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Bonjour Ă  tous,Voici donc la derniĂšre partie de cette sĂ©rie de vidĂ©os. J’espĂšre que cela vous aura plus. Nous retrouverons toutes les difficultĂ©s prĂ©cĂ©dentes, donc il faudra avoir bien travaillĂ© dans les parties 1 & 2. 😉 Dans l’article il y a une vidĂ©o avec des explications et une lecture !A voir avant La vidĂ©o Le lien vous dirigera vers le site IMSLP, vous aurez Ă  disposition plusieurs Ă©ditions trĂšs intĂ©ressantes Partition Sonate pour piano nÂș 14 clair de lune » de BeethovenBon travail et bon courage !
Partitionpiano au clair de la lune trÚs facile. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Back CD et livres l’actualitĂ© d’aoĂ»t08/15/2022Au sommaire Les chroniques du mois En bref Face-Ă -face ConcertoNet a Ă©galement reçuLes chroniques du mois Must de ConcertoNet HervĂ© Niquet dirige PhrynĂ© de Saint‑SaĂ«ns Amandine Beyer dirige Vivaldi SĂ©lectionnĂ©s par la rĂ©daction Hanna‑Elisabeth MĂŒller chante Strauss Sur les traces de J.‑S. Bach de Gilles Cantagrel IntĂ©grale des MĂ©lodies de Franck Nelson Goerner interprĂšte AlbĂ©niz Le Voyage dans la Lune d’Offenbach Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia Sarah Maria Sun et l’Ensemble SONGS Le pianiste Mikhail Bouzine Le pianiste François‑FrĂ©dĂ©ric Guy Oui ! L’accordĂ©oniste Marie‑AndrĂ©e Joerger Florent Marie interprĂšte Terzi Cyrille Dubois et Tristan RaĂ«s interprĂštent FaurĂ© Le Quintette de cuivres Local Brass SĂ©bastien Rouland dirige La Fille de Madame Angot Anna Prohaska et Isabelle Faust interprĂštent KurtĂĄg Florian Sempey chante Rossini ƒuvres de Charlotte Sohy Guy Van Waas dirige La Caravane du Caire Le pianiste Florian Caroubi Le violoniste Augustin Hadelich Le Quatuor Mandelring interprĂšte Debussy et Rivier Le Quatuor Voce Zlata Chochieva interprĂšte Mozart et Scriabine Le Quatuor HermĂšs interprĂšte Schubert Jean‑Marc Luisada interprĂšte Schubert En avant les percussions ! Pourquoi pas ? La violoniste Patricia Kopatchinskaja Le Trio George Sand interprĂšte Mahler Collectif9 interprĂšte Mahler Beatrice Berrut interprĂšte Mahler Vadim Gluzman interprĂšte Beethoven et Schnittke TomĂĄs Netopil dirige le FreischĂŒtz RenĂ© Jacobs dirige le FreischĂŒtz Tianwa Yang interprĂšte Prokofiev Tom Hicks interprĂšte Liszt et Ireland Michel Dalberto interprĂšte Liszt Catalin Serban interprĂšte Chopin et Scriabine Thomas AdĂšs dirige Beethoven et Barry Jörg Widmann dirige Beethoven, Widmann et Strauss ƒuvres d’Elise Bertrand Pas la peine ƒuvres d’Olivier Calmel Fortissima de Beatrice Venezi Stefan Blunier dirige PassionnĂ©ment de Messager Charlie Siem interprĂšte Beethoven Nicolas Horvath interprĂšte Tailleferre HĂ©las! Manrico Padovani interprĂšte Beethoven Joanna Goodale interprĂšte DebussyEn bref Sempey ? SĂŹ! Fragments de KurtĂĄg Tout FaurĂ© avec Cyrille Dubois Les musiciennes rebelles de Beatrice Venezi Encore un opĂ©ra de Saint‑SaĂ«ns Dans les Sillages » de Florian Caroubi Mahler intime » et Jugendstil Charlotte Sohy, une dĂ©couverte utile Germaine Tailleferre, une dĂ©couverte dĂ©cevante Concerto pour violon de Beethoven encore trois versions PassionnĂ©ment sans grande passion Consommez Local Brass ! Bonne Fille Une Caravane du Caire Ă  chĂ©rirSempey ? SĂŹ! En quelques annĂ©es, Florian Sempey nĂ© en 1988 est parvenu Ă  brillamment s’imposer dans le rĂ©pertoire italien du dix‑neuviĂšme siĂšcle. Que vaut son Rossini ? Ce compositeur lui convient trĂšs bien, et cet album, intitulĂ© Figaro ? SĂŹ ! » en apporte la preuve. Le baryton français met en valeur une voix idĂ©ale, par sa tessiture et sa souplesse, qualitĂ© renforcĂ©e par une caractĂ©risation juste des personnages et un raffinement du phrasĂ©, toujours assurĂ©, mĂȘme dans les passages les plus pĂ©rilleux. Le chant syllabique, les crescendos et les montĂ©es en puissance suscitent l’admiration. La virtuositĂ© paraĂźt vraiment naturelle et toujours au service de la caractĂ©risation. Le chanteur semble donc se jouer des difficultĂ©s dans tous ces extraits Le Barbier de SĂ©ville, L’Echelle de soie, La Cenerentola, L’occasione fa il ladro, Le Comte Ory, aussi convaincants l’un que l’autre, certains interprĂ©tĂ©s en duo avec d’excellents partenaires –Karine Deshayes, rien de moins, Nahuel Di Pierro et Yoann Dubruque. L’accompagnement vigoureux et prĂ©cis de Marc Minkowski contribue Ă  l’intĂ©rĂȘt de cette prĂ©cieuse carte de visite. Les ouvertures du Barbier de SĂ©ville et de L’Italienne Ă  Alger, vives et claires, tĂ©moignent de la saveur des bois et du rebond des cordes du remarquable Orchestre national Bordeaux Aquitaine – nous aurions tout de mĂȘme Ă©tĂ© curieux d’entendre les Musiciens du Louvre dans ce rĂ©pertoire. Il faudrait que Sempey aborde dans un second disque le versant sĂ©rieux du maĂźtre de Pesaro pour confirmer que nous tenons lĂ  un rossinien complet. Laissez filer la derniĂšre plage jusqu’à son terme pour dĂ©couvrir un bis savoureux et drĂŽle. EspĂ©rons qu’une bonne Ăąme voudra bien se dĂ©vouer pour porter cet article Ă  la connaissance de l’artiste, qui a unilatĂ©ralement dĂ©cidĂ© de bloquer l’accĂšs de ConcertoNet Ă  son compte Twitter Alpha 791. SFFragments de KurtĂĄg Le titre tient de la redondance, puisqu’à la maniĂšre de Webern, GyƑrgy KurtĂĄg nĂ© en 1926 pratique l’aphorisme, mĂȘme s’il est parvenu Ă  Ă©difier sur cette concision des Ɠuvres d’assez grande ampleur, comme son rĂ©cent opĂ©ra Fin de partie. C’est aussi le cas de ses cycles vocaux Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova et, plus encore, Fragments de Kafka 1987, quarante piĂšces d’une durĂ©e de 10 secondes Ă  7 minutes, soit au total prĂšs d’une heure. Au‑delĂ  de ce seul laconisme, tout le compositeur hongrois est lĂ , ses hommages Schumann, Boulez, JĂĄnos Pilinszky, ZoltĂĄn Jeney, sa frugalitĂ© funambulesque seul un violon accompagne la voix, son Ă©criture millimĂ©trĂ©e, son exploitation exhaustive des ressources vocales et instrumentales, ses grands Ă©carts expressifs. D’un dĂ©fi Ă  l’autre voir ici, Anna Prohaska nĂ©e en 1983 se lance dans l’aventure avec succĂšs, sans en rajouter dans les excĂšs ou dans l’excentricitĂ© – aprĂšs tout, ce n’est pas du théùtre musical. La soprano autrichienne trouve en Isabelle Faust nĂ©e en 1972 une fantastique partenaire, techniquement impressionnante et esthĂ©tiquement en phase Harmonia mundi HMM 902359. SCTout FaurĂ© avec Cyrille Dubois Le tĂ©nor français Cyrille Dubois enregistre l’intĂ©gralitĂ© des mĂ©lodies de Gabriel FaurĂ©, dont on cĂ©lĂ©brera en 2024 le centenaire de la mort. Pour la premiĂšre fois interprĂ©tĂ©e par un seul chanteur, c’est une belle initiative musicologique qui ne prĂ©vient hĂ©las pas un certain degrĂ© de monotonie. A l’occasion de la sortie de ces trois disques publiĂ©s par ApartĂ© avec le soutien de la Fondation Palazzetto Bru Zanees‑ Centre de musique romantique française, soit cent‑trois mĂ©lodies interprĂ©tĂ©es sans volontĂ© chronologique, au prix de quelques transpositions, par le seul tĂ©nor Cyrille Dubois accompagnĂ© par le pianiste Tristan RaĂ«s, on peut faire le point sur la discographie de rĂ©fĂ©rence de ce trĂ©sor de la musique française. Historiquement, le baryton‑martin suisse Charles PanzĂ©ra, pour qui nombre de ces mĂ©lodies ont Ă©tĂ© composĂ©es, accompagnĂ© au piano par Magdeleine PanzĂ©ra‑Baillot, est la rĂ©fĂ©rence. Il leur imprime un style qui allie noblesse et mĂ©lancolie avec, sans aucune affĂ©terie, une parfaite diction française. Camille Maurane, autre baryton‑martin Ă  la voix claire, a enregistrĂ© avec un style tout Ă  fait impeccable et beaucoup de rigueur dans la diction nombre de ces mĂ©lodies accompagnĂ© par Pierre Maillard‑Verger et Lily Bienvenu, qu’Erato et Philips ont republiĂ©es dans les dĂ©buts du compact disc. Pour beaucoup, il est inĂ©galĂ© dans ces mĂ©lodies. Plus sombre de timbre, le baryton GĂ©rard Souzay en a enregistrĂ© pour Decca avec Jacqueline Bonneau, puis pour Philips les principaux cycles avec l’excellent Dalton Baldwin. Puis il a, avec le mĂȘme accompagnateur, participĂ© tardivement Ă  une intĂ©grale en quatre disques pour EMI, partagĂ©e avec une Elly Ameling au ton trĂšs affectĂ©. Le style de Souzay est volontiers artificiel, grandiloquent, gardant une certaine distance par rapport au texte, mais la diction est toujours excellente. Plus rĂ©cemment, certains contre‑tĂ©nors se sont Ă©galement appropriĂ© ce rĂ©pertoire avec plus ou moins de bonheur... L’approche de Cyrille Dubois pour la plupart de ces mĂ©lodies est plus romantique, lyrique, passionnĂ©e. Le style n’a plus la rigueur des interprĂštes historiques car la diction est parfois sacrifiĂ©e Ă  la ligne de chant, elle‑mĂȘme non exempte d’un certain degrĂ© de rubato. Sa voix, qui est plus riche dans les registres mĂ©dians et bas, a moins tendance Ă  nasaliser que chez ses augustes prĂ©dĂ©cesseurs mais reste beaucoup plus dans une dĂ©marche interprĂ©tative que dĂ©clamative. Le revers de l’entreprise est que, Ă©coutĂ©e Ă  la suite comme on le fait pour un rĂ©cital, la monotonie arrive vite tant par l’uniformitĂ© des couleurs vocales que par la tendance Ă  surinterprĂ©ter des textes Ă  qui sied mieux une neutralitĂ©, voire nuditĂ©, dans l’approche. Et cela malgrĂ© l’accompagnement trĂšs variĂ© et riche en couleurs et climats de Tristan RaĂ«s. La prĂ©sentation de ce coffret est impeccable, avec ses textes d’introduction et des poĂšmes donnĂ©s en français et anglais et une belle iconographie sur le compositeur coffret AP284. SFLes musiciennes rebelles de Beatrice Venezi La cheffe d’orchestre Beatrice Venezi nĂ©e en 1990 tient Ă  se faire appeler dans son pays natal maestro et direttore d’orchestra et non maestra et direttora ou direttrice, mais le titre retenu pour la traduction française de son ouvrage Les SƓurs de Mozart 2020 est... Fortissima. Comprenne qui pourra. Sous‑titrĂ© Destins de musiciennes rebelles », il consiste en treize chapitres prĂ©sentant seize portraits de musiciennes, de Hildegard von Bingen Ă ... Hildur GudnadĂłttir, compositrices pour la plupart, mais Ă©galement interprĂštes Callas, Argerich, du PrĂ©. L’auteur a l’honnĂȘtetĂ© de reconnaĂźtre que ces hommages – exercices d’admiration aurait dit Cioran – ne sont en rĂ©alitĂ© que des moments musicaux, esquisses littĂ©raires, miniatures ». Si elles sont d’une lecture aisĂ©e, grĂące Ă  une traduction fluide mais non exempte d’erreurs, tel ce scherzo spasmodique essentiellement exĂ©cutĂ© au piano » ... Ă  propos d’une symphonie de Farrenc, ces vignettes, complĂ©tĂ©es par une Playlist » discographie un peu dĂ©cousue, aspirent certes davantage Ă  la vulgarisation qu’à la musicologie mais gagneraient parfois Ă  davantage de rigueur Ă  peut‑ĂȘtre trop vouloir dĂ©montrer, il est quand mĂȘme un peu audacieux d’avancer que la victoire d’Argerich au concours Chopin en 1965 Ă©tait rare pour un Ă©tranger », alors mĂȘme que le vainqueur de la prĂ©cĂ©dente Ă©dition, en 1960, n’était autre que... Pollini Payot, 176 pages,18 euros. SCEncore un opĂ©ra de Saint‑SaĂ«ns La providentielle collection OpĂ©ra français » du Palazzetto Bru Zane atteint dĂ©sormais la trentaine de parutions et Saint‑SaĂ«ns y tient une place de choix aprĂšs Les Barbares, Proserpine, Le Timbre d’argent et PhrynĂ©, voici maintenant La Princesse jaune 1872, opĂ©ra‑comique en un acte. DĂ©cidĂ©ment, il y a encore des dĂ©couvertes Ă  faire parmi les treize ouvrages lyriques de l’auteur de Samson et Dalila. Le livret met en scĂšne KornĂ©lis, poĂšte orientaliste hollandais dont la fascination pour la reprĂ©sentation d’une princesse sur un paravent japonais est amplifiĂ©e par l’usage de la cocaĂŻne, et sa cousine LĂ©na, qui prĂ©fĂ©rerait qu’il revienne Ă  la raison et, surtout, que son attention se porte sur elle – elle l’emportera finalement, bien sĂ»r, car aprĂšs quelques pĂ©ripĂ©ties, le rĂȘve est vaincu par la rĂ©alitĂ© ». En un peu plus de trois quarts d’heure, le compositeur livre une fort belle partition Ă  l’orientalisme certain mais pas caricatural, Ă  l’orchestration subtilement colorĂ©e par la harpe et Ă  la perfection d’écriture vocale, bien de l’époque de Bizet et Gounod. On ne perd pas une miette du texte de Louis Gallet grĂące Ă  l’attention portĂ©e aux mots par Judith van Wanroij et Mathias Vidal, le tĂ©nor français ne cessant de ravir par sa voix lumineuse et son phrasĂ© soignĂ©. Tous deux sont admirablement soutenus par Leo Hussain Ă  la tĂȘte de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Le complĂ©ment, peut‑ĂȘtre un rien moins inspirĂ© mais toujours dans un esprit exotique » du temps, surprend quelque peu de la part d’un Palazzetto Bru Zane d’ordinaire farouchement attachĂ© Ă  l’authenticitĂ© mais auquel on ne tiendra cependant pas rigueur de son initiative. Il s’agit des six MĂ©lodies persanes 1870, telles qu’orchestrĂ©es isolĂ©ment pour une d’entre elles et, pour les cinq autres dans le cadre de Nuit persane 1891 en retirant les parties chorales de cette ode‑symphonie » mais en en conservant un PrĂ©lude et un Interlude symphoniques, on obtient un cycle de six mĂ©lodies intĂ©gralement orchestrĂ©es par Saint‑SaĂ«ns et confiĂ©es chacune ici Ă  un bon chanteur diffĂ©rent, Philippe EstĂšphe, JĂ©rĂŽme Boutillier, ElĂ©onore Pancrazi, Artavazd Sargsyan, AnaĂŻs Constans et Axelle Fanyo Bru Zane BZ 1045. SCDans les Sillages » de Florian Caroubi Un disque Belle Epoque » de musique française inspirĂ©e par la mer ? Rien de plus facile avec Debussy et Ravel, bien sĂ»r. Mais rien de plus commun aussi. Excellente proposition, dĂšs lors, pour son deuxiĂšme album, que celle de Florian Caroubi nĂ© en 1989 de ne retenir du premier que Reflets dans l’eau » premiĂšre des trois piĂšces de la PremiĂšre SĂ©rie des Images et du second qu’ Une barque sur l’ocĂ©an » troisiĂšme des cinq Miroirs, toutes deux de 1905, comme un paysage familier en arriĂšre‑plan, et d’élargir la perspective avec trois de leurs contemporains, au demeurant excellents pianistes et proches de Ravel mais dĂ©sormais bien oubliĂ©s, d’ailleurs partiellement en raison de l’ombre que sa musique a pu leur faire. Louis Aubert 1877‑1968, d’abord, Malouin de naissance et Basque d’adoption, dĂ©dicataire et crĂ©ateur des Valses nobles et sentimentales Ă  peine en retrait de Gaspard de la nuit, ses Sillages 1912, qui donnent leur titre Ă  l’album, mĂ©riteraient d’ĂȘtre au rĂ©pertoire de tous les pianistes français, chacun des trois volets Sur le rivage », Socorry », sur un rythme de habanera, et Dans la nuit » se situant au mĂȘme niveau d’inspiration. Peut‑ĂȘtre plus debussyste que ravĂ©lien, Le Chant de la mer 1919 de Gustave Samazeuilh 1877‑1967 se dĂ©roule Ă©galement en trois temps PrĂ©lude », Clair de lune au large » et TempĂȘte et lever du jour sur les flots ». Sans doute le moins oubliĂ© des trois, tenant davantage de FaurĂ© ou du premier Debussy, Gabriel Dupont 1878‑1914, qui devança Ravel au Prix de Rome en 1901, a conçu La Maison dans les dunes 1910 lors de sa convalescence Ă  Arcachon de ce cycle de dix piĂšces, on entendra bien sĂ»r Voiles sur l’eau » mais aussi Le Soir dans les pins » et Clair d’étoiles », pleinement en harmonie avec les autres pages de l’album. La succession des Ɠuvres est admirablement construite, les deux grands triptyques d’Aubert et Samazeuilh sertissant les trois – forcĂ©ment – piĂšces de Dupont, elles‑mĂȘmes entrecoupĂ©es de celles de Debussy et Ravel. Montrant qu’il gagne Ă  quitter le rĂŽle d’accompagnateur, oĂč il acquis une juste reconnaissance, pour occuper le devant de la scĂšne, le pianiste lyonnais sert toutes ces musiques d’une considĂ©rable difficultĂ© d’exĂ©cution avec un jeu Ă  la fois fluide et structurĂ©. Encore un disque magnifique Ă  porter au crĂ©dit d’un Ă©diteur aussi discret que remarquable Hortus 210. SCMahler intime » et Jugendstil Il y quelque chose de paradoxal, voire de tĂ©mĂ©raire, Ă  vouloir rĂ©duire Mahler, dont les symphonies sont trĂšs dĂ©veloppĂ©es et requiĂšrent d’opulents effectifs instrumentaux. Trois rĂ©cents albums viennent cependant de tenter le pari. IntitulĂ© Mahler intime », celui du Trio George Sand commence prudemment, avec une partition originale, le Mouvement de quatuor avec piano de jeunesse, pour lequel il s’adjoint l’altiste Violaine Despeyroux, puis s’enhardit Ă  des transcriptions pour violon et piano de l’Adagietto de la CinquiĂšme Symphonie par Otto Wittenbecher 1875‑1948 et du dĂ©but du Ruhevoll de la QuatriĂšme par Edouard Delale nĂ© en 1980, suivi du lied conclusif de cette mĂȘme symphonie pour quatuor avec piano avec la soprano Jennifer Tani. Elle chante Ă©galement deux lieder d’Alma Mahler, un des RĂŒckert-Lieder et Au pavillon de Monsieur Porcelaine de Noriko Baba nĂ©e en 1972, qui Ă©voque par sa distance au texte original le troisiĂšme des lieder du Chant de la terre et son humour l’ interprĂ©tation composĂ©e » du Voyage d’hiver par Zender. Autre compositeur contemporain associĂ© Ă  ce projet, GĂ©rard Pesson nĂ© en 1958 donne sa transcription fantomatique pour trio avec piano de la derniĂšre des Six Petites PiĂšces pour piano opus 19 de Schönberg. Mahler lui‑mĂȘme a toutefois le dernier mot, parfois un peu Ă  la peine, captĂ© en 1905 sur un piano Ă  rouleaux grĂące au procĂ©dĂ© Welte‑Mignon dans le dernier mouvement de sa QuatriĂšme Symphonie. Un itinĂ©raire intĂ©ressant que celui de cet album dont le titre pouvait pourtant apparaĂźtre comme un oxymore mais qui se prĂ©sente en outre comme un ouvrage riche de contributions diverses en français en anglais, dont une d’Evelyne Bloch‑Dano, rĂ©cent auteur d’un ouvrage consacrĂ© Ă  Natalie Bauer‑Lechner, amie de Mahler, et un entretien avec Marina, sa petite‑fille Elstir 003. No Time for Chamber Music » en choisissant ce titre pour son album, Collectif9 fait sienne l’ironie de ces mots qui apparaissent dans le troisiĂšme mouvement de la Sinfonia de Berio fondĂ©, prĂ©cisĂ©ment, sur une page de Mahler, en l’occurrence le scherzo de sa DeuxiĂšme Symphonie. L’ensemble quĂ©bĂ©cois quatre violons, deux altos, deux violoncelles et une contrebasse s’approprie et rĂ©interprĂšte l’univers mahlĂ©rien, dans une adaptation plus ou moins libre par le contrebassiste Thibault Bertin‑Maghit d’extraits parfois enchaĂźnĂ©s de longueur variĂ©e de plusieurs symphonies et de lieder. Il y a de l’humour, faisant par exemple ressortir le cĂŽtĂ© klezmer du troisiĂšme mouvement de la PremiĂšre ou, de façon plus inattendue, celui du premier mouvement de la CinquiĂšme, mais aussi de la poĂ©sie. MalgrĂ© le recours Ă  tous les effets spĂ©ciaux » qu’autorisent les diffĂ©rents modes de jeu des cordes, la dĂ©marche reste fidĂšle Ă  l’esprit de Mahler et un arrangement de la Fantaisie Ă  la maniĂšre de Callot 2014 de Philippe Hersant nĂ© en 1948, fondĂ©e sur des thĂšmes de la PremiĂšre Symphonie et Ă©crite Ă  l’origine pour octuor de violoncelles, s’insĂšre parfaitement dans le programme Alpha 770. Dans son album intitulĂ© Jugendstil », Beatrice Berrut nĂ©e en 1985 s’attaque Ă  forte partie en jouant ses transcriptions du Tempo di Menuetto de la TroisiĂšme Symphonie, de l’Adagietto de la CinquiĂšme et de l’Andante moderato de la SixiĂšme, avant de livrer une paraphrase » de Nuit transfigurĂ©e qui suit assez fidĂšlement l’Ɠuvre de Schönberg tout en l’enrichissant de nombreux traits virtuoses. A la Liszt, son compositeur de prĂ©dilection, inlassable transcripteur lui‑mĂȘme. L’équilibre entre le respect du texte et les libertĂ©s qu’impose l’exercice est remarquable, la musicalitĂ© de l’interprĂšte pas moins, tirant du Bösendorfer des sonoritĂ©s somptueuses. Mais au‑delĂ  du tour de force, de l’attrait de la curiositĂ© et du plaisir de l’interprĂšte, dont l’imaginaire est stimulĂ© au point de proposer dans la notice deux courtes nouvelles en rapport avec les piĂšces du programme, on n’est pas certain que tout cela soit bien nĂ©cessaire et on en vient Ă  se demander si la pianiste suisse n’essaye pas de satisfaire autrement sa passion de l’orchestre en se consacrant dĂ©sormais Ă©galement Ă  la direction La Dolce Volta LDV100. SCCharlotte Sohy, une dĂ©couverte utile FondĂ©e en 2020, l’association Elles – Women Composers a son festival, Un temps pour Elles », et sa chaĂźne vidĂ©o, La BoĂźte Ă  PĂ©pites », laquelle se fait dĂ©sormais aussi Ă©diteur. Sa mission est aussi simple que vaste Recording women composers » en anglais dans le texte, autrement dit, comme l’explique sa directrice artistique, la violoncelliste HĂ©loĂŻse Luzzati, redonner vie Ă  des Ɠuvres inconnues ou – au mieux – mĂ©connues de compositrices ». C’est Ă©videmment le cas de Charlotte Sohy 1887‑1955, dont peu sans doute peuvent prĂ©tendre avoir entendu parler avant la parution de cette abondante monographie plus de trois heures de musique qui permet de faire connaissance avec quatorze dont treize inĂ©dits au disque des trente‑cinq numĂ©ros d’opus que compte son catalogue. NĂ©e deux mois avant Nadia Boulanger et dĂ©cĂ©dĂ©e trois semaines aprĂšs Honegger, cette Ă©pouse et cousine de deux compositeurs respectivement Marcel Labey et Louis Durey, mĂšre de sept enfants, est un pur produit de la Schola Cantorum, avec Guilmant et Vierne pour l’orgue, Roussel pour le contrepoint et d’Indy pour l’écriture et la composition. Impeccablement Ă©crite, sa musique n’est pas dĂ©nuĂ©e d’ambitions, comme sa Sonate pour piano mĂȘme si elle n’a certes pas les mĂȘmes aspirations que celle de Dukas, par exemple, interprĂ©tĂ©e par CĂ©lia Oneto Bensaid. Sans prĂ©tention rĂ©volutionnaire, elle est, avant tout, par sa concision et son Ă©lĂ©gance, indĂ©niablement française, plus ravĂ©lienne que faurĂ©enne ou debussyste, quand elle n’évoque pas Chausson dans les Trois Chants nostalgiques d’ailleurs originellement Ă©crits, comme la Chanson perpĂ©tuelle, avec accompagnement d’un quintette avec piano. Dans cette Ɠuvre comme dans les Deux PoĂšmes chantĂ©s, on entend la mezzo Aude ExtrĂ©mo, et la soprano Marie‑Laure Garnier dans les Chants de la lande, mais on pourra prĂ©fĂ©rer la soprano Marie Perbost dans les trois MĂ©ditations, qui tĂ©moignent de la foi profonde de Sohy. Il ne faut pas s’arrĂȘter au titre donnĂ© Ă  chacun des trois disques complĂ©tĂ©s par une notice riche en informations et en reproductions de documents divers. Ainsi, Autour du piano » comprend certes, outre la sonate susmentionnĂ©e, une Fantaisie par David Kadouch et Quatre PiĂšces romantiques par Marie Vermeulin, mais aussi le mĂ©lancolique Octobre pour violoncelle et piano et, surtout, un splendide Trio avec piano avec Nikola Nikolov et Xavier Phillips. Autour du quatuor », en revanche, offre effectivement les deux Quatuors par le Quatuor HermĂšs et y ajoute le Triptyque champĂȘtre, visiblement conçu pour le quintette de Pierre Jamet flĂ»te, trio Ă  cordes et harpe, avec Mathilde Calderini et Constance Luzzati. Autour de l’orchestre » est le plus trompeur, avec trois recueils chantĂ©s accompagnĂ©s par l’Orchestre national Avignon-Provence sous la direction de Debora Waldman, dont le premier violon, Cordelia Palm, est la soliste d’un bref ThĂšme variĂ©, tandis qu’à la place de la courte et assez insignifiante Histoire sentimentale projet de musique de film, on aurait nettement prĂ©fĂ©rĂ© entendre la Symphonie Grande Guerre », dont la cheffe a donnĂ© la premiĂšre en 2019 coffret SCGermaine Tailleferre, une dĂ©couverte dĂ©cevante Parmi les Six, association un peu accidentelle constituĂ©e pour une trĂšs brĂšve durĂ©e, il y a ceux dont la notoriĂ©tĂ© est assurĂ©e – Honegger, Milhaud, Poulenc –, au besoin grĂące au cinĂ©ma, comme Auric, et puis il y a ceux dont on ne parle jamais, Louis Durey et Germaine Tailleferre 1892‑1983. On se rĂ©jouissait donc d’avoir la possibilitĂ© d’en savoir plus sur la seule femme du groupe, compositrice prolifique et excellente pianiste, mais Ă  l’audition de ce premier volume de Her Piano Works, Revived », regroupant des pages Ă©crites entre 1912 et 1937 qui, on n’en sera pas surpris, comprend un lot important de premiĂšres au disque, la dĂ©ception est de taille. Peut‑ĂȘtre dĂ©jĂ  en raison du souci d’exhaustivitĂ©, qui se retourne parfois contre ses initiateurs il y a sans doute l’attrait de la curiositĂ© pour le bref Exercice d’harmonie sur un chant donnĂ© par son maĂźtre Florent Schmitt mais les vingt‑quatre Petites ouvertures d’airs anciens arrangements de dix‑sept compositeurs français et italiens allant de Monteverdi Ă  Philidor en passant par Lully et PergolĂšse n’apportent vraiment pas grand‑chose. Pour le reste, le dĂ©cor est clairement plantĂ©, celui de ses contemporains Ravel, Milhaud et Poulenc, mais c’est un chapelet de piĂšces ne dĂ©passant pas 4 minutes cinq Pastorales, Impromptu, Romance, Fandango, Sicilienne, Berceuse, Marche funĂšbre comique ?..., parfois regroupĂ©es en recueils Fleurs de France, Suite dans le style Louis XV », dominĂ©es par une agaçante mĂ©canique nĂ©oclassique, souvent corsĂ©es de polytonalitĂ© ou de mĂštres irrĂ©guliers et volontiers ironiques ou pince‑sans‑rire. L’Ɠuvre la plus longue est une musique de scĂšne pour Sous le rempart d’AthĂšnes, dialogue philosophique » de Claudel, mais dont l’intĂ©rĂȘt est limitĂ© par le caractĂšre fragmentaire du propos contraint de suivre le texte. La duretĂ© du Steinway et la raideur du phrasĂ© de Nicolas Horvath nĂ© en 1977 ne contribuent pas non plus Ă  rendre l’écoute plaisante. EspĂ©rons que le ou les volumes suivants donnent une image plus favorable de cette crĂ©atrice Grand Piano GP891. SCConcerto pour violon de Beethoven encore trois versions Quel violoniste ne souhaite pas laisser un tĂ©moignage de son art dans le Concerto pour Beethoven ? DĂšs lors, mĂȘme si ces rĂ©centes parutions qui, par coĂŻncidence, tournent autour de la Suisse, convainquent inĂ©galement, voire hĂ©rissent les oreilles, on ne pourra en vouloir Ă  aucun des trois solistes de s’ĂȘtre jetĂ© Ă  l’eau. La biographie de Manrico Padovani nĂ© en 1973 fait Ă©tat de critiques louant un lyrisme pĂ©nĂ©trant », un violoniste diabolique », un violon enchanteur » et un hĂ©ros du violon ». Pourtant, l’enregistrement du violoniste suisse, rĂ©alisĂ© en public en octobre 2018 en l’église Saint‑Nicolas de Prague, est en tout point catastrophique prise de son ne laissant rien ignorer de la rĂ©verbĂ©ration du lieu, Philharmonique de Prague en Ă©tat de dĂ©liquescence avancĂ©e, baguette pesante de Boris Perrenoud nĂ© en 1966 et, surtout, partie soliste dĂ©figurĂ©e par les fautes de goĂ»t et une intonation d’une instabilitĂ© insupportable. Dommage, car c’est pour une fois l’occasion d’entendre la cadence de Leopold Auer. En comparaison d’un tel naufrage, les complĂ©ments ne peuvent qu’ĂȘtre un peu meilleurs on ne sait pas trop ce que vient faire la Seconde Romance issue d’un disque rĂ©alisĂ© avec l’ Orchestre philharmonique russe de Moscou » et paru chez Cascavelle en 2002 qui comprenait l’autre Romance ainsi qu’un premier enregistrement du Concerto, et par la captation en public en septembre 2016 Ă  Milan de la PremiĂšre Sonate avec le pianiste Igor Longato Ars Produktion ARS 38 585. On n’en apprĂ©cie davantage que l’archet sĂ»r et musical, l’équilibre, la puissance et la somptuositĂ© de Vadim Gluzman nĂ© en 1973, qui a choisi pour sa part les formidables cadences qu’Alfred Schnittke Ă©crivit en 1975 et 1977 pour Gidon Kremer, celle du premier mouvement dĂ©crivant un parcours Ă  la fois dramatique et Ă©tonnant Ă  travers l’histoire du genre, passant notamment par Brahms, BartĂłk, Berg, Chostakovitch et... Schnittke, le tout avec timbales associĂ©es comme dans la cadence de la version piano que Beethoven rĂ©alisa lui‑mĂȘme de son concerto. L’AmĂ©ricain James Gaffigan nĂ© en 1979 et le trĂšs fiable Orchestre symphonique de Lucerne, dont il a Ă©tĂ© le Chefdirigent de 2010 Ă  2021, inquiĂštent dans un dĂ©but trĂšs militaire avec la scansion des timbales mais se montrent ensuite trĂšs Ă  l’écoute du violoniste israĂ©lien. Le programme offre une cohĂ©rence certaine en proposant ensuite le TroisiĂšme 1978 des quatre concertos de Schnittke, dĂ©diĂ© Ă  Oleg Kagan et avec un accompagnement limitĂ© Ă  treize vents et quatre cordes, mais l’expression musicale de cette dĂ©pression et de cette grisaille brejnĂ©viennes, qui pouvait paraĂźtre audacieuse et mĂȘme courageuse dans le contexte politico-esthĂ©tique de l’Union soviĂ©tique finissante, apparaĂźt terriblement pĂ©rimĂ©e aujourd’hui SACD Bis BIS‑2392. On retrouve la cadence traditionnelle de Kreisler avec Charlie Siem nĂ© en 1986, mais le violoniste anglais, un peu narcissique, n’est pas toujours agrĂ©able Ă  Ă©couter, avec une sonoritĂ© souvent serrĂ©e dans l’aigu et une justesse parfois tendancieuse. A la tĂȘte de l’Orchestre Philharmonia, Oleg Caetani nĂ© en 1956 recherche le raffinement et l’originalitĂ©, et ce dĂšs les notes introductives des timbales d’Antoine SigurĂ©. Sans surprise, les deux Romances complĂštent l’album Signum Classics SIGCD704. LPLPassionnĂ©ment sans grande passion L’inĂ©puisable collection OpĂ©ra français » du Palazzetto Bru Zane a dĂ©jĂ  honorĂ© Messager avec Les P’tites Michu. Voici maintenant PassionnĂ©ment 1926, vaudeville un peu sentimental sur un livret de Maurice Hennequin et des lyrics de l’incontournable Albert Willemetz. Pour les besoins de l’enregistrement, cette comĂ©die musicale en trois actes est privĂ©e de ses longs dialogues parlĂ©s toutefois scrupuleusement reproduits dans le livre qui, comme toujours dans cette collection, sertit le disque. Il reste donc les vingt‑trois numĂ©ros d’une musique oĂč l’on retrouve tout le charme et la grĂące de l’auteur de VĂ©ronique. Du moins sur le papier, car bien que captĂ©e en public, cette version manque de vie, Stefan Blunier ne parvenant pas, malgrĂ© un Orchestre de la Radio de Munich Ă  l’effectif trĂšs allĂ©gĂ©, Ă  distiller Ă©lan et finesse. On regrettera en outre que le texte ne soit pas toujours clairement articulĂ©, mĂȘme s’il faut Ă©videmment saluer la hauteur altiĂšre de VĂ©ronique Gens, la classe vocale d’Etienne Dupuis, la fraĂźcheur de Nicole Car ou la vis comica d’Eric Huchet avec son faux accent amĂ©ricain Bru Zane BZ 1044. SCConsommez Local Brass ! On se plie bien volontiers Ă  cette injonction quand il s’agit du Quintette de cuivres Local Brass, dont le deuxiĂšme disque, en compagnie de la pianiste Mathilde Nguyen, associe Debussy – La plus que lente, Clair de lune » de la Suite bergamasque, Danse Tarentelle styrienne, PrĂ©lude Ă  l’aprĂšs‑midi d’un faune – et Ravel – Scherzo du Quatuor, Adagio assai du Concerto en sol, Don Quichotte Ă  DulcinĂ©e. Il s’agit bien sĂ»r toujours d’arrangements, d’une qualitĂ© superlative, car quelle que soit l’effectif instrumental original piano, cordes, voix, orchestre, les cuivres s’approprient la musique comme si elle avait Ă©tĂ© Ă©crite pour eux en premiĂšre intention. A deux exceptions debussystes prĂšs – La Fille aux cheveux de lin » du Premier Livre des PrĂ©ludes par Huug Steketee et l’Andantino du Quatuor par Javier Rossetto, l’un des deux trompettistes du quintette –, ces arrangements sont signĂ©s Gabriel Philippot nĂ© en 1987, qui a lui‑mĂȘme Ă©crit pour la formation Trois Danses. AprĂšs une Danse mĂ©lancolique » et une Danse langoureuse », il se fonde non sans humour sur les thĂšmes du PrĂ©lude Ă  l’aprĂšs‑midi d’un faune et du BolĂ©ro dans une Danse frĂ©nĂ©tique » qui va certainement devenir un tube pour tous les quintettes de cuivres. En tout cas pour tous ceux qui s’en saisiront avec la virtuositĂ© et l’enthousiasme dont le Quintette Local Brass investit l’ensemble de cet album Klarthe KLA134. SCBonne Fille Dans sa collection OpĂ©ra français », le Palazzetto Bru Zane s’intĂ©resse souvent Ă  des Ɠuvres oubliĂ©es, mais on ne pourra pas dire que c’est le cas de La Fille de Madame Angot 1872. Toutefois, comme la fondation vĂ©nitienne ne fait jamais les choses Ă  moitiĂ©, c’est la partition originale de l’opĂ©ra‑comique de Lecocq pour sa crĂ©ation bruxelloise qu’elle a choisi de publier et d’enregistrer, avec une orchestration lĂ©gĂšrement diffĂ©rente et, surtout, une alternative inĂ©dite pour deux numĂ©ros dont la version parisienne » habituelle est Ă©galement incluse. Ce n’est pas pour rien que cette musique a traversĂ© les annĂ©es sans dommage, tant on en entend ici les qualitĂ©s d’écriture, l’inspiration mĂ©lodique et le charme. En juin 2021, l’équipe rĂ©unie quatre mois plus tĂŽt en studio avait fait mouche au Théùtre des Champs-ElysĂ©es et on retrouve donc avec plaisir le soin apportĂ©, jusqu’au moindre rĂŽle secondaire et au luxueux ChƓur du Concert Spirituel, au style mais Ă©galement Ă  la diction, ainsi que la direction fine et spirituelle de SĂ©bastien Rouland Ă  la tĂȘte d’un lumineux Orchestre de chambre de Paris livre et deux disques Palazzetto Bru Zane BZ 1046. SCUne Caravane du Caire Ă  chĂ©rir La rĂ©cente production de La Caravane du Caire 1783 de GrĂ©try montĂ©e Ă  Tours, qui sera reprise Ă  l’OpĂ©ra de Versailles l’an prochain avec HervĂ© Niquet, nous a donnĂ© envie de nous replonger dans l’un des plus beaux enregistrements rĂ©alisĂ©s par les Ă©quipes du Palazzetto Bru Zane, alors associĂ© avec le Centre de musique baroque de Versailles CMBV. Ce disque sorti en 2014 n’a pas pris une ride, tant la solide distribution, dominĂ©e par un solaire Cyrille Dubois, dĂ©jĂ  si prĂ©cis dans la diction, bĂ©nĂ©ficie de la direction Ă©lĂ©gante et colorĂ©e de Guy Van Waas nĂ© en 1948, et ce malgrĂ© un humour trop peu prĂ©sent au II. A la tĂȘte de son ensemble sur instruments d’époque Les AgrĂ©mens, le chef belge a Ă©tĂ© l’un des partenaires rĂ©guliers de la premiĂšre pĂ©riode discographique lancĂ©e par les deux frĂšres Dratwicki l’un et l’autre Ă©tant Ă  la tĂȘte, encore aujourd’hui, du Palazzetto et du CMBV, avec notamment trois disques de rĂ©fĂ©rence consacrĂ©s Ă  Rodolphe Kreutzer La Mort d’Abel en 2012, Gossec ThĂ©sĂ©e en 2013 , puis Rameau Le Temple de la Gloire en 2014, Ă©galement donnĂ© en concert Ă  LiĂšge et Ă  Versailles. On est heureux de le retrouver aux cĂŽtĂ©s du dĂ©sormais bien connu ChƓur de chambre de Namur, qui s’impose par ses qualitĂ©s d’engagement et de diction, audibles ici dĂšs son entrĂ©e dans le fameux chƓur AprĂšs un long voyage », qui ouvre et conclut l’opĂ©ra‑ballet. Le plateau vocal rĂ©uni apporte beaucoup de satisfactions tout du long. Outre Cyrille Dubois, Alain Buet Husca se rĂ©gale de son rĂŽle trouble avec jubilation, et ce malgrĂ© un lĂ©ger vibrato et une Ă©mission un rien pĂąteuse. A ses cĂŽtĂ©s, Jennifer Borghi AlmaĂŻde et Chantal Santon Jeffery Esclave italienne, sĂ©duisent par leur instrument veloutĂ©, mais leur interprĂ©tation manque quelque peu de caractĂšre et de folie. De mĂȘme, le beau timbre de Katia Velletaz ZĂ©lime ne peut faire oublier une expressivitĂ© un rien trop sage. Comme Ă  leur habitude, Julien VĂ©ronĂšse Osman et Tassis Christoyannis Florestan apportent un supplĂ©ment de caractĂ©risation bienvenu Ă  leur rĂŽle, le tout parfaitement articulĂ© au niveau technique. Un enregistrement Ă  chĂ©rir, malgrĂ© des interprĂ©tations fĂ©minines trop pĂąles, aux cĂŽtĂ©s de celui de Marc Minkowski, plus nerveux, paru chez le mĂȘme Ă©diteur en 2008 livre et deux disques Ricercar RIC 345. FCFace-Ă -faceBeethoven SeptiĂšme Symphonie On ne prĂ©sente Ă©videmment pas cette symphonie dans laquelle, Ă  sa crĂ©ation en dĂ©cembre 1813, dix‑huit mois aprĂšs son achĂšvement, Weber croyait pouvoir dĂ©celer un compositeur bon pour l’asile de fous » tandis que Wagner, quelques annĂ©es plus tard, y voyait une apothĂ©ose de la danse ». L’actualitĂ© offre dans cette Ɠuvre une intĂ©ressante confrontation entre deux compositeurs que deux ans seulement sĂ©parent et qui ne dĂ©daignent pas s’adonner avec talent Ă  la direction d’orchestre. L’approche de Thomas AdĂšs nĂ© en 1971 est de facture assez traditionnelle, assise sur un effectif trente‑deux cordes volontiers requis pour des effets de puissance. Tradition mais pas routine ou tiĂ©deur pour autant, car au‑delĂ  d’un souci constant de lisibilitĂ© et de mise en avant de toutes les voix, la direction, parfois abrupte et anguleuse, sinon raide, n’hĂ©site pas assumer le clichĂ© du compositeur tourmentĂ© et colĂ©rique, comme dans un final rageur particuliĂšrement rĂ©ussi. C’est le mĂȘme esprit qui prĂ©side Ă  la HuitiĂšme et Ă  la NeuviĂšme comprenant toutes les reprises du scherzo, qui devient ainsi plus long que chacun des mouvements qui l’entourent, avec un dernier mouvement presque théùtral dont les parties vocales sont confiĂ©es Ă  un quatuor soliste Jennifer France, Christianne Stotijn, Ed Lyon et Matthew Rose et Ă  des forces chorales Voix du Britten Sinfonia et ChƓur de Royal Holloway tout Ă  fait convenables. Comme dans les deux premiers volumes de cette intĂ©grale voir ici, une Ɠuvre de Gerald Barry nĂ© en 1952 vient en Ă©cho, ici The Eternal Recurrence 1999 sur des textes en anglais d’Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche notamment le poĂšme qu’on retrouve dans la TroisiĂšme de Mahler. Comme l’observe le compositeur, la musique utilise des gestes musicaux du quotidien afin de produire quelque chose de fiĂ©vreux et brillant », ce qui met rudement Ă  l’épreuve les aigus et le souffle de la soprano Jennifer France, qui doit ferrailler avec un orchestre hyperactif, dominĂ© par des cuivres d’un nĂ©oclassicisme stravinskien album de deux disques Signum Classics SIGCD659. De 2017 Ă  2022, Jörg Widmann nĂ© en 1973 a Ă©tĂ© le principal conductor et artistic partner de l’Orchestre de chambre d’Irlande. On trouvera chez lui moins de matiĂšre et de profondeur, sans doute en raison d’une formation trĂšs allĂ©gĂ©e vingt‑deux cordes, Ă©conome en vibrato et plus incisive, diffusant beaucoup de peps dans les mouvements vifs. L’influence des interprĂ©tations historiquement informĂ©es » s’arrĂȘte nĂ©anmoins aux portes d’un Allegretto... pas du tout allegretto, dense et trĂšs mesurĂ© comme le veut l’habitude. En complĂ©ment, Widmann dirige logiquement son propre Con brio 2008, ouverture de concert » oĂč les SeptiĂšme et HuitiĂšme sont brillamment pulvĂ©risĂ©es dans un feu d’artifice virtuose, et, en compagnie du premier basson de l’orchestre, l’Italien Diego Chenna, rappelle qu’il est par ailleurs l’un des plus brillants clarinettistes de sa gĂ©nĂ©ration dans le tardif et dĂ©licieux Duo‑concertino 1947 de Strauss Alpha 767. SCWeber Der FreischĂŒtz Deux cents ans aprĂšs sa crĂ©ation triomphale Ă  Berlin, le succĂšs de l’ opĂ©ra romantique » de Weber ne se dĂ©ment pas. Alors que FurtwĂ€ngler, Keilberth et Kleiber pĂšre et fils ont durablement marquĂ© la discographie, et deux ans aprĂšs le deuxiĂšme enregistrement de Janowski voir ici, en voici encore deux nouvelles intĂ©grales, aux objectifs et aux vertus au demeurant fort diffĂ©rentes. D’un cĂŽtĂ©, la tradition d’une solide maison provinciale allemande, Essen, avec un spectacle captĂ© en public en dĂ©cembre 2018 et janvier 2019 quelques applaudissements ont Ă©tĂ© conservĂ©s. L’enregistrement vaut surtout pour la direction dynamique et colorĂ©e de TomĂĄs Netopil nĂ© en 1975, Generalmusikdirektor depuis 2013, qui fait d’ailleurs regretter l’absence du bref entracte orchestral entre le II et le III. Le chant est malheureusement problĂ©matique Ă  bien des Ă©gards pour les rĂŽles masculins, Ă  commencer par Maximilian Schmitt Max, en difficultĂ© dans son air du premier acte. CĂŽtĂ© fĂ©minin, c’est mieux, mais l’Annette de Tamara Banjesevic est inhabituellement corsĂ©e et puissante, de telle sorte qu’elle en Ă©clipse presque l’Agathe de Jessica Muirhead coffret de deux disques Oehms Classics OC988. De l’autre cĂŽtĂ©, RenĂ© Jacobs nĂ© en 1946 considĂšre que dans le livret de Kind, l’Ermite est la pierre angulaire de l’intrigue » et que Weber a donc eu tort de le cantonner Ă  son intervention finale en coupant les deux premiĂšres scĂšnes du livret. Le chef belge insĂšre donc juste aprĂšs l’Ouverture deux numĂ©ros de son propre cru mais fondĂ©s sur des thĂšmes de l’opĂ©ra un air quasi wagnĂ©rien de l’Ermite, puis un duo avec Agathe suivra une brĂšve Romance avec chƓur de Kuno reprenant la musique d’un extrait d’un singspiel de... Schubert. On trouvera Ă©galement davantage de dialogues parlĂ©s et des bruitages dignes d’un Hörspiel et, sans surprise, la direction d’orchestre ne manque pas d’idĂ©es, avec un sens prononcĂ© du pittoresque servi par un Orchestre baroque de Fribourg pas toujours follement sĂ©duisant mais aux bois et cors savoureux. Cette version est globalement mieux chantĂ©e, y compris Maximilian Schmitt qu’on retrouve en Max, avec Ă  ses cĂŽtĂ©s l’Agathe un peu verte mais Ă  la technique sĂ»re de Polina PasztircsĂĄk et l’Annette de caractĂšre et virtuose de Kateryna Kasper. Au Kaspar inquiĂ©tant et sombre mais un peu fatiguĂ© de Dimitry Ivashchenko, qui ne chante pas beaucoup, on prĂ©fĂšre l’Ermite tout en rondeur de Christian Immler coffret de deux disques Harmonia mundi HMM SCLiszt Sonate en si mineur Extraordinaire, au sens premier du terme, dans le catalogue de Liszt comme dans l’histoire du genre, l’Ɠuvre ne laisse pas de fasciner par ses exigences techniques, bien sĂ»r, mais aussi par l’originalitĂ© de son propos et par sa construction hors norme, que l’interprĂšte doit porter durant prĂšs demi‑heure sans interruption. Voici deux pianistes qui, Ă  des stades trĂšs diffĂ©rents de leur carriĂšre, ajoutent de nouvelles lignes Ă  une discographie dĂ©jĂ  Ă©videmment trĂšs fournie. Le Steinway D de Tom Hicks nĂ© en 1993 a une allure trop clinquante dans les passages forts, phĂ©nomĂšne amplifiĂ© par une prise de son laissant beaucoup de place Ă  la rĂ©verbĂ©ration, parfois mĂȘme au prix d’une certaine confusion. Ce dĂ©faut n’empĂȘche cependant pas de saluer une interprĂ©tation engagĂ©e, d’un musicien qui s’en tient peut‑ĂȘtre au premier degrĂ© mais qui y croit et qui vainc les difficultĂ©s de la partition. Le pianiste guernesiais fait de cette Sonate en si mineur la conclusion inattendue d’un rĂ©cital dont la premiĂšre partie est consacrĂ©e Ă  des musiciens anglais Charles Villiers Stanford deux des Vingt‑quatre PrĂ©ludes, Samuel Coleridge-Taylor la deuxiĂšme des six valses de la suite Trois-Quatre, Rebecca Clarke CortĂšge et, surtout, l’intense et lyrique Sonate 1920 de John Ireland créée par Frederic Lamond, l’un des derniers Ă©lĂšves de Liszt, Ă  la croisĂ©e des chemins entre chromatisme postromantique, effluves impressionnistes et franchise nĂ©oclassique Divine Art DDA 25227. IntitulĂ© Once Upon a Time », l’album de Michel Dalberto nĂ© en 1955 se place ainsi sous le signe de la narration, mais le sens narratif n’apparaĂźt cependant pas comme la qualitĂ© la plus saillante de l’interprĂ©tation, plus rhĂ©torique que passionnĂ©e, au toucher d’un infini raffinement, au phrasĂ© minutieusement travaillĂ©. Comme si le pianiste français, sur un magnifique Bechstein D 282 qui ne sature jamais, admirablement captĂ© par les micros, adoptait la posture du voyageur contemplant une mer de nuages, alors qu’il Ă©voque pourtant, dans la notice en forme d’entretien, un compositeur qui peut exprimer la folie et "dynamite" les convenances ». Il dit par ailleurs avoir Ă©tĂ© marquĂ© par un rĂ©cital parisien d’Arrau on se trouve assurĂ©ment ici plus prĂšs de lui que d’Horowitz, et les complĂ©ments VallĂ©e d’Obermann », quatre des douze Etudes d’exĂ©cution transcendante restent sur les hauteurs La Dolce Volta LDV105. SCDebussy Quatuor Le Quatuor de Debussy ouvre une dĂ©cennie de pages essentielles, du PrĂ©lude Ă  l’aprĂšs‑midi d’un faune Ă  PellĂ©as en passant par les Nocturnes. Deux ans seulement aprĂšs le Quatuor de Franck, il frĂ©mit dĂ©jĂ  de bien des rĂ©volutions Ă  venir et marque l’entrĂ©e dans une Ăšre nouvelle pour le genre en France. Le disque propose trĂšs souvent un couplage avec celui de Ravel, qu’il Ă©crivit lui aussi Ă  l’ñge de 30 ans et qui devait Ă©galement rester son unique Quatuor. C’est ce que font Ă  nouveau, quoique de façon indirecte, deux enregistrements rĂ©cents qui permettent d’autres mises en perspective. Avec une qualitĂ© instrumentale quelque peu desservie par une prise de son lointaine et rĂ©verbĂ©rĂ©e, le Quatuor Mandelring aborde l’Ɠuvre avec une objectivitĂ© qui met en valeur sa modernitĂ©. AprĂšs avoir associĂ© Ravel et Fernand de La Tombelle dans un premier volume, les musiciens allemands proposent dans le second un rapprochement tout aussi original, avec les deux Quatuors de Jean Rivier 1896‑1987. Dans leur vigueur comme dans leur subtilitĂ©, les quatre mouvements du Premier 1924 sont encore trĂšs influencĂ©s par Debussy et Ravel, jusque dans les indications de tempo Assez vif et trĂšs rythmĂ© » du deuxiĂšme mouvement, mĂȘme si le compositeur s’émancipe dans le dernier, avec son allure populaire et sa conclusion piano. Dans le Second 1940, le propos est moins conciliant, plus sombre aussi Ă©lĂ©gie du Lento central, ce qu’on doit peut‑ĂȘtre aux circonstances de l’époque ; ses trois mouvements semblent vouloir tracer une voie hors des sentiers battus du postfranckisme ou des Six, partageant l’originalitĂ© sinon la modernitĂ© d’un Durosoir ou d’un Jolivet et mĂȘlant l’astringence de Roussel Ă  des sensations folkloriques » Ă  la Maurice Emmanuel. Alors que des figures aussi fades et secondaires que Gouvy ou Dubois ont rĂ©cemment eu les honneurs du disque, il serait grand temps que les symphonies de Rivier, notamment les PremiĂšre, CinquiĂšme et SixiĂšme, puissent bĂ©nĂ©ficier de nouveaux enregistrements Audite Le Quatuor Voce a Ă©galement choisi de procĂ©der en deux temps autour des quatuors de Debussy et Ravel, dans ses PoĂ©tiques de l’instant », projet au long cours et diptyque discographique qui s’attache Ă  faire rĂ©sonner deux Ɠuvres incontournables pour tout quatuor Ă  cordes français – les chefs‑d’Ɠuvre de Debussy et de Ravel – avec d’autres piĂšces musicales et des crĂ©ations ». Dans le Quatuor de Debussy, l’excellence instrumentale n’est pas moindre que chez les Mandelring mais les textures sont plus charnues, les sonoritĂ©s plus pleines et le romantisme plus affirmĂ©. Yves Balmer nĂ© en 1978 a rĂ©pondu Ă  la commande du Quatuor Voce d’une partition en Ă©cho » de celle de Debussy avec Fragments soulevĂ©s par le vent, titre empruntĂ© au poĂšte Philippe Jaccottet. Courageux mais pas tĂ©mĂ©raire, Balmer prĂ©cise que le lien nouĂ© avec Debussy dans cette crĂ©ation, qui n’est en rien un pastiche, est celui d’une relation aux Ă©lĂ©ments naturels et Ă  la fascination pour le timbre », ce que confirment sans doute ces trois brefs mouvements, qui, par leur versatilitĂ©, ne nĂ©gligent pas pour autant la dimension expressive. Balmer a par ailleurs adaptĂ© pour quatuor la partie de piano des Proses lyriques, exactement contemporaines du Quatuor, avec Jodie Devos, dont la diction ne brille pas par la clartĂ©. Le programme est complĂ©tĂ© par la plus tardive Sonate pour flĂ»te, alto et harpe, oĂč Guillaume Becker, l’altiste des Voce, se joint Ă  Juliette Hurel et Emmanuel Ceysson Alpha 798. SCScriabine TroisiĂšme Sonate VoilĂ , en cette annĂ©e 2022, un sesquicentenaire bien discret que celui du compositeur russe. Parmi ses dix Sonates pour piano, la TroisiĂšme 1898 est l’une des deux seules Ă  ĂȘtre structurĂ©e en quatre mouvements, sans pour autant adopter une coupe rĂ©ellement classique non seulement les deux derniers s’enchaĂźnent sans interruption mais ils illustrent un programme oĂč se succĂšdent diffĂ©rents Ă©tats d’ñme » du romantisme le plus exacerbĂ© qui soit. Sur un Bechstein D 282, deux pianistes rĂ©sidant Ă  Berlin mais ni l’un ni l’autre allemand se confrontent dans cette Ɠuvre postlisztienne, jusque dans sa redoutable difficultĂ© d’exĂ©cution, particuliĂšrement dans son Presto con fuoco final. Catalin Serban nĂ© en 1978 se joue des difficultĂ©s techniques de l’Ɠuvre et fait sonner l’instrument de maniĂšre splendide, nonobstant quelque duretĂ© ou raideur, mais son approche paraĂźt trop uniment sombre et tendue, peinant parfois, dans cette Ă©criture volontiers touffue, Ă  bien faire ressortir les diffĂ©rentes voix. En revanche, les deux prĂ©coces Nocturnes opus 5 et la Fantaisie en si mineur, contemporaine de la sonate, sont apprĂ©hendĂ©s avec davantage d’engagement. IntitulĂ© Ressemblances », ce copieux album rapproche de façon assez habituelle Scriabine et Chopin, mais avec un parti pris assez original, celui d’un strict parallĂšle Ă  une Ɠuvre de l’un correspond une Ɠuvre de l’autre, qu’il s’agisse de la TroisiĂšme Sonate, des Nocturnes opus 27 ou de la Fantaisie en fa mineur. Probe, plus retenu et intimiste que dĂ©monstratif, le Chopin du pianiste roumain n’est pas fade pour autant Genuin GEN 22767. Zlata Chochieva nĂ©e en 1985 dispense bien plus de caractĂšre, de couleur, d’expression et de fantaisie dans la sonate, Ă  laquelle elle ajoute les cinq PrĂ©ludes opus 16 et la beaucoup plus tardive DixiĂšme Sonate, restituĂ©e dans toute sa finesse et sa modernitĂ©. A la diffĂ©rence de Serban, la pianiste russe tente un couplage inattendu, puisqu’il s’agit de Mozart – couplage, car Mozart est un rayon de lumiĂšre sur le ciel apocalyptique de Scriabine », d’oĂč le titre de son album, Chiaroscuro », mais aussi rapprochement, car selon elle, le langage musical de Scriabine se rapproche beaucoup de celui de Mozart sur plusieurs points essentiels ». Pourquoi pas, mais voici en tout cas des Mozart assez rares, avec deux cycles de variations Duport et Gluck et la Gigue en sol interprĂ©tĂ©s comme autant d’antidotes aux dĂ©licieux poisons scriabiniens, dans une nettetĂ© et une clartĂ© qui, effectivement, font indĂ©niablement contraste NaĂŻve V7542. SCProkofiev Second Concerto pour violon Comme ceux de Szymanowski, exactement contemporains, les deux Concertos pour violon de Prokofiev, bien qu’également sĂ©parĂ©s d’une quinzaine d’annĂ©es seulement, diffĂ©rent nettement. Pour le compositeur russe, c’est l’une des premiĂšres Ɠuvres marquant son retour en Union soviĂ©tique, et comme beaucoup qui allaient suivre, trouvant le juste Ă©quilibre entre exigence esthĂ©tique et nĂ©cessitĂ© de ne pas susciter la critique des autoritĂ©s. Deux violonistes trentenaires viennent d’en donner des versions radicalement diffĂ©rentes. Ayant mis les deux concertos Ă  son programme, Tianwa Yang nĂ©e en 1987 confirme la soliditĂ© technique qu’on lui connaĂźt dĂ©jĂ  de longue date, Ă  laquelle elle peut ajouter une sonoritĂ© agrĂ©able et des choix interprĂ©tatifs plutĂŽt consensuels, hormis une tendance lĂ©gĂšrement agaçante Ă  ralentir ici ou lĂ  le phrasĂ©. L’accompagnement de l’Orchestre symphonique de la Radio autrichienne ORF de Vienne dirigĂ© par Jun MĂ€rkl est convenable, plutĂŽt acĂ©rĂ© mais pas toujours formidablement stimulant. En complĂ©ment, la violoniste chinoise insuffle beaucoup de caractĂšre Ă  la tardive Sonate pour violon seul Naxos Plus puissant et charnu, plus affirmĂ© et prenant davantage de risques, Augustin Hadelich nĂ© en 1984 donne une incarnation somptueuse et colorĂ©e, lyrique et contrastĂ©e. IntitulĂ© Recuerdos », l’album se conclut assez logiquement sur l’arrangement pour violon seul par Ruggiero Ricci de Recuerdos de la Alhambra de TĂĄrrega mais il commence trĂšs fort avec une Fantaisie de concert sur des airs de Carmen » de Sarasate Ă©videmment brillante mais pas que, d’autant qu’on n’y a sans doute jamais entendu un accompagnement aussi soignĂ©, celui de l’Orchestre symphonique de la Radio de l’Allemagne occidentale WDR, oĂč le violoniste amĂ©ricain sera en rĂ©sidence la saison prochaine, avec Cristian Măcelaru, son Chefdirigent depuis 2019. L’album offre par ailleurs le Concerto de Britten dont l’une des – trĂšs nombreuses – inspirations peut sans doute ĂȘtre trouvĂ©e dans Prokofiev, poussĂ© ici jusqu’au bout de ses paroxysmes expressifs Warner 0190296310768. SCConcertoNet a Ă©galement reçu Quatuor HermĂšs Schubert La formation française, active depuis 2008, complĂšte sa discographie avec deux incontournables quatuors de Schubert. Elle en Ă©claire avec subtilitĂ© la diffĂ©rence de ton et d’allure, mettant en exergue les soubresauts et changements de climat du TreiziĂšme, dont elle traduit toute l’ambiguĂŻtĂ©, tandis qu’elle dĂ©livre du QuatorziĂšme une interprĂ©tation plus directe et univoque, avec un degrĂ© de finition et d’équilibre remarquable, plus encore dans Rosamonde que dans La Jeune Fille et la Mort. La concurrence est redoutable dans ce rĂ©pertoire, mais il s’agit d’une belle et solide version, pleine de relief et de sensibilitĂ© La Dolce Volta LDV85. SF Jean-Marc Luisada Schubert EnregistrĂ© l’annĂ©e passĂ©e Ă  l’Arsenal de Metz, le pianiste français dĂ©veloppe dans les Sonates D. 840 et D. 960 une lecture tout Ă  la fois engagĂ©e et cĂ©rĂ©brale, austĂšre et rĂ©flĂ©chie, en tout cas parfaitement cohĂ©rente, pour un rĂ©sultat impressionnant de maĂźtrise et de profondeur. Son interprĂ©tation se distingue par des contrastes et des ralentissements assez marquĂ©s, sans porter atteinte Ă  la rigueur de la construction. Cette approche sans concession, mais propice Ă  l’émotion, reste une affaire de goĂ»t personnel, mais il y a dans ces lectures bien des merveilles Ă  admirer, la subtilitĂ© de l’intonation et l’élan narratif, par exemple. Le premier mouvement de la Sonate en si bĂ©mol prĂ©sente un relief et une dimension dramatique saisissants. La nettetĂ© du toucher, la beautĂ© de la sonoritĂ© et la fermetĂ© de l’articulation confĂšrent Ă  ces deux sonates un grand pouvoir d’évocation. Il ne serait pas Ă©tonnant que ce cinĂ©phile ait eu Ă  l’esprit quelque chef‑d’Ɠuvre en noir et blanc en les interprĂ©tant. Soumise Ă©galement Ă  une concurrence impitoyable, cette version pĂ©nĂ©trante et inoubliable nĂ©cessite une Ă©coute concentrĂ©e La Dolce Volta LDV93. SF Joanna Goodale Debussy AprĂšs Bach in Circle », la pianiste franco-suisse d’origine anglo-turque », dans Debussy in Resonance », associe le compositeur français Ă  ses propres Ɠuvres. Au‑delĂ  des difficultĂ©s inhĂ©rentes Ă  l’interprĂ©tation de cette musique, en particulier de ces huit piĂšces pour la plupart de tempo lent, l’entreprise est risquĂ©e, voire audacieuse commenter » Debussy, ce n’est quand mĂȘme pas rien. Comme c’était Ă  craindre, rien de tout cela ne fonctionne les interprĂ©tations prĂ©sentent d’autant moins de relief que le son du piano est terriblement cotonneux, tandis qu’on peut sĂ©rieusement s’interroger sur la plus‑value des cinq pages additionnelles, cocktail planant Ă  base de citations, bols tibĂ©tains et gongs Paraty 422269. LPL Elise Bertrand La violoniste et pianiste française n’a pas encore 22 ans mais un disque monographique est dĂ©jĂ  consacrĂ© Ă  six de ses Ɠuvres soit un bon tiers de son catalogue Ă  ce jour, des douze habiles PrĂ©ludes pour piano 2016 Ă  la sĂ©duisante Lettera Amorosa 2020 pour flĂ»te et trio Ă  cordes, qui donne son titre Ă  l’album, en passant par quatre tellement françaises Impressions liturgiques pour flĂ»te et piano avec Caroline Debonne et Ionel Streba, un agile triptyque MosaĂŻque pour flĂ»te et clarinette avec JoĂ« Christophe, de sombres Quasi Variazioni pour piano avec Dana Ciocarlie et une Sonate pour violon et violoncelle passionnĂ©e avec Hermine Horiot. Elle se pose en Ă©pigone de Nicolas Bacri, son professeur de composition et dĂ©dicataire de son Opus 1, ce qui ne constitue certes pas une affirmation virulente de modernitĂ©, mais est bien mieux que la guimauve ou les bluettes que l’esthĂ©tique de la photo de couverture laissait craindre. La pertinence de l’écriture instrumentale est bien lĂ  et, surtout, dans le temps pourtant trĂšs bref couvert par ce programme, on observe nettement une densification du langage et une complexification de l’harmonie il faudra donc suivre attentivement l’évolution de ce processus dans les prochaines annĂ©es Klarthe KLA141. SC En avant les percussions ! Dans la collection En avant la musique ! » destinĂ©e aux curieux de plus de 8 ans, aprĂšs le violon, l’alto, le violoncelle, la flĂ»te, le hautbois, la clarinette, le saxophone, la trompette et le trombone et avant la contrebasse, le basson, la guitare, le piano, etc., voici donc les percussions mĂȘme si un des prochains volumes annoncĂ©s sera consacrĂ© au marimba. Avec comme guide BenoĂźt Gaudelette, percussionniste au sein du Philharmonique de Radio France, les principaux instruments – et mĂȘme le vibraslap ou le caxixi – de cette trĂšs nombreuse famille se prĂ©sentent Ă  la premiĂšre personne, photos Ă  l’appui, en des termes simples mais pas simplistes. Moyennant l’équipement requis, des QR codes donnent accĂšs Ă  des vidĂ©os qui complĂštent les textes par des Ă©lĂ©ments plus concrets. Enfin, les tĂ©moignages de quelques apprentis d’Orchestre Ă  l’école pourront contribuer Ă  convaincre les lecteurs de s’engager dans cette voie Andantino, 32 pages, 14 euros. SC La rĂ©daction de ConcertoNet
Partitionsde l'artiste 3 avis pour les partitions de ce titre. Alex1211 2020-03-07. Piano / Partitions piano solo / Niveau 3 (avec l'aide Ă  la lecture) TrĂšs beau travail fait sur cette partition. Je suis en train de l'apprendre pour pouvoir la jouer Ă 
Lorsque l’on dĂ©bute le piano Ă  l’ñge adulte et que l’on souhaite Ă©viter les traditionnelles comptines pour enfant comme j’ai du bon tabac » ou au clair de la lune », il n’est pas toujours facile de savoir vers quels types de partitions se tourner. Des morceaux qui semblent faciles Ă  l’oreille peuvent s’avĂ©rer plus complexes Ă  jouer qu’ils n’y paraissaient. De la mĂȘme maniĂšre, les partitions, lorsque l’on dĂ©bute en solfĂšge, ne sont pas toujours trĂšs parlantes. Comment identifier les partitions de piano qui correspondent Ă  son niveau ? Allegro Musique vous propose quelques astuces et des exemples ! Identifier la difficultĂ© d’une partition de piano Que l’on apprenne le piano en solo ou avec un professeur de musique, il est toujours agrĂ©able de pouvoir jouer des morceaux que l’on apprĂ©cie pour son bon plaisir. Cependant, en fonction de son niveau, surtout si l’on commence Ă  peine son apprentissage, tous les morceaux ne seront pas aussi accessibles et peuvent parfois ĂȘtre un motif de dĂ©couragement. Pour savoir comment choisir des partitions de piano pour dĂ©butant, voici quelques Ă©lĂ©ments Ă  observer sur les partitions. La longueur du morceau Lorsque l’on est un pianiste dĂ©butant, mieux vaut Ă©viter les morceaux trop longs qui s’étalent sur des pages et des pages. Jouer des morceaux courts et diversifiĂ©s vous permettra d’apprĂ©hender diffĂ©rents styles et d’explorer des rythmes et des sonoritĂ©s diffĂ©rentes. Les Ă©carts de doigts et les mouvements de main Lorsque l’on joue ses premiers morceaux, il est prĂ©fĂ©rable de choisir des partitions qui ne possĂšdent pas de notes trop Ă©loignĂ©es les unes des autres, qui obligeraient Ă  faire de grands mouvements de mains ou des Ă©carts de doigts importants. Un dĂ©butant n’a pas la souplesse ni l’agilitĂ© d’un pianiste professionnel, ce qui est bien normal. Il faut donc commencer par des morceaux confortables pour les doigts et ainsi Ă©viter de se faire mal ou de se dĂ©courager prĂ©maturĂ©ment. Sur la partition, vĂ©rifiez donc qu’il n’y a pas de notes consĂ©cutives trop Ă©loignĂ©es. Choisir une rythmique simple Un autre Ă©lĂ©ment non nĂ©gligeable dans le choix de vos partitions, c’est bien entendu le rythme ! Point faible de nombreux dĂ©butants, il existe de nombreuses rythmiques et certaines sont beaucoup plus complexes que d’autres. Lorsque l’on commence le piano, on privilĂ©gie les rythmes binaires, symbolisĂ©s sur la partition sur la premiĂšre portĂ©e par l’indication C, 4/4, 3/4 ou bien 2/4 ou des rythmes ternaires simples 3/8, 6/8, etc. VĂ©rifiez Ă©galement que les morceaux se composent principalement de rondes, blanches, noires, et croches. Évitez Ă©galement les tempos trop rapides et les morceaux composĂ©s exclusivement de croches pointĂ©es, doubles ou triples croches. Bien sĂ»r, si vous trouvez quelques doubles croches sur une partition mais qu’elles restent minoritaires, vous pouvez toujours vous lancer. Au contraire, cela constituera une bonne introduction Ă  des rythmes plus complexes que vous aurez Ă  apprendre lorsque vous aurez acquis un peu plus d’expĂ©rience. L’accompagnement et l’indĂ©pendance des deux mains Une des principales difficultĂ©s au piano est l’indĂ©pendance des deux mains. Pour la travailler progressivement, commencez par choisir des morceaux qui ont un accompagnement plutĂŽt basique, c’est-Ă -dire, des morceaux oĂč la main gauche a peu de notes Ă  jouer ou bien de quelques accords. Jouez ce qu’il vous plaĂźt ! Apprendre progressivement permet d’éviter d’accumuler des lacunes. En revanche, attention Ă  ne pas rester trop longtemps dans sa zone de confort. Lorsque vous maĂźtrisez 3, 4 ou 5 morceaux du mĂȘme niveau, n’hĂ©sitez pas Ă  augmenter lĂ©gĂšrement la difficultĂ© des morceaux suivants pour progresser et Ă©viter de vous lasser. Si toutefois vous souhaitez absolument jouer un morceau en particulier qui vous semble difficile, gardez en tĂȘte que rien n’est insurmontable. Si vous souhaitez absolument jouer un morceau qui vous Ă©meut particuliĂšrement, quel que soit son niveau de complexitĂ©, lancez-vous ! Cela vous constituera un beau challenge ! Pour maĂźtriser un morceau complexe, ne vous mettez pas trop la pression. Allez-y progressivement, dĂ©chiffrez-le mesure aprĂšs mesure et n’hĂ©sitez pas Ă  vous faire aider par un professeur, des amis musiciens, en regardant des vidĂ©os sur internet, etc. En revanche, continuez Ă  travailler des exercices et des morceaux plus faciles qui vous aideront Ă  atteindre votre objectif et vous redonneront confiance en vous dans les pĂ©riodes de dĂ©couragement ! Quelques idĂ©es de morceaux de piano faciles Ă  jouer Voici quelques idĂ©es de morceaux de piano faciles Ă  jouer lorsque l’on est dĂ©butant Mistral Gagnant – Renaud Let it Be – The Beatles My heart will go on – CĂ©line Dion GymnopĂ©die n°1 – Erik Satie Lettre Ă  Elise – Beethoven Hallelujah – Leonard Cohen My baby just cares for me – Nina Simone No surprises - Radiohead
Auclair de la lune parittion piano facile. Plus en détail . FrÚre Jacques canon à deux voix au piano. Plus en détail . Oh When the saints go marchin` in. Plus en détail . Hymne à la joie de Beethoven partition facile. Plus en détail . FrÚre Jacques : Canon à quatre voix. Plus en détail . Fais dodo, Colas mon p`tit frÚre
Partition de sonate au clair de lune de Beethoven La sonate au clair de lune est la sonate n°14 composĂ©e par Beethoven en 1801. Cette trĂšs belle mĂ©lodie romantique a Ă©tĂ© composĂ©e pour une comtesse dont Beethoven Ă©tait amoureux. Ecrite en Do diĂšse mineur avec quatre diĂšses Ă  la clĂ© et comportant de nombreux arpĂšges, la sonate au clair de lune prĂ©sente de nombreuses difficultĂ©s et vous est proposĂ©e au niveau intermĂ©diaire, niveau 4 dans le catalogue mĂ©thode de piano avec tuto pour apprendre Ă  jouer la sonate au clair de lune de Beethoven Contenu du cours Profdepiano vous propose Formule Standard la partition imprimable des deux mains avec doigtĂ©s en pdf Formule Standard + le contenu de la formule Standard et la partition animĂ©e des 2 mains avec doigtĂ©s en html sur votre navigateur Formule Premium le contenu de la formule Standard + et la vidĂ©o avec clavier animĂ© et vitesse d’exĂ©cution rĂ©glable et le playback accompagnement en mp3. Vous pourrez ainsi jouer votre morceau comme avec l’accompagnement d’un orchestre. Formule Premium + le contenu de la formule Premium et un cours particulier d’une demi-heure sur rendez-vous en visioconfĂ©rence Formule Standard la partition imprimable des deux mains avec doigtĂ©s – Formule Standard + le contenu de la formule Standard et la partition animĂ©e des deux mains avec doigtĂ©s en html – Formule Premium le contenu de la formule Standard + et la vidĂ©o avec clavier animĂ©, doigtĂ©s et vitesse d'exĂ©cution rĂ©glable – Formule Premium + le contenu de la formule Premium et un rendez-vous pour un cours particulier en visioconfĂ©rence – Acheter PartitionVioloncelle de grande qualitĂ© pour "Clair de lune" de Claude Debussy. TĂ©lĂ©chargez le PDF, imprimez-le et aidez-vous de nos outils interactifs pour jouer la chanson. Piano Guitare Basse UkulĂ©lĂ© Violon FlĂ»te Clarinette Violoncelle Batterie Saxophone Trompette Voix Autres Premium FAQ Blog Apprendre € EUR € EUR Premium FAQ Blog Apprendre Piano ⏀ Niveau ï»żEcouter et tĂ©lĂ©charger 30 comptines Comptine Au clair de la lune Partition Au clair de la lune Vous pouvez vous procurer la partition de Au clair de la lune sous forme de fichier midi midifile en vous rendant Ă  la boutique des comptines enfantines. Chaque chanson est proposĂ©e dans sa version chantĂ©e en mp3, version instrumentale mp3, paroles et partition de chaque instrument dans un fichier midi. Tous ces formats peuvent ĂȘtre lus par des logiciels gratuits, cependant, pour Ă©diter et Ă©ventuellement imprimer les fichiers midi de Au clair de la lune , un logiciel spĂ©cialisĂ© est nĂ©cessaire. La version midifile mixĂ©e de Au clair de la lune comme les 30 comptines est disponible gratuitement. Consultez la liste de toutes les comptines en vous rendant ici Comptines midi TĂ©lĂ©charger partition Au clair de la lune . 426 434 370 395 269 188 494 74

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