loin un nuage blanc qui se distinguait dans cette obscuritĂ©. Cela aurait pu sembler normal et banal mais dans la nuit la plus sombre, aucun nuage nâĂ©tait si visible⊠Et il sâapprochait, montrant quâil gagnait en taille et en largeur, accĂ©lĂ©rant sa cadence comme sâil avait le diable Ă ses troussesâŠElle crut mĂȘme quâil se divisait tant il sâĂ©largissait et enfin, quand elle prit enfin la peine de mieux regarder, elle discerna dans cette brume des hommes⊠Et quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit que ces hommes ne se cachaient pas dans la brume mais quâils formaient tous ensemble cette vase blanche, cette trainĂ©e lugubre. Des spectres ?... » Ils nâĂ©taient pas matĂ©riels mais cette façon dont ils se dirigeaient vers eux, brandissant leur Ă©pĂ©e, laissa penser quâils arriveraient tout de mĂȘme Ă les pourfendre⊠Et que pouvaient-ils Ă quatre contre une armĂ©e entiĂšre ? A cette idĂ©e, elle ressentit un violent frisson et elle regarda CissneĂŻ avec des yeux paniquĂ©s... Câest dâelle que devait venir lâordre de fuir ! Mais rien⊠Pas de rĂ©action regarda Ă nouveau les fantĂŽmes⊠Tous diffĂ©rents et câĂ©tait lĂ encore plus lugubres⊠Dâun autre Ăąge, certes, mais chacun avait son propre gabarit⊠Beaucoup Ă©taient des cavaliers qui chevauchaient sur le chemin de la nuit, certains ressemblaient Ă des mages dans de longues capes⊠Il y avait de simples civils⊠Et pourtant, malgrĂ© leur diversitĂ©, ils Ă©taient unis par le dĂ©sir de tuerâŠLe Commandant Nirid Ă terre, la GĂ©nĂ©rale paralysĂ©e⊠Elle ne pouvait compter que sur Tidus et⊠elle-mĂȘme mais ça, elle nâen Ă©tait pas certaineâŠLa charge spectrale Ă©tait au seuil de la bataille et leur rythme endiable atteindrait bientĂŽt le groupe quand soudain, avec un nouveau courage, Nirid se releva et courut vers lâassaut⊠Il Ă©tait certes un peu bĂȘte mais il avait des valeurs sĂ»res et Ă suivre pour les incertains et câest ce simple mouvement dĂ©sespĂ©rĂ© de Nirid qui parvint Ă lui laisser un peu dâespoir ou tout du moins⊠De fit apparaĂźtre son Ă©pĂ©e et son bouclier et brandit ce dernier devant elle, laissant un regard discret sur son ancien Ă©lĂšve⊠Ce dernier fut bientĂŽt recouvert par cet assaut, presque impossible Ă discerner et sans doute dĂ©jĂ mort mais⊠Il lui sembla que son coup nâavait pas spectres Ă©taient devant elle, plus le moindre mouvement pour rĂ©flĂ©chir⊠Pourquoi nây arriverait-elle pas, aprĂšs tout ?... Il devait y avoir trois cents fantĂŽmes et mĂȘme si dit comme ça, ça paraissait Ă©normeâŠElle laissa son bras guider son Ă©pĂ©e, poussant un coup dâestoc, maintenant son bouclier prĂȘt Ă servir⊠Mais le bras se perdit dans cette nuĂ©e, la transperçant et sâengouffrant dans un froid redoutable⊠Elle nâeut pas le temps dâĂȘtre surprise en comprenant quâelle ne pouvait pas blesser ses ennemis⊠Ces derniers passaient dĂ©jĂ Ă travers son propre corps, la heurtant sans contact et elle perdit lâĂ©quilibre Ă cause de sa propre peur⊠Mais si elle ne les touchait pas⊠Eux la touchaient, la pourfendaient sans relĂąche avant de passer leur chemin... Chacun des moindres contacts glaçaient son ĂȘtre, pĂ©trifiaient son Ăąme et riaient de son maigre espoir⊠jusquâĂ enfin le faire taire Ă tout y a des barriĂšres qui rĂ©sistent au mĂ©tal, au feu et Ă la flĂšche⊠Tandis que dâautres prĂ©servaient lâĂąme des maux intĂ©rieurs⊠Mais ceux-lĂ , elle nâen Ă©tait pas Ă©quipĂ©e. Elle avait toujours cru en son armure, probablement trop mais comment avait-elle pu espĂ©rer quâelle la protĂ©gerait de tout. Ainsi, dans cette ruelle triste, elle allait mourir comme une sombre idiote, nâayant absolument rien pu faire contre ce mal, mĂȘme pas protĂ©ger les autres, ce quâelle avait pourtant jurĂ© Ă sa froid de ces spectres, ce toucher glacial combinĂ© Ă cette attaque directe Ă son Ăąme⊠La poussait Ă bout, jusquâĂ ce que les larmes montent Ă ses yeux et coulent doucement le long de ses joues. Toujours le dos Ă terre, elle se releva, ne sâĂ©tant mĂȘme pas rendu compte quâelle avait lĂąchĂ© son bouclier et son Ă©pĂ©e⊠Pas encore debout, elle se dressa quelques secondes avant de tomber une nouvelle fois, pas par peur mais par fatigue. Elle ne pouvait mĂȘme pas voir ses coĂ©quipiers. Nue dans les tĂ©nĂšbres, seule contre le mal⊠Elle aurait peut-ĂȘtre pu avoir une chance si elle avait Ă©tĂ© le bien ou quelque chose qui sây rapprocheâŠLa charge cessa brusquement, presque douloureusementâŠElle nâĂ©tait pas le bien⊠Elle Ă©tait juste genou, elle sâeffondra en avant sans se rĂ©ceptionner de ses mains, se heurtant la joue et tout le corps contre le sol froid. Tout sauf morte, non loin de lâespoir de lâĂȘtre, les yeux ouverts et braquĂ©s par hasard dans la direction de sa supĂ©rieure toujours debout⊠Mais son regard Ă©tait au moins aussi dĂ©sespĂ©rĂ© que le sien⊠Elle entendit plus loin les paroles de Nirid⊠Je ne suis qu'un ratĂ© ! Pourquoi suis-je chevalier, si je ne peux pas protĂ©ger mes rĂȘves... Je suis un ratĂ©... Pendez-moi...» MĂȘme entendre cet homme si courageux et tĂ©mĂ©raire parler ainsi ne la surprit pas⊠Sa tĂȘte Ă©tait vide et ses membres gelĂ©s. Elle ne sentait plus rien, pas mĂȘme la douleur. Devant elle, CissneĂŻ parla Ă son tour. Si Dieu ne cherche pas Ă secourir les hommes, c'est qu'il n'est pas Dieu en ce monde... » Elle baissa les yeux⊠Ce fut son premier semblant de geste ou de signe quâelle vivait encore⊠Elle les ferma, laissant sâĂ©chapper une derniĂšre larme avant de se rendre compte dâoĂč elle Ă©tait et de la situation⊠De ce dĂ©mon qui dâune main aurait pu les Ă©craser comme des insectes mais qui par sa nature ne le faisait pas⊠Nul besoin de comprendre ce que voulait vraiment dire dĂ©moniaque dans ce genre de cas.âŠEn fait, quoi quâon en dise, le laisser gagner Ă©tait une idĂ©e assez dĂ©goutante pour elle⊠Ce nâĂ©tait pas une rĂ©elle motivation pour continuer de vivre mais disons que ça lâa guidĂ© vers une piste, ça lâa forcĂ© Ă relever les paupiĂšres et Ă ne plus pleurerâŠUne autre petite motivation⊠CâĂ©tait de se relever et de pouvoir en foutre une Ă Cissneï⊠Arf ! Mauvaise pensĂ©e, ce serait tout sauf utile en cette situation⊠Mais ça avait son effet, elle fronça les sourcilsâŠElle avait paradoxalement un avantage sur Le commandant Nirid et la gĂ©nĂ©rale⊠Elle Ă©tait naturellement quelquâun de fragile et de perturbĂ©e. Tous les matins, elle se levait avec la dĂ©sagrĂ©able haine pour sa propre personne⊠Tous les matins, elle se levait parce quâelle avait une raison de le faire. LĂ , le dĂ©mon venait de lui ĂŽter assez radicalement ses deux principales raisons en enlevant son espoir dây arriver Trouver la paix et par la mĂȘme occasion se faire suivant cette pensĂ©e, notre guerriĂšre parvint Ă en venir Ă une conclusion⊠Chose qui paraissait absurde alors que devant elle, il y avait un gigantesque monstre Ă terrasser⊠Il lui suffisait de trouver des raisons de se lever pour remplacer quelques temps celles qui lui dĂ©mon⊠Sa gĂ©nĂ©rale⊠Et il y avait Oakley, une timide raison qui faisait son poids malgrĂ© tout⊠Pas besoin de ses valeurs et de ses buts pour aimer et ĂȘtre aimĂ©e dâOakley, il lui suffisait dâĂȘtre oui⊠Pour des centaines de raison, elle devait se relever pour lui⊠Dâabord parce quâil fallait que quelquâun lâaide mais aussi parce quâelle lui avait promis un entrainement draconien auquel elle avait dĂ©ja longuement mĂ©ditĂ©, oui. Et puis, elle voulait le voir rĂ©aliser son rĂȘve ou au moins, entendre dire quâil est devenu un lĂ©gendaire guerrier digne dâAlexander »âŠUne cinquiĂšme et elle se levait⊠A vrai dire, quelque chose lui venait en tĂȘte mais elle hĂ©sita dâabord avant de se dire que de toutes maniĂšres, câest un peu idiot dâhĂ©siter dans un endroit pareil »⊠Il y avait comme cinquiĂšme raison, toutes ces personnes quâelle avait jurĂ© secrĂštement dâemporter dans sa tombe alors que ses valeurs lui dictaient que câĂ©tait mal⊠Ce perfide dâHazama qui avait osĂ© la prendre par le menton, Frollo qui lâavait manipulĂ©e, Sam qui lâavait touchĂ©e un peu trop intimement⊠Et surtout le meurtrier de promesse est une promesse. Elle rĂ©veilla ses muscles engourdis et sâaidant de ses mains, se releva doucement, regardant CissneĂŻ farouchement. Vous ĂȘtes une hypocrite⊠Parce que Dieu ne vient pas nous sauver, il nâexisterait pas ?... Mais oĂč est la LumiĂšre que vous protĂ©gez et adorez, alors ? Elle manque aussi Ă lâappel ! » Un petit sourire lĂ©gĂšrement moqueur se dessina sur le visage de la Commandante qui titubait lĂ©gĂšrement, enfin debout⊠Alors gardez votre logique vaseuse pour vous⊠Mon Dieu tout comme votre LumiĂšre ne se lĂšvera pas pour vos bonnes intentions mais bien pour nos actes. » Elle ramassa ses armes avant de les faire disparaĂźtre et de marcher vers Nirid avec un poids en moins sur le cĆur⊠Elle se baissa vers un Nirid qui dans une position ridicule, se lamentait sur lui-mĂȘme⊠Elle posa une main sur lâun de ses bras, ou plutĂŽt sur la plaque dâacier qui le recouvrait, tout en regardant le dĂ©mon. Son regard restait effrayant, presque insoutenable, mais comme pour se convaincre, elle parla Ă Nirid. Tidus a raison, si nous sommes lĂ , câest uniquement parce que nous sommes les seuls Ă pouvoir battre ce dĂ©mon⊠Le destin nous a conduit jusquâĂ ce gigantesque fait dâarmes qui est Ă notre portĂ©e et je nâose imaginer Ă quel point nous en sortirons plus forts encore. » Elle utilisait volontairement des mots qui, en principe, animaient le courage de Nirid⊠Elle lui parlait de gloire, dâun fait dâarmes, de destin et de victoire mĂȘme si aucun de ces termes ne lui donnaient du courage. Nos Ă©pĂ©es sont peut-ĂȘtre des brindilles pour ces trente mĂštres de muscles mais⊠Ce ne sont pas ses armes ou son armure qui font du chevalier un hĂ©ros⊠Ce sont son courage et ses valeurs. Debout, soldat ! » Elle pensa dâabord Ă le forcer Ă se relever mais sâil nây mettait pas de la volontĂ©, elle avait peu de chances de rĂ©ussir Ă soulever cent kilos de muscles et dâacier. Elle se redressa et se tourna vers Tidus, lui adressant un regard qui en disait long, dans le genre On peut le faire ! »⊠Il Ă©tait en meilleur Ă©tat que les autres, en meilleur Ă©tat quâelle⊠Ca lui fit assez plaisir !Le dĂ©mon bougea enfin⊠Et il Ă©tait beaucoup trop gros pour que quiconque ne le remarque pas⊠Il Ă©cartait les bras et recula lĂ©gĂšrement la tĂȘte comme sâil prenait une longue inspiration⊠Le reste ne fut pas si Ă©tonnant alors que brutalement, il cracha un Ă©norme jet de flammes sur le groupe, imposant bien entendu mais pas assez puissant pour tous les toucher⊠Elle dĂ©gaina son bouclier et son Ă©pĂ©e une nouvelle fois, le combat commençaitâŠ
SolutionWord Lanes La plus cĂ©lĂšbre souris de Disney: Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant : Solution Word Lanes. Mickey Mouse; CâĂ©tait la solution Ă un indice qui peut apparaĂźtre dans nâimporte quel niveau. Si vous avez trouvĂ© votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet
Certains prĂ©tendent que je suis nĂ© le 18 novembre 1928, lors de la premiĂšre diffusion Ă lâĂ©cran dâun dessin animĂ© appelĂ© Steamboat Willie, une parodie dâun film de lâĂ©poque avec Buster Keaton. Plus exactement, câest quelques mois plus tĂŽt que je suis croquĂ© pour la premiĂšre fois, lors de deux courts-mĂ©trages. Mon physique nâest pas tout Ă fait le mĂȘme quâaujourdâhui mes yeux sont plus gros, voire exorbitĂ©s, et mon visage allongĂ©. NĂ©anmoins, mes deux grandes oreilles rondes apparaissent dĂ©jĂ Ă lâĂ©cran quel que soit lâangle sous lequel je suis dessinĂ©, elles sont toujours visibles en mĂȘme que vous avez bien failli ne jamais me connaĂźtre ? Câest le lapin chanceux Oswald qui devait devenir la figure emblĂ©matique de Disney, mais des problĂšmes de contrat lui ont fait perdre ses droits sur lui. On dit que câest Walt Disney lui-mĂȘme qui me donne le jour, alors quâil voyage en train, déçu dâavoir perdu Oswald. En rĂ©alitĂ©, il ne fait que mâĂ©baucher car ses piĂštres talents en graphisme ne lui permettent pas de me croquer correctement. Câest le dessinateur Ub Iwerks qui me donne mes traits dĂ©finitifs. Je suis dâabord baptisĂ© Mortimer, avant que Madame Disney ne me renomme Mickey, jugeant lâautre nom trop snob ». Du moins, câest ce que la lĂ©gende raconte⊠Lors de la projection de Steamboat Willie, beaucoup de spectateurs se dĂ©placent pour me voir. Mon crĂ©ateur a innovĂ© en me faisant parler alors que le premier film sonore nâĂ©tait apparu que quelques mois plus tĂŽt. Câest Walt Disney en personne qui me prĂȘte sa voix pendant plus de vingt ans, raison pour laquelle elle est a perdu de ses aigus au fil du temps. Une musique dâorchestre vient sâajouter en bande son Ă chaque Ă©pisode, marque de fabrique de mes dessins animĂ©s. Si aujourdâhui jâapparais comme un personnage sympathique, raisonnable et au grand cĆur, il nâen a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Mes premiĂšres apparitions font de moi un ĂȘtre humanisĂ© avec ses colĂšres, ses dĂ©fauts, ses mauvaises farces. Mais câest lâimage des Etats-Unis qui en pĂątit car je suis censĂ© en ĂȘtre le digne reprĂ©sentant. Quelques annĂ©es plus tard, mon acolyte Donald est dessinĂ© pour quâon puisse lui attribuer tous mes dĂ©fauts, et me refaire une santĂ© angĂ©lique. Dâautres personnages comme Minnie, Dingo, Clarabelle, Horace ou encore mes neveux Jojo et Michou sont venus complĂ©ter la liste de mes amis. En 1929, un accessoire aujourdâhui incontournable mâest ajoutĂ© ma cĂ©lĂšbre paire de gants. Il ne sâagit pas dâun caprice esthĂ©tique de ma part, mais dâune solution Ă un souci technique. En effet, comme les dessins animĂ©s sont diffusĂ©s en noir et blanc, mes mains demeurent invisibles lorsquâelles passent devant mon corps. GrĂące Ă ce dĂ©tail vestimentaire, le spectateur peut mieux visualiser mes gestes. Je les ai gardĂ©s mĂȘme si la couleur est apparue assez rapidement, en 1935. Mon corps va encore subir quelques modifications, notamment dans Fantasia en 1940. Jâai gagnĂ© un peu dâembonpoint, ma peau a pris une couleur chair, mes yeux sont plus dĂ©taillĂ©s et mes vĂȘtements se sont diversifiĂ©s afin de sâadapter aux histoires racontĂ©es. TrĂšs vite, je deviens mondialement connu, et je peux me targuer de parler aujourdâhui, grĂące Ă la derniĂšre sĂ©rie de Paul Rudish qui me reprĂ©sente sous mes traits dâorigine stylisĂ©s, pas moins de trente-quatre langues. Et si, en France, mon nom est restĂ© le mĂȘme quâaux Etats-Unis, il nâen va pas de mĂȘme pour tous les pays. Je suis par exemple appelĂ© Topolino en Italie, Musse Pigg en SuĂšde ou encore ChuĂŽt Mickey au Vietnam. On me trouve toujours dans des dessins animĂ©s, mais aussi dans les bandes-dessinĂ©es, les magazines, les objets dĂ©rivĂ©s, les Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es⊠Je suis mĂȘme le premier personnage Ă recevoir mon Ă©toile Ă Hollywood, en 1978. Ma fiancĂ©e Minnie devra attendre quarante ans de plus pour obtenir la sienne en 2018, pour commĂ©morer les quatre-vingt-dix ans de Disney. Ma consĂ©cration, je la dois Ă Walt qui, en 1948, dĂ©cide dâinvestir dans un parc dâattractions Ă mon nom. Mon crĂ©ateur ira au bout de ce projet, jugĂ© complĂštement fou par ses contemporains. Les travaux se terminent et le parc est inaugurĂ© en Californie en 1955. Les visiteurs arrivent en masse, certains ont mĂȘme forcĂ© les portes pour dĂ©couvrir les lieux. Au fil des annĂ©es, les limites du parc sont repoussĂ©es pour crĂ©er toujours de nouvelles attractions, et dâautres comme celui-ci voient le jour en Floride, Ă Tokyo, Paris, Hong Kong et ShangaĂŻ. Un seul mot dâordre crĂ©er de la magie dans les yeux des enfants et dans ceux de leurs parents. Câest la raison pour laquelle je ne peux ĂȘtre visible Ă plusieurs endroits du parc en mĂȘme temps il ne doit exister quâun seul Mickey. En revanche, les trois cercles qui me caractĂ©risent sont cachĂ©s un peu partout dans les attractions et les dĂ©cors, Ă vous de les retrouver ! CES ARTICLES POURRAIENT VOUS INTĂRESSER
Dernierné parmi les chats de dessins animés, Oggy est apparu en 1999 dans une série animée trÚs largement diffusée (plus de 150 pays !) et qui a la particularité de ne jamais parler. Dans cette série française, ce chat espiÚgle est opposé aux cafards, qui ne ratent jamais une occasion de lui jouer de mauvais tours. Mais Oggy finit bien souvent ses mésaventures victorieux, ce qui
Mickey est apparu pour la premiĂšre fois sur grand Ă©cran le 18 novembre 1928 dans Steamboat Willie. [©BERTRAND GUAY / AFP] Créée en 1928 par Walt Disney, la souris la plus cĂ©lĂšbre au monde cĂ©lĂšbre aujourdâhui son 92e anniversaire. A cette occasion, voici une sĂ©lection dâanecdotes qui ne manqueront pas de surprendre le grand public comme les fans inconditionnels. LâancĂȘtre de Mickey est un lapin Pour crĂ©er Mickey Mouse, Walt Disney et son ami dessinateur Ub Iwerks ont dâabord Ă©tĂ© inspirĂ©s par le lapin chanceux prĂ©nommĂ© Oswald, inventĂ© au printemps 1927. Plein de fantaisie, il connaĂźt un grand succĂšs mais en mars 1928, Walt perd les droits dâutilisation de son personnage, propriĂ©tĂ© dâUniversal. Durant son trajet en train, qui le ramĂšne de New York jusquâaux studios californiens, Walt cherche des idĂ©es pour remplacer Oswald. Alors que les lapins et les chats existaient dĂ©jĂ dans les cartoons, le rĂ©alisateur pense alors Ă une souris. On raconte que Walt se serait inspirĂ© des petites souris qui couraient sur sa table Ă dessin lorsquâil Ă©tait sans le sou. Le premier nom de Mickey Ă©tait Mortimer Lâanimal qui devait succĂ©der Ă Oswald le lapin Ă©tait donc tout trouvĂ©, mais il restait Ă choisir un nom pour ce nouveau personnage. Quand Walt commence Ă dessiner sa souris, il pense lui donne le nom de Mortimer. Mais sa femme Lilian nâapprĂ©cie pas ce prĂ©nom, elle le trouve trop pompeux et prĂ©tentieux, et suggĂšre Mickey Mouse. A partir de 1937, Mortimer sera finalement attribuĂ© Ă une autre souris, ennemie de Mickey, qui tente de sĂ©duire Minnie. En France, il est connu sous le nom de Ratino. Mickey porte des gants pour ĂȘtre plus visible En rĂ©visant ses classiques, on remarque une chose curieuse, le personnage de Mickey porte une paire de gants blancs. Et pour cause. Dans les premiers cartoons en noir et blanc, on distingue difficilement les mains noires de Mickey sur son torse noir. Pour des questions de visibilitĂ©, Walt et Ub dĂ©cident, en 1929, de parer Mickey de jolis gants blancs afin que ses doigts se dĂ©tachent plus facilement de son corps. DĂšs lors, le port de gant blanc va devenir une norme auprĂšs des grands personnages de dessins animĂ©s â comme Dingo et Pat Hibulaire par exemple â mais Ă©galement chez la concurrence avec Bugs Bunny ou encore Woody Woodpecker. Le visage de Mickey coĂ»te 45 cents Quand on y pense, peu de choses suffisent pour Ă©voquer le personnage de Mickey un grand cercle pour le visage, et deux autres plus petits sur la tĂȘte pour les oreilles. Mais pourquoi avoir choisi ce style graphique ? Lorsque Ub Iwerks met au point les proportions de la petite souris, il choisit une technique simple sâinspirant⊠de piĂšces de monnaie !PublicitĂ© Si on fait le calcul, le visage est grand comme une piĂšce de 25 cents et les oreilles comme une piĂšce de 10 cents. Le compte est bon. A lâĂ©poque, le dessinateur Ă©tait capable de produire pas moins de 700 dessins par jour. Mickey nâa que quatre doigts La cĂ©lĂšbre souris noire nâa que quatre doigts car câest plus rapide Ă dessiner, surtout quand il sâagit de rĂ©aliser des centaines de dessins pour le cinĂ©ma. Dâautre part, selon Walt Disney, si ses hĂ©ros avaient cinq doigts, leurs mains auraient ressemblĂ© Ă des rĂ©gimes de bananes. Autre particularitĂ© chez Mickey Mouse, on verra toujours ses oreilles de face, mĂȘme quand il est de profil. Walt disney a prĂȘtĂ© sa voix Ă Mickey Entre 1929 et 1946, câest Walt Disney lui-mĂȘme qui prĂȘte sa voix Ă son personnage. Mais la tĂąche sâavĂšre de plus en plus difficile. Au fil des annĂ©es, sa voix vieillit et devient trop grave pour incarner la joie de vivre, lâoptimisme et lâenthousiasme de Mickey. Câest dâailleurs pour cette raison que dans le film Fantasia, sorti en 1946, la souris est devenue muette ! Il dĂ©cide alors de passer le flambeau Ă Jim MacDonald entre 1946 et 1983, puis Ă Wayne Allwine, pour donner Ă Mickey sa tonalitĂ© trĂšs aiguĂ« et enjouĂ©e, reconnaissable entre toutes. Quand mickey est devenu une Ćuvre dâart contemporain En 1961, le peintre amĂ©ricain Roy Lichtensein, rĂ©alise le tableau Regarde Mickey», une Ćuvre emblĂ©matique du pop art naissant. Il sâagit dâune case de BD agrandie oĂč lâon voit Donald et Mickey en train de pĂȘcher. On y retrouve les traits noirs inspirĂ©s du style de la bande dessinĂ©e et lâusage de trois couleurs primaires rouge, jaune et bleu dont Roy Lichtenstein ne se sĂ©parera jamais. Lâobjet mickey le plus recherchĂ© est une montre Lâobjet de collection le plus recherchĂ© et mythique reste la premiĂšre montre Mickey fabriquĂ©e par Ingersoll en 1933, dont les bras servent dâaiguilles. Celle-ci a mĂȘme Ă©tĂ© placĂ©e dans une capsule Ă lâExposition Universelle de New York de 1939. A lâĂ©poque, son prix Ă©tait alors de 3,25 $ avant de descendre Ă 2,95 $. Elle coĂ»te aujourdhui plus de 110 dollars. Cette montre collector a Ă©tĂ© vendue Ă 11 000 exemplaires le premier jour, et jusquâĂ 25 000 000 en 1957. A la bonne heure ! Walt disney sâest inspirĂ© de charlie chaplin Alors quâil Ă©tait invitĂ© Ă se souvenir de la crĂ©ation de son personnage mythique, Walt Dinsey a rĂ©pondu que le caractĂšre de sa souris est semblable Ă celui des personnages des films de Charlie Chaplin des petits hĂ©ros qui essayent du mieux quâils peuvent. A lâinstar de Charlot, Mickey devient un personnage qui brave tous les dangers pour se sortir des circonstances les plus fĂącheuses. mickey porte plusieurs noms Ă travers le monde Si en France, la cĂ©lĂšbre petite souris est connue sous le nom de Mickey, ce nâest pas le cas partout. En Allemagne, on le prĂ©nomme Micky Maus, Raton Mickey au Mexique, Miki Hiir en Estonie, ChuĂŽt Mickey au Vietnam, mais aussi Musse Pigg en SuĂšde, Myszka Miki en Pologne ou encore Topolino en Italie.
Lasouris noire la plus célÚbre de Disney . Nous avons créé ce site dans le seul but de vous aider avec les réponses et les solutions du puzzle mondialement connu Word Lanes. Exercez votre cerveau et enrichissez votre vocabulaire tout en vous promenant dans les paysages magnifiques et apaisants de ce nouveau jeu fascinant. La souris noire la plus célÚbre de Disney MICKEY
. 55 389 408 237 396 150 253 223
la souris noir la plus celebre de disney