Observerles vestiges d’arches en grand appareil de l’aqueduc ouest, construit vers 40-50 de notre Ăšre (Ă©poque de Claude, donc contemporain du Pont du Gard) pour alimenter en eau potable la ville d’Arles, et le petit appareil de l’aqueduc oriental, datĂ© lui de 120-130, destinĂ© Ă  la meunerie. 2. Au-delĂ  du canal, se trouvait le
Ses plateaux de calcaire sĂ©culaires lui ont donnĂ© son nom, PĂ©rigueux ,au delĂ  d'ĂȘtre la prĂ©fecture de la Dordogne , en est sa capitale. Ses plateaux de calcaire sĂ©culaires lui ont donnĂ© son nom, PĂ©rigueux ,au delĂ  d’ĂȘtre la prĂ©fecture de la Dordogne , en est sa capitale, l’Isle le traverse et l’inonde de ses nombreux apports toniques et vivifiants, le PĂ©rigord Blanc nous accueille en son sein. Une des ses plus dignes reprĂ©sentantes se nomme Boulazac. RĂ©cemment jumelĂ©e Ă  Bibbiena en Toscane , tout un symbole. Une ancienne voie romaine la traversait et ralliait VĂ©sone avec ses thermes et ses cĂ©lĂšbres vestiges en passant par l’Auvergne et finissait au Quercy. Notre Maison de MaĂźtre a donc choisit d’établir ses quartiers ici Ă  la fin du XVIII Ăšme siĂšcle. Pour nous y amener et que son futur propriĂ©taire apprĂ©hende les lieux ,une grande allĂ©e nous guide et traverse le parc de plus 7300 M2 ,oĂč tilleuls et marronniers se volent la vedette , les fruitiers sont aussi de la partie , enfin nous arrivons jusqu’au perron. Les signes ne trompent pas , ils nous renseignent du caractĂšre prestigieux et harmonieux de la bĂątisse et ils sont tous lĂ  Marquise , oeil de boeuf, chiens assis, toiture ardoises , balconnets , pierre de taille. Elle sollicite notre bienveillance , notre belle endormie mĂ©rite qu’on lui accorde Ă  prĂ©sent du soin et de l’attention. La massive porte en bois nous fait entrer dans cet univers qui nous Ă©blouit. Cette grande entrĂ©e autrefois accueillait le tout PĂ©rigueux et l’on s’y pressait pour les belles soirĂ©es d’étĂ©. Les volumes sont impressionnants , bureau, , sĂ©jour , cuisine , chambre , sanitaires sont de plain pied. Le lustre de cristal majestueux trĂŽne au milieu tout en haut et nous domine de sa grandeur. A l’étage , un passage circulaire dessert les 4 chambres et leurs commoditĂ©s . Au second , nombre de piĂšces n’attendent qu’une cure de jouvence afin de redonner leur Ă©clat Ă  ses gĂ©nĂ©reux volumes. Les combles peuvent ĂȘtre exploitĂ©s. Vivre ici, c’est ne pas faire de compromis entre la ville et la campagne car les commerces sont Ă  proximitĂ© immĂ©diate et la sensation de quiĂ©tude est bien prĂ©sente. CLASSE ENERGIE E / CLASSE CLIMAT D. Informations complĂ©mentaires 15 piĂšces 12 chambres 3 salles de bain 3 salles d'eau Surface du terrain 7382 m2 Stationnement 10 places Taxe fonciĂšre 2 600 € ProcĂ©dures en cours Non Diagnostics de performance Ă©nergĂ©tique DPE 320 kWhEP/ A 450 GES 30 kgeqCO2/ A 80 Honoraires de l'agence Les honoraires sont TTC Ă  la charge du vendeur
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PrĂ©sentation La commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Terves par son emplacement possĂšde tous les atouts de la vie Ă  la campagne, avec l'avantage d'une proximitĂ© immĂ©diate du centre-ville de Bressuire. CitĂ© qui attire les jeunes et retient les anciens par son tissu commercial, artisanal, agricole et par un dynamisme associatif important dans tous les domaines du sport et de la culture des associations dynamiques une salle de sport, une salle de gym, deux terrains de foot, une salle des fĂȘtes avec son cĂ©lĂšbre cabaret... ; Une Ă©cole publique et une Ă©cole privĂ©e Un rĂ©seau d'assistante maternelle important avec une mise Ă  disposition de la salle des" p'tits loups". Le bourg est traversĂ© par les deux Voies Vertes, et ses possibilitĂ©s de randonnĂ©es dans un bocage bien apprĂ©ciĂ© ! RĂ©server une salle Liste des Ă©coles Liste des associations Construire Ă  Terves PrĂ©sentation La commune dĂ©lĂ©guĂ©e de CHAMBROUTET situĂ©e Ă  7 kms de BRESSUIRE compte une population de 479 habitants au 1er janvier 2015 recensement 2012. Un camp romain est probablement Ă  l'origine du nom de CHAMBROUTET comme semble l'indiquer son appellation de Campus Brustetus en 1122. Le nom de CHAMBROUTET apparut dĂšs l'an 1300 sur un document des archives de Saint-Loup-sur-Thouet. Une lĂ©gende locale explique Ă  sa maniĂšre l'origine du nom de la commune. Aux temps lointains des invasions, une troupe de farouches cavaliers parquĂšrent leurs chevaux dans une verdoyante prairie proche du bourg. Lorsqu'ils reprirent la route, non sans avoir pillĂ© ici ou lĂ , leurs montures avaient tondu l'herbe si ras que l'endroit fut appelĂ© le champ...broutĂ© ! La commune compte 13 artisans, commerçants, professions libĂ©rales, 8 agriculteurs, 8 associations et 4 assistantes maternelles. L'Ă©cole est en RPI avec celle de NOIRLIEU. La commune est bien connue pour son site de Pallain », ainsi que quelques curiositĂ©s glaciĂšre, chapelle funĂ©raire.... RĂ©server une salle Liste des Ă©coles Liste des associations Construire Ă  Chambroutet PrĂ©sentation Avec ses 3651 ha, Noirterre est la plus Ă©tendue des communes dĂ©lĂ©guĂ©es. Ce nom ne viendrait pas de la couleur de la terre, mais de la prĂ©sence d'un cimetiĂšre gallo-romain, lieu Ă©voquant la couleur Noire. Au Moyen-Age, Noirterre est un des fiefs de Jean Chaudrier, seigneur de Nieul-les-Saintes 17. Jeanne, sa fille fĂ»t la mĂšre du cĂ©lĂšbre poĂšte Pierre de Ronsard. Au XIXe et XXe siĂšcles, la commune Ă©tait une place importante pour la production de tuiles et de briques. On y a comptĂ© jusqu'Ă  6 briquĂšteries. Aujourd'hui, Noirterre est une commune Ă  vocation agricole oĂč les Ă©levages bovins et ovins sont prĂ©dominants. Le bourg est le siĂšge d'une usine mĂ©tallurgique et de plusieurs commerces. L'animation de la commune est assurĂ©e par une vingtaine d'associations qui organisent notamment théùtre, randonnĂ©es, troc-plantes, lotos... RĂ©server une salle Liste des Ă©coles Liste des associations Construire Ă  Noirterre PrĂ©sentation Le village a pris le nom de son Ă©glise Saint-Sauveur, en rĂ©fĂ©rence au Christ. La deuxiĂšme partie de ce toponymie fait allusion Ă  une lĂ©gende qui remonterait au Moyen-Ăąge. En 732 ou 733 selon certains historiens Charles MARTEL arrĂȘte les Sarrazins au Sud de ChĂątellerault Vienne. AprĂšs la mort de leur chef sur le champ de bataille, l’armĂ©e musulmane se dispersa. Un petit groupe aurait alors trouvĂ© refuge dans l’église Saint-Sauveur. AssiĂ©gĂ©s par les habitants de la paroisse, ils promirent de se rendre s’il givrait le lendemain. Or signe divin, au petit matin de ce mois de mai, il givra ! Tenant leur promesse, les envahisseurs se rendirent. Ainsi naquit la lĂ©gende du village de Saint-Sauveur-de-Givre-en-mai. RĂ©server une salle Liste des Ă©coles Liste des associations Relais BibliothĂšque Construire Ă  St-Sauveur Commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Beaulieu-sous-Bressuire Les procĂšs-verbaux Conseil municipal des enfants Mentions LĂ©gales RolandLĂ©lĂ©fan l’artiste. « Connais-tu la Villa MĂ©dicis ? » Dans cet album hors-sĂ©rie, Roland LĂ©lĂ©fan n’est ni plus ni moins en rĂ©sidence dans la cĂ©lĂšbre villa romaine ! Il profite de son sĂ©jour pour dĂ©couvrir Rome, explorer les musĂ©es et surtout en apprendre toujours plus sur l’art. Brkojewitsch G. dir. – La villa romaine de Grigy Ă  Metz Moselle, 65e Suppl. Ă  Gallia, CNRS Ă©d., Paris, 2021, 239 p., 202 Fig. + 5 Ann. pdf tĂ©lĂ©chargeables et Catalogue numismatique en ligne, en lien, sur le site ; ISBN 278-2-287-13529-2 ; prix 45 €. TĂ©lĂ©charger ce document au format PDF Compte-rendu par Alain FerdiĂšre1 ‱ Une monographie Ă  saluerLa pourtant prestigieuse collection des SupplĂ©ments Ă  Gallia, faute de soutien affirmĂ© des institutions en charge, est probablement, malheureusement, destinĂ©e Ă  disparaĂźtre, dans le paysage actuel fort confus de la publication archĂ©ologique française. Je me rĂ©jouis donc – et l’on se rĂ©jouira – de voir paraĂźtre un nouveau volume, le 65e ceci d’autant qu’il porte sur une thĂ©matique qui est au centre de mes propres intĂ©rĂȘts scientifiques, mais aussi ceux d’ s’agit de la monographie d’une villa fouillĂ©e en prĂ©ventif dans la banlieue de Metz, Ă  Grigy » Moselle on notera que cette publication, remarquable dĂ©jĂ  Ă  ce titre, n’est que la seconde monographie de villa gallo-romaine des SupplĂ©ments Ă  Gallia, la premiĂšre Ă©tant sortie il y a plus de 50 ans ! Il s’agissait alors FOUET 1969 ; rééd. 1983 de la publication, volumineuse, de la seule pars urbana ou presque de la villa de Montmaurin Haute-Garonne, objet auparavant d’une longue fouille programmĂ©e
 La monographie de villa fouillĂ©e n’est dĂ©cidĂ©ment pas une spĂ©cialitĂ© de l’archĂ©ologie française, par comparaison avec nos voisins pour les Gaules suisses, belges, luxembourgeois ou allemands ne boudons donc pas notre plaisir, dĂ©jĂ , devant cette de cet ouvrage, GaĂ«l Brkojewitsch, est archĂ©ologue territorial au PĂŽle archĂ©ologie prĂ©ventive de Metz-MĂ©tropole, mais anime aussi un programme de recherche sur l’occupation du sol et les villae de Corse Ă  l’époque romaine. Il est par ailleurs – je le rappelle ici – prĂ©sident de notre Association s’agit ici de la fouille quasi exhaustive de cette villa de Grigy, il est vrai bien plus modeste que la trĂšs grande villa de Montmaurin2 l’ouvrage est ainsi de taille raisonnable 240 p.. Les mĂ©thodes de fouille, d’exploitation des donnĂ©es, ainsi que les connaissances sur les villae gallo-romaines ayant Ă©videmment – et heureusement – quand mĂȘme assez considĂ©rablement Ă©voluĂ© en 50 ans, on imagine les dimensions de publications de monographie de tels Ă©tablissements pour des rang plus Ă©levĂ©s grandes et trĂšs grandes villae, si l’on reste au mĂȘme niveau de documentation. De tels ouvrages en publication classique impression papier ne semblent en vĂ©ritĂ© envisageables aujourd’hui que pour cette catĂ©gorie d’établissements agropastoraux de petit ou moyen dĂ©veloppement, tel que celui de Grigy. Pour les plus grands – du moins s’ils ont Ă©tĂ© fouillĂ©s de maniĂšre assez exhaustive –, sans doute serait-il plus raisonnable et pratique d’envisager une vraie3 publication numĂ©rique, avec en outre accĂšs Ă  part, Ă©galement en ligne, aux bases de donnĂ©es, assurant ainsi l’accĂšs aux indispensables preuves ». Des caractĂ©ristiques – y compris d’accessibilitĂ© – et des qualitĂ©s qui Ă  vrai dire, qu’on le veuille ou non, ne sont pas actuellement ceux des Rapports Finaux d’OpĂ©ration en archĂ©ologie prĂ©ventive. En outre, d’ailleurs, il faut admettre, avec regret, que les moyens aujourd’hui mis en place pour l’archĂ©ologie quant Ă  elle programmĂ©e ne permettraient pas de fouiller dans des dĂ©lais raisonnables quelques annĂ©es et non des dĂ©cennies de tels Ă©tablissements plus ou moins complets
Il s’agit donc ici de la publication d’une fouille prĂ©ventive, ce qui d’ailleurs ne fait qu’ajouter Ă  ses mĂ©rites, quand on sait les longs dĂ©lais et mĂȘmes trop souvent les absences finales de publication de ce type d’intervention dans le paysage actuel tant de l’archĂ©ologie prĂ©ventive que de la publication archĂ©ologique. Ici, l’intervention se situe dans une vaste aire 70 ha diagnostiquĂ©e des abords de l’agglomĂ©ration de Metz ZAC du TechnopĂŽle II voir Fig. 3 qui avait rĂ©vĂ©lĂ© non moins de six sites de diverses pĂ©riodes, ensuite fouillĂ©s, dont celui ici concernĂ© D, apparemment, d’aprĂšs le diagnostic, occupĂ© de La TĂšne Ă  la fin du IVe s., associĂ© Ă  une trame viaire sites D et G avec quelques crĂ©mations sites D, F et G, sans compter le site E qui n’a quant Ă  lui pas encore fait l’objet d’une fouille prĂ©ventive gallo-romain, Ă  env. 200 m de la villa. Ces fouilles se sont closes en 2014 et c’est donc six ou sept ans seulement aprĂšs le rendu du rapport, des dĂ©lais somme toute tout Ă  fait remarquables dans le contexte le fait l’auteur, il est plus qu’anecdotique – au plan historiographique – de rappeler que c’est justement sur les villae de cette citĂ© mĂ©diomatrique qu’avait portĂ© la thĂšse d’Albert Grenier, publiĂ©e en tenu de l’importance de cette publication, il m’est apparu par consĂ©quent nĂ©cessaire d’accompagner mon examen critique d’une prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e des vestiges – surtout immobilier – mis au jour et des analyses et interprĂ©tations qui en sont faites. * Le plan de l’ouvrage est assez classique mais relativement efficient, mĂȘme si, par certains partis pris, il ne facilite pas toujours la comprĂ©hension du lecteur, notamment pour la chronologie et le phasage5 . Il comprend quatre chapitres – chap. I – Le villa de Grigy dans son contexte » naturel, historique et archĂ©ologique, chapitre court, p. 13-20 ;– chap. II – La villa et sa pĂ©riphĂ©rie » prĂ©sentations de la fouille et de ces rĂ©sultats, y compris voirie et ensembles funĂ©raires, beaucoup plus long, p. 21-143 ;– chap. III – Entre restitution de l’environnement et enquĂȘtes sur le mobilier » un titre qui paraĂźt au premier abord un peu alambiquĂ© Ă  mon goĂ»t, pour dire qu’il s’agit de l’analyse des donnĂ©es bio-archĂ©ologiques et mobiliĂšres, p. 145-202 ;– chap. IV – ÉlĂ©ments de synthĂšse » assez court, p. 203-215.Suit une assez abondante bibliographie 13 p. et s’y ajoutent cinq annexes tĂ©lĂ©chargeables en ligne anthracologie V. Bellavia, carpologie V. Bellavia et G. Daoulas, palynologie É. Gauthier, ainsi que le catalogue numismatique complet L. Trommenschlager. ‱ Un Ă©tablissement de rang moyenOn se situe sur le plateau lorrain, au sous-sol marneux, en tĂȘte de vallon d’un petit cours d’eau affluent de la Seille Ă  env. 2 km, proche de la confluence de cette derniĂšre avec la Moselle. On est par ailleurs non loin de Metz-Divodurum, chef-lieu des MĂ©diomatriques, Ă  4 km au notera qu’à moins de 2 km au NNO et Ă  l’ouest, 2 autres petites villae » ont Ă©tĂ© reconnus, dans un secteur au SE de Metz il est vrai particuliĂšrement concernĂ© par l’amĂ©nagement et donc l’archĂ©ologie prĂ©ventive qui en font un secteur assez bien documentĂ© Fig. 10 – par les fouilles prĂ©ventives mais aussi en grande partie grĂące ici aux prospections au sol de Laffite – par ailleurs autour ici du diagnostic prĂ©alable –, dans cette pĂ©riphĂ©rie urbaine cf. Fig. 9 ceci concerne toute cette partie du plateau lorrain au SE de Metz, entre Seille et Nied, montrant ainsi une occupation du sol dense et relativement homogĂšne, avec des Ă©tablissements de rangs variĂ©s, dont quelques grandes villae les plus proches du chef-lieu Ă  plus de 5 km voir LAFFITE 1999 ; NÜSSLEIN et al. 2017.L’établissement Ă©tudiĂ© Fig. 1 se place donc entrer deux axes de voirie Fig. 10 et 11 qui – on l’a dit – ont pu ĂȘtre partiellement Ă©tudiĂ©s, dont au SO la grande voie NO-SE de Metz-Divodurum Ă  Strasbourg-Argentorate ici voie 1 et un tracĂ© ONO-ESE voie 2, empierrĂ©, pour le tronçon vu ici, qui est cependant interprĂ©tĂ© – peut-ĂȘtre un peu imprudemment car alors non au plus court – comme un diverticule raccordant la villa Ă  la voie principale, Ă  l’emplacement supposĂ© d’une grande villa sous le village-mĂȘme de Grigy, au NO. En outre, Ă©galement directement en lien avec la villa, un tronçon d’un troisiĂšme Ă©lĂ©ment de voirie chemin, voie 3, quant Ă  lui NO-SE, a Ă©tĂ© mis au jour. C’est, classiquement, en lien avec ces trois voies qu’ont Ă©tĂ© mis au jour des vestiges funĂ©raires p. 24-48 dĂ©pĂŽts de rĂ©sidus de crĂ©mation et quelques sĂ©pultures isolĂ©es, ainsi qu’une petite nĂ©cropole sans doute familiale dans son enclos, le tout de la pĂ©riode augustĂ©enne Ă  la fin du Ier s. de n. Ăš., et, vu sa proximitĂ©, en lien avec les occupants de la villa pour sa premiĂšre phase d’occupation avant son principal dĂ©veloppement au IIe s. Fig. 1. Plan gĂ©nĂ©ral de la villa de Grigy selon Fig. 2 de la publication. L’établissement lui-mĂȘme est ensuite l’objet de l’analyse des vestiges immobiliers mis au jour p. 48 sqq. son Ă©volution chronologique est proposĂ©e phasage ceci est prĂ©sentĂ© ici d’emblĂ©e comme acquis et il faut donc se reporter au chap. suivant III, beaucoup plus loin, pour avoir Ă  disposition les arguments preuves » de la chronologie proposĂ©e avec la prĂ©sentation analytique du mobilier et donc des Ă©lĂ©ments de datation cĂ©ramique, essentiellement, et monnaies. Ce n’est pas – comme je l’ai suggĂ©rĂ© plus haut – le parti qui a le plus ma faveur, auquel je prĂ©fĂšre une prĂ©sentation intĂ©grĂ©e de la chronologie et des Ă©lĂ©ments matĂ©riels de datation. Telles quelles, chronologie et souvent interprĂ©tations sont ainsi affirmĂ©es sans qu’on puisse avoir simultanĂ©ment les preuves, qui n’interviennent que bien plus tard, et il faut donc entre temps faire confiance concernant les phases d’occupation dĂ©finies et leur place dans le temps ? Cependant, ceci est somme toute prĂ©sentĂ© de maniĂšre satisfaisante et relativement comprĂ©hensible pour le encore d’entrĂ©e que l’arasement apparaĂźt assez important mais non radical cf. profondeur conservĂ©e de la cave IX, d’environ 1,5 m, et niveau d’arasement des piĂšces sur hypocauste Ă  pilettes, et une grande partie des matĂ©riaux de construction des murs ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s, remplacĂ©s par des tranchĂ©es de rĂ©cupĂ©ration. ‱ Les bĂątiments et structures, selon les phasesNB comme annoncĂ©, cette partie sera ici particuliĂšrement dĂ©taillĂ©e, pour permettre de bien comprendre dans son Ă©volution la structuration de l’établissement. Dommage, toutefois, qu’il faille attendre la figure 197, dans le chapitre final de synthĂšse, pour disposer des plans de synthĂšse des trois phases6 . – Phase I Ainsi, l’établissement se dĂ©veloppe, sur un versant Ă  faible pente vers l’est, Ă  partir d’un noyau originel proche Ă  l’ouest du ruisseau, avec un premier bĂątiment bĂąt. 17 il s’agit d’un Ă©difice sur poteaux plantĂ©s, assez vaste et rectangulaire 11,5 x 4,5 m, dont on peut supposer, vu son dĂ©veloppement et surtout son emplacement juste au centre du bĂątiment rĂ©sidentiel de la villa en maçonnerie postĂ©rieure et sur la mĂȘme orientation que celui-ci, qu’il s’agit bien de la rĂ©sidence d’un premier Ă©tat de l’établissement, alors en matĂ©riaux pĂ©rissables, mĂȘme si ceci n’est – Ă  ce stade8 – que trĂšs timidement suggĂ©rĂ©9. Cette phase 1 » – ainsi contemporaine de l’enclos funĂ©raire supra – se poursuit toutefois jusqu’à la fin du Ier s., voire le dĂ©but du IIe s. de n. Ăš., avec deux autres bĂątiments 2 et 3 sur poteaux, des canalisations ?, non dĂ©crites tronçons de fossĂ©s ? et trois plots alignĂ©s, dans lesquels on doit voir des fondations de piliers massifs, possiblement en bois, pour un bĂątiment sans doute important dont le flanc ouest a ensuite Ă©tĂ© dĂ©truit par l’installation de la rĂ©sidence en dur. Il est Ă  noter que des tuiles de type romain ont cependant Ă©tĂ© mises au jour en contexte avec des structures de cette phase, supposant des toitures en dur », mĂȘme si l’on propose ici prĂ©fĂ©rentiellement alors des bardeaux ou tavaillons »10 de pour les Trois Gaules, bien qu’ici assez tardivement, la phase 2 intervient Ă  la fin du Ier – dĂ©but du IIe s. avec la construction sur fondations de pierre d’une vĂ©ritable partir donc de la transition Ier-IIe s., ces constructions en dur » – monumentalisation » p. 57 Ă©tant sans doute un terme excessif – se dĂ©veloppent, cette phase II Ă©tant subdivisĂ©e en deux Ă©tats d’abord IIa avec une cour unique, ou enclos » – de murs – 1, puis IIb avec trois cours enclos 2, 3 et 4, permettant la bipartition du plan entre la partie rĂ©sidentielle11 et celle de service ou d’exploitation. Cependant, pour bien comprendre cette Ă©volution, il faut se reporter aux plans, beaucoup plus explicites, donnĂ©s dans le chapitre final de synthĂšse Fig. 197. À noter que l’enclos 2, le plus Ă  l’ouest, n’est pas dans l’axe gĂ©nĂ©ral de l’établissement mais forme un trapĂšze dĂ©calĂ© sur un axe plus oriental, et prĂ©sente en outre deux entrĂ©es, au nord et au sud, cette derniĂšre, proche de la rĂ©sidence, par une sorte de porche. – Phase II a et b C’est la phase de plein dĂ©veloppement, sur laquelle il faut donc s’ alors que l’établissement, en s’étendant vers l’est, enjambe, avec l’enclos 1 devenant ensuite enclos 4, le talweg du ruisseau SO-NE on note alors un vaste bassin infra, divers bĂątiments trois sur poteaux et un grand C sur fondation de pierre, faisant face Ă  la rĂ©sidence cf. Fig. 41. Au-delĂ  de cet Ă©difice Ă  l’est, un tronçon de fossĂ© rectiligne NS, plus ou moins orientĂ© comme le plan de la villa, doit correspondre Ă  une limite parcellaire bordant de ce cĂŽtĂ© l’ la cour de la partie rĂ©sidentielle, Ă  peu de distance Ă  l’est du grand bĂątiment 1 d’habitation, on a mis au jour un intĂ©ressant dĂ©pĂŽt interprĂ©tĂ© – sans doute Ă  juste titre – comme de fondation, Ă©tabli lors de ces rĂ©novations en pierre de la villa, mĂȘme s’il n’est pas directement associĂ© Ă  un mur mais seulement Ă  une fosse Ă  chaux amĂ©nagĂ©e il est composĂ© de cĂ©ramique dont lampes, de faune alimentaire et des carporestes surtout des cĂ©rĂ©ales indĂ©terminĂ©es, avec du blĂ© nu, de l’épeautre, de l’orge vĂȘtue et de l’avoine, le tout Ă©tant brĂ»lĂ©, datable de la fin du IIe s. L’absence de reste humains crĂ©mĂ©s permet sans doute d’exclure la sĂ©pulture Ă  crĂ©mation d’un individu, possible propriĂ©taire de la villa, vu la position privilĂ©giĂ©e de ce dĂ©pĂŽt, une hypothĂšse qui est toutefois proposĂ©e en logiquement alors aussi phase II qu’est construit l’essentiel du grand bĂątiment rĂ©sidentiel qui barre l’espace entre les enclos 2 et 1-3 p. 66-96. On observe qu’il est sur un axe NS assez sensiblement en dĂ©clinaison ouest par rapport Ă  l’orientation gĂ©nĂ©ral du plan de l’établissement, pourtant plus ou moins axial. Il se dĂ©veloppe sur une superficie somme toute assez modeste, d’environ 525 m2 35 x 15 m, et prĂ©sente un plan simple, avec un alignement de piĂšces entre deux galeries de façades, ouvertes respectivement Ă  l’ouest, vers la cour privĂ©e, et Ă  l’est, vers l’exploitation. Un plan somme toute assez classique, qui se distingue un peu ici d’une part par le dĂ©veloppement assez marquĂ©, tardif, de l’ aile » balnĂ©aire au sud, de l’autre par les constructions en excroissance sur la galerie de façade occidentale privĂ©e celles-ci apparaissent comme le dĂ©veloppement massif des deux pavillons latĂ©raux ainsi que du probable porche central assez monumentalisĂ©, sans doute avec escalier. DĂšs lors, la pertinence de l’évocation de la superbe maquette » votive en pierre de Fontoy faite ici p. 66 et Fig. 60 n’est que partielle, pavillon et porche n’y Ă©tant pas figurĂ©s en avancĂ©e. En revanche, comme sur cet exceptionnel document iconographique, le corps central de logis semble bien comporter ici un Ă©tage profondeur des fondations. À noter que le pavillon » de façade SO piĂšce XVI, appendice », cf. p. 75, Fig. 57-58 comporte une modification postĂ©rieure, consistant en un systĂšme d’hypocauste Ă  canaux rayonnants, soit pour une piĂšce d’habitation chauffĂ©e, soit – pourquoi pas ? – pour le stockage de denrĂ©es nĂ©cessitant une atmosphĂšre sĂšche et contrĂŽlĂ©e en tempĂ©rature cĂ©rĂ©ales
 belle cave est en outre prĂ©sente piĂšce IX Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud de cette demeure, oĂč la piĂšce VII p. 72-73, Fig. 68, la plus vaste, peut sans doute ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme l’espace de rĂ©ception » de la rĂ©sidence, mĂȘme si les sols, disparus, ne permettent pas d’en confirmer l’apparat et si elle comporte divers amĂ©nagements excavĂ©s un four domestique, deux fosses et deux trous de poteaux dont peut-ĂȘtre des rĂ©amĂ©nagements au cours de l’occupation cf. monnaie du IIIe s. dans l’une des fosses, ainsi qu’une longue tranchĂ©e, possiblement sabliĂšre de cloisonnement interne tardive datation du IVe s.. Ces structures correspondent sans doute aux transformations alors nĂ©cessaires lors de l’amĂ©nagement de l’hypocauste Ă  canaux rayonnant dans la piĂšce VIII mitoyenne au sud, qui auparavant recevait donc l’accĂšs escalier Ă  la cave tels rĂ©amĂ©nagements du corps de logis sont notĂ©s Ă  partir de la seconde moitiĂ© du IIIe s., concernant notamment les deux hypocaustes Ă  canaux et une nouvelle configuration de la cave IX drainage, mais aussi l’amĂ©nagement de trois grands espaces piĂšces ? au nord de ce bĂątiment rĂ©sidentiel, dont une seule a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©e en totalitĂ© esp. I, II et III et surtout l’installation au sud d’un ensemble balnĂ©aire piĂšces Xb, XIa et b, XVIII, Fig. 81. Les salles Ă  hypocauste dans ce cas Ă  pilettes sont arasĂ©es sous les sols d’utilisation sur suspensura env. 50 cm conservĂ©s au-dessus de l’area et la quasi-totalitĂ© des pilettes ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es, Ă  quelques exceptions prĂšs en carreaux de terre cuite. Ce petit balneum connaĂźtra deux Ă©tats, avec au moins deux piscines en abside vers l’extĂ©rieur sud, l’une chaude et l’autre froide. Des canalisations d’alimentation en eau ou d’évacuation ont Ă©tĂ© observĂ©es ceci participe des amĂ©nagements hydrauliques observĂ©s, assez complet Fig. 91 et 93, avec une adduction provenant de l’ouest amont et traversant la rĂ©sidence dont pour les balnĂ©aire ? vers le ruisseau Ă  l’est canalisation en bois, avec frettes » en fer, dont un conduit secondaire et alimentant notamment une fontaine dans la cour 3 Ă  l’est du corps de logis. Au centre de la cour-enclos 2 Ă  l’ouest, avec ici quelques fosses sans doute ainsi alimentĂ©es en eau, prĂšs de l’une d’elle, un pot horticole en place est Ă  au confort et au niveau de luxe » de ce corps de logis et de son balnĂ©aire, ils traduisent un rang de nouveau assez modeste de cette villa quelques enduits peints, Ă  dĂ©cor simple, surtout pour ces bains tardifs avec toutefois ici du verre Ă  vitre cf. p. 129, Fig. 147.Entre parties rĂ©sidentielle et d’exploitation, divers amĂ©nagements ont Ă©tĂ© mis au jour. Il s’agit notamment d’un four excavĂ© Fig. 94, situĂ©e au nord de la rĂ©sidence, prĂšs du mur de clĂŽture, et qui connaĂźt plusieurs rĂ©amĂ©nagements de sa fosse de travail, avec un Ă©tat rectangulaire Ă  cinq poteaux, ressemblant Ă  une sorte de fond de cabane », mais qui semble pourtant comblĂ© dĂšs la fin IIe-IIIe . Sa fonction reste indĂ©terminĂ©e, malgrĂ© l’analyse anthracologique rĂ©alisĂ©e four domestique ou de boulanger ? S’y ajoutent, dans les enclos 2 et 3, quatre petits bĂątiments sur quatre et pour l’un d’eux six poteaux, ainsi qu’un alignement de six Ă  la partie agricole et artisanale » p. 93-129, on ne se plaindra pas de la place qui lui est consacrĂ©e dans cette publication, tant sont rares les villae quasi exhaustivement fouillĂ©es oĂč cette partie, pourtant Ă©conomiquement essentielle, ait fait l’objet d’investigations aussi poussĂ©es que la pars urbana ; mais aussi compte tenu du grand intĂ©rĂȘt des vestiges ici concernĂ©s. En phase II, Ă©tat 2, l’enclos-cour 1, Ă  l’est du corps de logis, est assez profondĂ©ment modifiĂ©, avec une subdivision NS sĂ©parant une cour privĂ©e » enclos 3 sans doute en verger, Ă  l’ouest, et une cour de service enclos 4 en lien avec au moins une partie les activitĂ©s de production de l’établissement, un peu raccourcie Ă  l’est mais Ă©largie dans le sens lit du ruisseau, qui traverse cette cour d’exploitation, a aussi fait l’objet d’observations, sur 21 m de long cf. coupe, Fig. 97 il est colmatĂ© de dĂ©pĂŽts naturels, contenant du mobilier d’époque romaine, dont du IIe s. cf. aussi p. 135.Le seul bĂątiment en dur » – hormis le bassin, infra – sur fondations de pierre, aux murs en grande partie rĂ©cupĂ©rĂ©s, est un vaste Ă©difice bĂąt. C, 518 m2, Fig. 98 faisant face Ă  la rĂ©sidence selon un plan plus ou moins axial, Ă  l’extĂ©rieur du mur est de clĂŽture de l’enclos 1 et 4, aprĂšs subdivision en phase II, Ă©tat 2, au-delĂ  du talweg. Il prĂ©sente une large galerie de façade tournĂ©e vers d’établissement O, et une grande piĂšce centrale, flanquĂ©e de part et d’autre de deux plus Ă©troites. La piĂšce principale comporte quelques trous de poteaux et foyers, ainsi qu’un amĂ©nagement fr 788 qui pourrait ĂȘtre un sĂ©choir, avec, Ă  l’extĂ©rieur Ă  l’est, deux trous de forts poteaux pouvant indiquer un porche d’entrĂ©e de ce cĂŽtĂ© extĂ©rieur, et l’on note, Ă  l’intĂ©rieur, une tranchĂ©e de drainage, bien amĂ©nagĂ©e, parallĂšle au mur N de la grande piĂšce. Le plan est atypique et ne permet pas d’en dĂ©duire la fonction de ce vaste bĂątiment il est proposĂ© d’y voir une de ces pseudo-rĂ©sidence », rĂ©plique rĂ©duite du corps de logis principal supra, parfois interprĂ©tĂ©s, de maniĂšre tendancieuse, comme maison du vilicus », et qui peuvent avoir une importante fonction de remise et entretien de l’équipement, de stockage des produits de la ferme et de logement pour les travailleurs agricoles cf. NOUVEL 2016 322-32715 . Plus prĂ©cisĂ©ment, j’observe que cette position, axiale et Ă  l’opposĂ© de la rĂ©sidence Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la cour de service – avec sans doute sa signification symbolique –, voire au-delĂ , est parfois celle des grands greniers reconnus sur certains Ă©tablissements ruraux FERDIÈRE 2019 voir catalogue en ligne, en lien je pense par exemple Ă  la grande villa de Biberist Suisse, canton de Soleure SCHUCANY 2007, avec son grand grenier bĂąt. D de plan plus ou moins comparable, certes dans ce cas avec ses multiples bases de piliers du plancher surĂ©levĂ©. Contre ce bĂątiment, au NO16, une vaste aire empierrĂ©e a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e, sans doute pour faciliter l’accĂšs, au nord, des charriots au diverticule de la voie Metz-Strasbourg supra. Elle est traversĂ©e, en direction du NO, par une canalisation permettant l’évacuation vers le talweg du drainage de ce grand pars rustica » comporte encore deux assez vastes bĂątiments sur poteaux D, E et un troisiĂšme un peu plus modeste H, dont la fonction reste inconnue stockage de denrĂ©es, stabulation ?. Ils sont tous Ă  l’extĂ©rieur de l’enclos 1-4, dont le D au-delĂ , Ă  l’E, du grand bĂąt. C, parallĂšle Ă  celui-ci, les deux autres, curieusement, sur une autre orientation que celle, axiale, de la plus grande part de l’établissement, quasi celle de l’enclos 2 le plus occidental, opposĂ©. On observe Ă©galement, alors Ă  l’intĂ©rieur de l’enclos 1-4, d’autres amĂ©nagements, quant Ă  eux en lien avec l’eau cf. proximitĂ© du lit du ruisseau, pour lesquels les conditions de conservation gorgĂ©e d’eau ont permis la prĂ©servation de bois et autres vestiges vĂ©gĂ©taux, d’un grand intĂ©rĂȘt un puits 1450, Fig. 105, contre le mur de clĂŽture est de cette cour 4, Ă  eau, peu profond 4 m conservĂ©s, parementĂ© en moellons calcaires, condamnĂ© par des rondins refendus de chĂȘne datation dendrochronologique, TPQ de cet abandon du puits, en 162 ± 10 de n. Ăš.. Par ailleurs, on note ici trois cuves carrĂ©es en bois cu. 1465, 1962, 1471, munies de canalisation d’évacuation, voire de captation d’évacuation d’autres structures dont le bĂąt. C la premiĂšre, un peu plus au SO que le puits, a son coffrage assemblĂ© Ă  tenons et mortaises datation dendrochronologique 161 ± 10 de n. Ăš. ; la seconde est comparable mais moins profonde dat. dendro. aprĂšs 180 de n. Ăš. ; la derniĂšre prĂ©sente un coffrage comparable, surmontĂ© d’une margelle monolithique, l’apparentant Ă  un puits dat. dendro. abattage TPQ en 201 de n. Ăš. ; s’y ajoute une quatriĂšme cuve 1488, ou puits peu profond 1,4 m, Ă©galement de section carrĂ©e, quant Ă  lui chemisĂ©e en moellons de pierre, ainsi, de mĂȘme, plus proche du puits que de la cuve ».Surtout, un vaste bassin Fig. 130 se situe en position axĂ©e, Ă  l’extrĂ©mitĂ© est de la cour 1-4, pratiquement Ă  cheval sur le cours du ruisseau. Il est rectangulaire 23,7 x 5,9 m, pour une capacitĂ© de quelques 50 000 litres, ses parois maçonnĂ©es en pierre et son fond entiĂšrement revĂȘtu de planches trĂšs bien conservĂ©es dans ce milieu gorgĂ© d’eau 107 planches de sapin, avec un plancher posĂ© sans lambourdes directement sur une couche d’argile plastique assurant l’étanchĂ©itĂ©. Il prĂ©sente en outre des traces de divisions internes sa datation dendrochronologique est ainsi bien assurĂ©e, avec un abattage en 241 de n. Ăš. Il dispose, dans sa paroi nord, vers l’angle NO, d’une Ă©vacuation canalisation en bois vers une nouvelle cuve 1229 Ă©galement en bois, d’oĂč l’eau pouvait ensuite se dĂ©verser dans le ruisseau par une canalisation en pierre. En revanche, la maniĂšre dont ce bassin a pu ĂȘtre alimentĂ© en eau n’est pas clairement connue, certainement Ă  partir du ruisseau amont, peut ĂȘtre Ă  l’angle SO du bassin, tenu de sa morphologie et de la prĂ©sence de certains mobiliers mĂ©talliques ainsi que des rĂ©sultats des analyses de macrorestes vĂ©gĂ©taux, il est proposĂ© p. 125 et cf. p. 178 d’interprĂ©ter cet Ă©quipement remarquable comme liĂ© Ă  un artisanat portant sur la transformation des fibres vĂ©gĂ©tales ou l’élaboration d’objets en bois ou en sparterie ». Pourquoi pas ? Mais je note toutefois la place privilĂ©giĂ©e ici de ce bassin, dans l’axe de structuration du plan de la villa la distance n’est pas toujours pas grande entre le bassin d’agrĂ©ment » et les viviers Ă  poisson des rĂ©sidences les plus fastueuses, mĂȘme si ici d’eau douce si, Ă  Merbe-le-ChĂąteau Belg. AUTHOM et PARIDAENS 2015 le grand bassin rectangulaire est sans doute bien d’agrĂ©ment, Ă  Molesme Côte-d’Or PETIT, WAHLEN et ARRIGNON 2005, il s’agit bien d’un vivier d’eau douce pour la pisciculture et c’est ainsi qu’est Ă©galement interprĂ©tĂ© le grand bassin – quant Ă  lui non rectangulaire et tout proche du corps de logis – de la villa de Mageroy Belg. ZEIPPEN et HALLEBARDIER 200617. Sans bien sĂ»r affirmer qu’ici il s’agit de cela, en l’absence d’autres tĂ©moignages matĂ©riels en faveur de cette hypothĂšse s’ajoutant Ă  ceux dĂ©jĂ  signalĂ©s dans la partie rĂ©sidentielle, non moins d’onze foyers ou fours ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans cette partie d’exploitation Fig. 143, de formes et tailles diverses. Les interprĂ©tations proposĂ©es, avec quelques Ă©lĂ©ments de comparaison, sont de voir dans ceux circulaires des chaudiĂšres » Ă  chauffer l’eau, dans ceux rectangulaires de possibles fours de fumage ou sĂ©chage, ou plutĂŽt des charbonniĂšres » ? pour la production de charbon de bois, dont l’auteur considĂšre que des grandes quantitĂ©s Ă©taient nĂ©cessaires Ă  l’exploitation. Cependant, selon moi, mĂȘme si des scories ont Ă©tĂ© mises au jour en association avec les aires de travail de ces foyers, le charbon de bois n’est utilisĂ© que pour la rĂ©duction primaire du minerai de fer – activitĂ© ici absente – et le travail de forge utile Ă  l’entretien du matĂ©riel de la ferme peut se suffire de petit bois non transformĂ©18. Je ne suis donc pas convaincu par cette ailleurs, quant aux matĂ©riaux de construction – qui ne prĂ©sentent, pour la partie rĂ©sidentielle comme pour celle d’exploitation, rien de trĂšs remarquable, si ce n’est cette prĂ©sence prĂ©gnante du bois grĂące aux conditions du milieu –, il est sans doute intĂ©ressant de signaler, comme Ă©lĂ©ments rares, trois estampilles sur TCA, tardives p. 129. – Phase III Intervient in fine une phase de rĂ©traction, avec rĂ©cupĂ©ration des matĂ©riaux, aboutissant Ă  l’abandon de la villa p. 129-133. Le mobilier livrĂ© par les tranchĂ©es de rĂ©cupĂ©ration, assez rare, permet de situer au moins cette activitĂ© au IVe, voire au Ve ces tranchĂ©es, peu de structures ou faits sont dĂšs lors attribuables Ă  cette ultime phase dans la piĂšce XI des bains de la rĂ©sidence Ă  hypocauste sur pilettes, quatre petits creusements dans le sol » en tout cas l’area infĂ©rieure, sinon le sol de circulation sur suspensura sont signalĂ©s, dont un trou de poteau. Et des couches de dĂ©molition se sont accumulĂ©es dans les structures les plus profondes, par exemple dans la cave Ă©lĂ©ments de datation, ici aussi, pour un TPQ au Ve s., les salles chauffĂ©es et le praefurnium du et parfois sols sont assez systĂ©matiquement rĂ©cupĂ©rĂ©s, y compris par exemple pour la fontaine de la cour 3. Dans la cour 2, ce que je qualifierais personnellement de vĂ©ritable fond de cabane cf. supra est Ă©tabli Fig. 149, constituĂ© par une excavation plus ou moins rectangulaire 3,5 x 3 m19 Ă  six poteaux, Ă  laquelle se greffe, sur le grand cĂŽtĂ© NNE, une structure de chauffe four domestique ?20 . Cette structure connaĂźt deux Ă©tats dont l’un avec son cendrier, un ensemble que malheureusement le pauvre mobilier recueilli ne permet pas de situer plus prĂ©cisĂ©ment dans cette phase III de l’AntiquitĂ© tardive21. Dans les espaces Ă  vocation agricole ou artisanale, les murs existants bĂąt. C sont aussi alors rĂ©cupĂ©rĂ©s, une partie de la piĂšce IV de cet Ă©difice Ă©tant recouvert d’une couche de gravats, avec Ă©galement des dĂ©pĂŽts de destruction Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord du bĂątiment dont la toiture effondrĂ©e dans la piĂšce 3, ainsi qu’à l’extĂ©rieur au N, dont sur l’aire empierrĂ©e extĂ©rieure22. Ces diffĂ©rentes couches de destruction ont livrĂ© un mobilier relativement abondant, dont des monnaies dont les datations ne sont pas donnĂ©es ici voir plus bas.Seuls deux fosses et un tronçon de fossĂ© sont encore attribuĂ©s Ă  cette ultime phase. Celle-ci ne correspond donc qu’à une frĂ©quentation trĂšs limitĂ©e de l’espace de la villa, notamment en vue de rĂ©cupĂ©rations, les seules traces d’occupation rĂ©elle concernant peut-ĂȘtre l’ex-secteur balnĂ©aire, bien qu’une grande partie du numĂ©raire tardif provienne de la cour centrale 3, surtout au sud en particulier, sols encore conservĂ©s 1865 de l’ex-enclos 1, qui a livrĂ© non moins de 126 monnaies, dont prĂšs de la moitiĂ© en aes 3 des Valentiniens. Ainsi, il est proposĂ© que le temps fort de l’occupation » soit de courte durĂ©e, de la fin du IIIe Ă  la fin du IVe cette phase III est mal dĂ©limitĂ©e au moins pour sa borne initiale aprĂšs la phase cf. supra, par exemple, Ă  propos des fours, on peut considĂ©rer que l’établissement est en tout cas complĂštement dĂ©sertĂ© vers le milieu du Ve s. une chronologie et un phasage relativement flous, pour lesquels on regrette parfois que les attributions des constructions et structures ne soit pas plus explicitement avant que soit abordĂ© les analyses et Ă©tudes de mobilier, la derniĂšre partie du chap. II p. 133-143 est d’abord consacrĂ©e Ă  un retour » sur la chronologie, ainsi d’ailleurs que sur les interprĂ©tations fonctionnelles, de maniĂšre sans doute un peu dĂ©calĂ©e, sans qu’on comprenne bien la raison de cette insertion ici sans doute aurait-on, Ă  mon sens, prĂ©fĂ©rĂ©, pour le suivi et la comprĂ©hension du texte, disposer de cela plus tĂŽt ou en tout cas au fur et Ă  mesure de la prĂ©sentation des structures, avec l’argumentaire de ces datations et interprĂ©tations Ă©ventuellement Ă  rappeler et rĂ©sumer in fine, mais alors dans le chapitre de synthĂšse terminal. Trois phases sont ainsi distinguĂ©es, oĂč la seconde – de plein fonctionnement et la plus longue fin du Ier – mil. du IIIe s. – ne peut ĂȘtre mieux subdivisĂ©e. Ainsi, l’adjonction des bains au corps de logis serait postĂ©rieure Ă  la seconde moitiĂ© du IIIe s. selon notamment des datation 14C sur charbons de bois.Puis c’est au tour de l’interprĂ©tation fonctionnelle des espaces de la villa » d’ĂȘtre rĂ©examinĂ©e23, facilitĂ©e par la bonne conservation d’une partie au moins de l’établissement bains et cour agricole » fonction horticole pour la cour-enclos 3 mise en place au IIIe s. pots horticoles, fontaine et rĂ©seau hydraulique, avec un possible porche dans le cas du le bĂąt. XXIII et non XIII », peut-ĂȘtre du stockage – selon moi trĂšs incertain – pour les bĂąt. XX et XXI, contre les murs de cet enclos, ou encore de possibles latrines pour le XX, le plus proche du corps de logis. Porches d’accĂšs pour l’enclos-cour 2 phase II, Ă  l’ouest, quant Ă  lui sans doute jardin ou verger privĂ©, les deux bĂątiments sur quatre poteaux ne pouvant ĂȘtre clairement proposĂ©s comme petits greniers. La partie orientale, dont l’enclos 4 et au-delĂ  du ruisseau, est quant Ă  elle dĂ©volue aux activitĂ©s productives de la villa. Pour la pars urbana », la prĂ©sence d’un corps de logis prĂ©coce24 phase I sur poteau de bois est donc notable. Sinon, pour la rĂ©sidence en dur », peu de propositions, comme malheureusement souvent, peuvent ĂȘtre faites quant Ă  la fonction des piĂšces, si ce n’est bien sĂ»r pour la partie balnĂ©aire cf. Fig. 152, dont systĂšme de gestion de l’eau peut ici ĂȘtre examinĂ© avec un assez grand dĂ©tail, notons-le, car de telles observations sont rarement possibles. Pour la pars rustica », on renvoie, pour l’interprĂ©tation de dĂ©tail des espaces, au chapitre IV de synthĂšse. On conclut ici, avec quelques comparaisons de plans – rares dans cette rĂ©gion —, Ă  une villa relativement atypique, inclassable en tout cas dans les typologies classiques25. Avec environ 4,9 ha de superficie totale dans son plus grand dĂ©veloppement, cet Ă©tablissement se place quasi Ă  la limite entre grande et trĂšs grande villa selon les bornes dimensionnelles proposĂ©es dans FERDIÈRE et al. 2010 ou encore pour la hiĂ©rarchisation des Ă©tablissements dans AERBA pour la Beauce LELONG 2016 comme le prĂ©cise d’ailleurs bien l’auteur, la villa de Grigy ne peut ĂȘtre classĂ©e parmi les trĂšs grandes villae Ă  pavillons multiples » alignĂ©s. ‱ Analyses et Ă©tudes des mobiliersOn passera plus vite sur ce chap. III, mĂȘme si c’est Ă  juste titre le plus dĂ©veloppĂ© p. 145-202, pour les besoins de l’analyse et des descriptions dĂ©taillĂ©es. En effet, en faisant dĂšs lors le constat de l’excellente conservation du bois et autres restes vĂ©gĂ©taux dans une bonne partie du site, on comprend mieux l’apport de cette documentation aux questions strictement palĂ©oenvironnementales et donc le titre que je jugeais supra un peu alambiquĂ© » de ce une premiĂšre partie p. 145-151 est consacrĂ©e Ă  la reconstitution du paysage contemporain du fonctionnement de cet Ă©tablissement rural, Ă  la gestion forestiĂšre et Ă  l’approvisionnement en bois de la villa, s’appuyant d’une part sur des analyses anthracologique, xylologique, carpologique et palynologique trĂšs heureusement rĂ©alisĂ©es en nombre, de l’autre bien sĂ»r sur l’exceptionnel corpus d’élĂ©ments en bois fourni par le site en termes de palĂ©o-environnement, les deux premiĂšres sĂ©ries d’analyses fournissent des donnĂ©es sur le boisement environnant et les stratĂ©gies d’approvisionnement sur site en bois d’Ɠuvre et combustible, sur la durĂ©e de son diffĂ©rents types d’études permettent aussi d’approcher, ensuite, les productions de l’établissement. Ainsi, diffĂ©rentes espĂšces de blĂ© ont Ă©tĂ© identifiĂ©es blĂ© nu, Ă©peautre et amidonnier mais aussi orge vĂȘtue, millet et avoine, avec des lĂ©gumineuses et condiments, ainsi que quelques fruitiers. Les messicoles sont bien reprĂ©sentĂ©es et confirme la prĂ©sence de cĂ©rĂ©aliculture, et l’on note cf. infra des plantes textiles lin et chanvre. On retient aussi la prĂ©sence de la vigne cultivĂ©e26 . Les espĂšces vĂ©gĂ©tales sauvages montrent, comme il est normal, un milieu humide, ainsi peut-ĂȘtre que des indices de pĂąturages, la prĂ©sence de bĂ©tail Ă©tant confirmĂ©e par des spores de champignons coprophiles des excrĂ©ments d’herbivores. Un paysage environnant en dĂ©finitive variĂ©, avec champs, prairies, bois et zones humides
 L’approvisionnement en bois est tout particuliĂšrement bien documentĂ©, on l’a vu il s’agit surtout du chĂȘne local et du sapin provenant sans doute des Vosges la prĂ©sence abondante de ce dernier taxon – dont les avantages recherchĂ©s sont sans doute techniques –, au dĂ©triment des essences endogĂšnes, est surprenante, et il faut envisager cf. notamment la longueur des planches un acheminement par flottage, par les cours de la Meurthe et/ou de la Moselle. Cet approvisionnement lointain en bois27 peut aussi ĂȘtre dĂ» Ă  un appauvrissement des ressources ligneuses de l’environnement proche de la villa. Les donnĂ©es abondantes du site en ce domaine ont aussi permis d’approcher les techniques de dĂ©bitage, taille et finissage du bois d’Ɠuvre dont traces d’outils.L’étude suivante, des objets de parure, de vĂȘtement et soin du corps, n’apportent – comme souvent – rien de trĂšs original, sinon quelques Ă©lĂ©ments de datation complĂ©mentaires on note cependant, plus rares, une pyxide en os, de la rĂ©sidence, et un peigne en os Ă  traverse triangulaire du Bas-Empire hors stratigraphie. Quant au mobilier domestique proprement dit, il se compose essentiellement, comme Ă  l’habitude, de cĂ©ramique, qui constitue ainsi – avec les monnaies – l’essentiel des mobiliers datant, du dĂ©but du Ier s. de n. Ăš. au milieu du Ve. Elle est ici Ă©tudiĂ©e par horizons », d’abord indĂ©pendants des trois phases finalement identifiĂ©es28 . On note, pour l’ultime phase, un lot assez abondant de sigillĂ©e d’Argonne, aire de production ici assez proche. Verre et piĂšces d’ameublement par exemple, applique en buste de Minerve, ustensiles de cuisine ou de service complĂštent cette sĂ©rie Ă  noter cinq pierres Ă  briquet, artefacts rarement signalĂ©s, avec encore quelques piĂšces d’équipement immobilier – hormis les piĂšces de bois signalĂ©es par ailleurs – huisserie, quincaillerie, dont clouterie
Un dĂ©veloppement important est, comme il se doit, donnĂ© Ă  l’examen des artefacts en lien avec les activitĂ©s Ă©conomiques – parmi ici l’approvisionnement alimentaire, de maniĂšre Ă  mon sens un peu artificielle – de l’établissement p. 173-202. Ceci n’est pas sans occasionner quelques redites, dues aux choix de plan cf. supra, notamment, pour le bois, les donnĂ©es environnementales ». On distingue ainsi d’abord des activitĂ©s artisanales, cependant peut-ĂȘtre, dans certains cas, mal distinguĂ©es des activitĂ©s seulement en lien avec les besoins propres de l’établissement, dont l’entretien du matĂ©riel et de l’équipement, ainsi que les besoins propres Ă  la vie quotidienne des occupants on note une petite production en alliage cuivreux, travail du plomb ici sans doute surtout, selon moi, en lien avec la plomberie » nĂ©cessaire au balnĂ©aire et en gĂ©nĂ©ral Ă  l’hydraulique maintenance, notamment dans la pars rustica » ; petite production d’objets en fer prĂ©sence d’un semi-produit et en tout cas forge d’entretien, ainsi que d’objets en os baguette et Ă©bauche. Mais c’est Ă©videmment le travail du bois qui a ici la part belle, mĂȘme s’il s’agit donc quasi exclusivement des productions nĂ©cessaires au fonctionnement de l’établissement outre les planches et piĂšces de bois dĂ©jĂ  signalĂ©es, quelques objets ont Ă©tĂ© mis ou jour, avec des rebuts de taille. Cependant, les Ă©lĂ©ments en lien avec les activitĂ©s textiles sont mis en exergue peut-ĂȘtre certains amĂ©nagements hydrauliques, possible prĂ©sence de chaudiĂšres pour assouplir par exemple le feutre29 , neuf fusaĂŻoles en plomb d’un type assez rares, prĂ©sence de fibres vĂ©gĂ©tales dans certains analyses bio-archĂ©ologiques supra.Puis sont analysĂ©es les Ă©lĂ©ments en rapport avec les activitĂ©s vivriĂšres », incluant – un peu maladroitement Ă  mon sens – les activitĂ©s productives de l’établissement proprement agropastorales, car il s’agit dans ce cas d’un point essentiel au plan Ă©conomique. On note, dans l’ordre de prĂ©sentation mĂȘlant un peu les deux aspects avec la consommation des occupants, trois clarines ou sonnailles, quelques fragments de meule, du matĂ©riel de pĂȘche et de chasse lests de filet
 Puis vient l’étude archĂ©ozoologique des ossements animaux, qui bien sĂ»r correspondent Ă  l’alimentation carnĂ©e du site plus qu’ils ne sont reprĂ©sentatifs de l’élevage de l’établissement, avec, comme souvent en contexte rural, un corpus modeste en NR, surtout du bƓuf, pour la triade, ainsi que cheval, chien, coq
 seule la prĂ©sence de bĂȘtes de rĂ©forme permettent d’attribuer ces bĂȘtes – surtout des bƓufs – au bĂ©tail du site, mĂȘme si ce doit ĂȘtre le cas pour les porcs et au moins une partie des caprinĂ©s mouton/chĂšvre. Les Ă©tudes archĂ©obotaniques permettent mieux de dĂ©celer certaines productions de l’établissement, avec les cĂ©rĂ©ales mais aussi des lĂ©gumineuses, et une probable arboriculture semble aux activitĂ©s marchandes » – je dirais plutĂŽt les Ă©changes » –, on note un curseur et un poids de balance en plomb, mais l’essentiel ici concerne en fait le monnayage du site non moins de 449 monnaies30 ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es, ce qui constitue en contexte rural un corpus remarquable31 . On note au moins une drachme de Trajan en dĂ©pĂŽt de fondation32 dans un mur de l’état 2 de la rĂ©sidence33 , une bonne part de ce monnayage Ă©tant, comme souvent, plus ou moins antĂ©rieur Ă  leur contexte de dĂ©couverte34 . Cette Ă©tude, assez dĂ©veloppĂ©e, est, trĂšs heureusement, rĂ©alisĂ©e autant du point de vue archĂ©ologique contextes, pouvoir de datation, rĂ©sidualité  que strictement numismatique, une approche intĂ©grĂ©e qui bien heureusement se fait jour depuis quelques annĂ©es dans ce domaine. La rĂ©partition Fig. 191 est assez remarquable, avec une large majoritĂ© des espĂšces dans la partie d’exploitation et non en lien avec la rĂ©sidence35 . Phase II, Ă©tat 2 et phase III confondues, la large majoritĂ© des monnaies sont du Bas-Empire, correspondant surtout sans doute, en fait, Ă  la phase finale de dĂ©mantĂšlement. D’utiles comparaisons sont faites avec le monnayage d’autres villae mĂ©diomatriques. Et l’on note enfin non moins de 38 % de monnayage d’imitation, de nĂ©cessitĂ© », Ă  partir du 3e quart du IIIe encore, concernant le mobilier, quelques piĂšces liĂ©es au transport attelage, harnachement et deux hipposandales dont la prĂ©sence est notable sur un site rural36 , deux jetons de jeu et enfin trois artefacts de caractĂšre cultuel, en alliage cuivreux une clochette, une rouelle et une statuette d’ offrant » ou genius privatus. ‱ La synthĂšse finale Reste Ă  examiner le dernier chapitre IV, concernant la synthĂšse il dĂ©bute par une rĂ©flexion sur l’importante question de l’économie domaniale, que j’ai Ă  plusieurs reprises dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e supra. La complĂ©mentaritĂ© des productions agropastorales37 et artisanales est Ă  juste titre invoquĂ©e ici, en lien bien sĂ»r avec la proximitĂ© de la capitale de citĂ© et son l’artisanat38 , les activitĂ©s sont en tout cas mises en rapport avec le dĂ©veloppement des Ă©quipements hydrauliques du site, en effet remarquable cf. supra les hypothĂšses d’un artisanat de la peau, puis du bois, sont d’abord discutĂ©es, pour ĂȘtre ensuite rejetĂ©es, avec de bons arguments. C’est donc un artisanat du textile qui est retenu. Comme Ă  la lecture d’un prĂ©cĂ©dent article de l’auteur BRKOJEWITSCH 2017, je dois cependant avouer que je ne reste que moyennement convaincu par les arguments avancĂ©s concernant cette derniĂšre interprĂ©tation cf. supra existence trĂšs hypothĂ©tique de chaudiĂšres », avec les certes nombreuses structures de chauffe mises au jour, peut-ĂȘtre en lien avec le systĂšme hydraulique, pour le lavage des textiles et leur production plantes textiles, avec le rouissage ; une activitĂ© d’ailleurs sans doute plutĂŽt urbaine, comme le montrent les sites de comparaisons citĂ©s, qu’ils soient en Italie ou en Gaule villes et agglomĂ©rations ; tĂ©nuitĂ© des arguments archĂ©obotaniques pour la prĂ©sence de fibres textiles vĂ©gĂ©tales, le chanvre pouvant aussi servir Ă  la corderie et le lin Ă  la production d’huile39 
 Sans compter l’absence de nombreux autres indices classiques de tels artisanats, avec seulement une petite partie de la chaĂźne opĂ©ratoire absence de pesons de mĂ©tier Ă  tisser, de cuves de foulage, voire d’amphores Ă  alun
. MĂȘme si, indubitablement, la rĂ©gion et notamment les citĂ©s mĂ©diomatrique, ici, et trĂ©vire, limitrophe, dĂ©veloppaient en effet d’importantes activitĂ©s textiles. Mais ces rĂ©serves sont bien sĂ»r sans rejeter toute activitĂ© textile sur le site, y compris l’éventuelle culture du chanvre et du lin, voire de l’ortie, comme textile mon doute porte sur une production spĂ©cialisĂ©e, prĂ©fĂ©rentielle et c’est la place de l’établissement dans le contexte rĂ©gional qui est examinĂ©, tout d’abord pour ses dimensions et son rang la tentative de mĂ©trologie, avec possible concordances selon les mesures antiques pied, jugĂšre voir Fig. 197, ne me paraissent pas convaincante, comme presque toujours, vu les marges de tolĂ©rance nĂ©cessaires40 
 Ce type de tentative ne devrait pas ĂȘtre, ainsi, une sorte de passage obligĂ©. Quant au statut de la villa, je constate avec un peu de regret qu’ici, la confusion est d’emblĂ©e introduite entre surface exploitĂ©e par un Ă©tablissement donnĂ© et domaine », qui a un sens juridique prĂ©cis et correspond Ă  des entitĂ©s de propriĂ©tĂ© fonciĂšre polymorphes41 dans le cas de cette villa, une grande villa est soupçonnĂ©e au NO, sous le village actuel de Grigy42 , et pourrait ĂȘtre proposĂ©e comme villa centrale d’un vaste domaine et rĂ©sidence du dominus, Ă  moins que ce dernier ne rĂ©side dans le tout proche chef-lieu de citĂ©. Une proposition de surface ici exploitĂ©e Ă  partir de cette villa de Grigy cf. fig. 201, avec des distances entre Ă©tablissements observĂ©es dans ce secteur bien documentĂ© variant de 750 Ă  1000 m et une moyenne de 830 m, est faite ici une analyse spatiale fournit une carte Fig. 201 prĂ©sentant des cercles d’un rayon, ainsi calculĂ©, de 415 m de rayon43 surf. de 54 ha autour de l’épicentre des Ă©tablissement reconnus aux alentours, qui apparaĂźt assez cohĂ©rente, sur le modĂšle par exemple il y a longtemps mis en Ɠuvre pour la rĂ©gion de la ForĂȘt de Hambach, dans la citĂ© de Cologne GAITZSCH 198644 . C’est donc in fine une villa de statut intermĂ©diaire » qui est proposĂ©e. L’auteur ne retient cf. notamment Fig. 202 que grande villa » et petite villa », sans moyenne villa », distinguant cependant les fermes » pour les plus petits Ă©tablissements, la petite villa » correspondant donc plus ou moins Ă  celle moyenne » pour les Ă©tablissements agropastoraux on dispose d’autres hiĂ©rarchisations, plus larges et peut-ĂȘtre plus opĂ©rantes, s’inspirant surtout de celle – certes dĂ©jĂ  ancienne – d’Archaeomedes 1998, puis par exemple de celle de C. Gandini pour le Berry 2008. ‱ En conclusion de ce compte-renduEn dĂ©finitive, au sortir de l’examen approfondi de cet ouvrage, ma principale critique – de forme plus que de fond, en l’occurrence – est sans doute minime et en tout cas pĂ©riphĂ©rique » elle concerne la lisibilitĂ© », par le lecteur, au fil du texte, de la chronologie et du phasage du site. Il ne s’agit pas de reprocher Ă  l’auteur de n’avoir su dater toutes les structures, faits et US, car on sait bien que ce type de site ne fournit que rarement suffisamment de mobilier datable pour le permettre aisĂ©ment45 . Mais il s’agit plutĂŽt d’une question de prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale, et donc de plan de l’ouvrage. Dans ce cas, je pense que d’une part les mobiliers – en tout cas ceux datant – auraient eu avantage Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©s au fur et Ă  mesure de la prĂ©sentation des faits bĂątiments, structures
 mis au jour et, ainsi, les datations – plus ou moins prĂ©cises – proposĂ©es en mĂȘme temps que leur contexte de dĂ©couverte tout ceci est ici regroupĂ© dans un chapitre distinct chap. III. De telle sorte que, dans certains cas, sans qu’on comprenne bien selon quelle logique les datations avancĂ©es sont fournies pour certaines structures sans argumentaire en mĂȘme temps que celles-ci, alors qu’il faut attendre, pour d’autres, les paragraphes finaux du chap. II retour sur la chronologie ». Il en ressort pour le lecteur, dans ce domaine de la chronologie, une impression gĂ©nĂ©rale d’incertitude et de flou
Mais cette rĂ©serve est certainement assez nĂ©gligeable face Ă  cette belle publication, pour laquelle mes critiques de dĂ©tail comptent peu en vĂ©ritĂ©. Il est intĂ©ressant de mettre en regard cet ouvrage avec un autre, publiĂ© presque en mĂȘme temps et Ă©galement monographie de villa gallo-romaine je veux parler de la publication de la villa de Montcaret Dordogne BERTHAULT 2020, dont le parti est assez fondamentalement diffĂ©rent pour, il est vrai, une probable trĂšs grande villa dans ce cas, seule la partie rĂ©sidentielle, fouillĂ©e, ou presque, est Ă©tudiĂ©e, avec des prĂ©occupations en l’occurrence bien moins pour les aspects Ă©conomiques et de production que sociales, de prestige et architecturales46 ; et dans ce cas une publication entiĂšrement en ligne47 . La prĂ©sente rĂ©alisation – pour la villa lorraine de Grigy – valait donc bien, Ă  mon sens, un examen attentif et l’assez long compte-rendu, trĂšs globalement ainsi positif et – au moins implicitement – Ă©logieux, que je lui consacre ici. Cette publication rĂ©pond pleinement aux attentes d’une telle monographie d’établissement agropastoral, sans Ă©luder les questions ni oublier tel ou tel aspect des nombreuses thĂ©matiques vers lesquelles s’ouvre une telle fouille exhaustive. Et les hypothĂšses alternatives sont discutĂ©es en argumenter avant de s’orienter, comme on l’attend, vers une interprĂ©tation privilĂ©giĂ©e, sans quand mĂȘme trop glisser in fine vers les certitudes
Et, encore une fois – et ceci non plus n’est certainement pas une critique pour cette monographie en particulier mais un constat amer sur le paysage actuel de la publication archĂ©ologique –, cette finalement assez modeste villa aurait-elle fait l’objet d’une aussi importante publication monographique, dans une collection prestigieuse, si elle n’avait pas prĂ©sentĂ© un caractĂšre exceptionnel, par certains aspects au moins, d’une part, le dĂ©veloppement de ces activitĂ©s artisanales et, de l’autre, surtout sans doute, la prĂ©sence de structures et mobiliers en bois aussi remarquablement conservĂ©s ? Pourtant, on a besoin48 , pour faire avancer les connaissances en la matiĂšre, de monographie d’établissement ruraux gallo-romains plus classique – voire aussi beaucoup plus modestes –, fouillĂ©s en nombre – parfois exhaustivement – Ă  l’occasion d’interventions en archĂ©ologie prĂ©ventive de ces vingt derniĂšres annĂ©es l’accent mis sur les Ă©tablissements plutĂŽt exceptionnels ou particuliĂšrement remarquables, Ă  un titre ou a un autre49 , fausse en effet notre perception globale de cette composante fondamentale des campagnes et de l’économie des Gaules50 . Bibliographie AERBAAtlas des Ă©tablissements ruraux de la Beauce antique, en ligne Archaeomedes 1998Archaeomedes – Des oppida aux mĂ©tropoles – ArchĂ©ologues et gĂ©ographes en vallĂ©e du RhĂŽne, coll. “Villes”, Anthropos/Economica, Paris, 280 p. AUTHOM et PARIDAENS 2015Authom N. et Paridaens N. – La villa gallo-romaine du “Champ de Saint-Éloi” Ă  Merbes-le-Château, coll. Études et Doc., Archéologie, 30, Départ. du Patrim. du Serv. public de Wallonie/Centre de Rech. en Arch. et Patrim. de l’ULB, Namur, 396 p. BERTHAULT 2020Berthault Fr. dir. – La villa gallo-romaine de Montcaret Dordogne. Une villa et son environnement dans le sud-ouest de la Gaule, coll. DAN, 1, Ausonius Ă©d., Pessac/Bordeaux, 332 p., en ligne pdf tĂ©lĂ©chargeable BRKOJEWITSCH et al. 2014Brkojewitsch G., MarquiĂ© S., Daoulas G., Remor de Oliveira G., Jouanin G., Garnier N., Brunet M., Sedlbauer S., Tegel W., Cantin N., Thirion-Merle V. – La villa gallo-romaine de Grigy Ă  Metz Ier s. apr. – Ve s. apr. caractĂ©risation fonctionnelle des structures et identification des activitĂ©s artisanales, Gallia, 71-2 261-306. BRKOJEWITSCH et al. 2017Brkojewitsch G, Sedlbauer S., Tegel W., Morel A., Brunet M. – Les structures artisanales de la villa de Grigy Ă  Metz Moselle apport de l’analyse morphologique des Ă©quipements et de l’étude du mobilier mĂ©tallique Ă  la caractĂ©risation fonctionnelle des structures artisanales de la pars rustica, in TrĂ©ment F. dir. – Produire, transformer et stocker dans les campagnes des Gaules romaines, Actes du colloque international AGER XI Clermont-Ferrand, 11-13 juin 2014, Suppl. Ă  Aquitania, 38, Bordeaux 731-756. FERDIÈRE 2019FerdiĂšre A. – De nouvelles formes de stockage de cĂ©rĂ©ale Ă  l’époque romaine en Gaule quels changements, avec quels moteurs ?, in Martin St. dir. – Rural granaries in Northern Gaul 6th century BCE – 4th Century CE. From Archaeology to Economic History, Ser. Radboud Stud. in Humanities, Leyde/Boston, Brill 73-106 bibliogr. en fin de vol. et catalogue en ligne en lien. FERDIÈRE et al. 2010FerdiĂšre A., Gandini C., Nouvel P. et Collart – Les grandes villae Ă  pavillons multiples alignĂ©s » dans les provinces des Gaules et des Germanies rĂ©partition, origine et fonctions, Rev. Arch. de l’Est, 59 357-446. FOUET 1969Fouet G. – La villa gallo-romaine de Montmaurin Haute-Garonne, 20e Suppl. Ă  Gallia, CNRS, Paris, 392 p., 157 Fig., LXXI Pl. rééd. 1983. GAITZSCH 1986Gaitzsch W. – Grundformen römischer Landsiedlung im Westen der CCAA, Bonner Jahrb., 186 397-427. GANDINI 2008Gandini C. – Des campagnes gauloises aux campagnes de l’AntiquitĂ© tardive la dynamique de l’habitat rural dans la citĂ© des Bituriges Cubi IIe s. av. – VIIe s. ap. 33e Suppl. Ă  la Rev. Arch. du Centre de la France, Tours, 511 p. + 1 CDRom XIII Ann.. GRENIER 1906Grenier A. – Habitations gauloises et villas latines dans la cité des Médiomatrices. Étude sur le développement de la civilisation gallo-romaine dans une province gauloise, H. Champion, Paris, 198 p. LELONG 2016Lelong A. – Atlas des fermes et villae gallo-romaines de Beauce », PCR 2015-2018
, Blog AGER en ligne texte, 2 p. 1 Fig. + 2 Ann. notices, 13 p., 11 Fig. LAFFITE 1999Laffite – L’occupation du sol en milieu rural à l’époque gallo-romaine entre la Seille et la Nied française, Les Cahiers Lorrains, 3 259-274. NOUVEL 2016Nouvel P. – Entre ville et campagne. Formes de l’occupation et Ă©lites gallo-romaines dans le Centre-est de la Gaule. Apport de 20 annĂ©es de prospections et de fouilles archĂ©ologiques, MĂ©moire d’habilitation à diriger des recherches, UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©, Besançon, vol. 3, 478 p. consultable Ă  l’Univ.. NÜSSLEIN et al. 2017NĂŒsslein A., Bernigaud N., Boulanger K., Brkojewitsch G., Daoulas G., Georges-Leroy M., Meyer N., Ritz S. – La Lorraine, in REDDÉ 2017b 499-601. PETIT, WAHLEN et ARRIGNON 2005Petit, C., Wahlen P. et Arrignon J. – Le bassin gallo-romain de Molesme Côte-d’Or questions et perspectives de recherche sur les viviers antiques d’eau douce, in Ch. Petit dir. – Occupation et gestion des plaines alluviales dans le Nord de la France de l’âge du Fer à l’époque gallo-romaine, Actes de la table-ronde de Molesme 17-18 sept. 1999, Ann. Litt. Univ. 786, SĂ©r. “Environn., Soc. et Arch.”, 8, Presses Univ. Besançon 47- 61. PEYTREMANN 2003Peytremann É. – ArchĂ©ologie de l’habitat rural dans le Nord de la France du IVe au XIIe siĂšcle, 2 vol., MĂ©m. AFAM, St-Germain-en-Laye, 453 + 442 p. REDDÉ 2017aReddĂ© M. – Fermes et villae romaines en Gaule chevelue. La difficile confrontation des sources classiques et des donnĂ©es archĂ©ologiques, Annales, Hist., Sciences sociales, 72-1 47-74. REDDÉ 2017bReddĂ© M. – Gallia Rustica. 1 – Les campagnes du Nord-est de la Gaule, de la fin de l’âge du Fer à l’AntiquitĂ© Tardive, MĂ©m. 49, Ausonius éd., Bordeaux, 867 p. REDDÉ 2018ReddĂ© M. – Gallia Rustica. 2 – Les campagnes du Nord-est de la Gaule, de la fin de l’ñge du Fer Ă  l’AntiquitĂ© Tardive, MĂ©m. 50, Ausonius Ă©d., Bordeaux, 717 p. SCHUCANY 2007Schucany C. – Die römische Villa von Biberist-Spitalhof/SO Grabungen 1982, 1983, 1986-1889. Untersuchungen im Wirtschaftsteil und Überlegungen zum Umland, Remschalden, Verlag Bernhard Albert Greiner Ausgrabungen und Forschungen, 4, 3 vol., 983 p., Figs, 121 + 2 Pls h. t. TROMMENSCHLAGER et BRKOJEWITSCH 2016Trommenschlager L. et Brkojewitsch G. – La circulation monĂ©taire dans les villae mĂ©diomatriques analyses mĂ©thodologiques, numismatiques et archĂ©ologique, in Martin S. dir. – Monnaies et monĂ©tarisation dans les campagnes de la Gaule du Nord et de l’Est, de l’Âge du Fer Ă  l’AntiquitĂ© tardive, Ausonius, Bordeaux coll. Scripta Antiqua, 91 121-142. TROMMENSCHLAGER et al. 2016Trommenschlager L., Brkojewitsch G., Legagneux M. et MarquiĂ© S. – Le monnayage issu de phases de dĂ©mantĂšlement un cas complexe Ă  interprĂ©ter, Journ. of Arch. Numismatics, 5-6 95-110. ZEIPPEN et HALLEBARDIER 2006Zeippen L. et Halbardier B. – La villa de Mageroy Ă  Habay-la-Vieille Belg. et la pisciculture, in Brulet L. dir. – La Belgique romaine, Dossiers Arch. et Sciences des Origines, 315 76-77. Laboratoire ArchĂ©ologie et Territoires, UMR CITERES, Tours ; ferdiere [at] [↩]Dont seule la partie rĂ©sidentielle, de prestige, a fait l’objet de la monographie parue. [↩]Je veux dire par rapport Ă  ce que sont, en tout cas actuellement, les RFO. [↩]À noter d’ailleurs que cette villa avait, dĂšs la fin de la fouille ou presque, fait l’objet d’une premiĂšre publication, prĂ©liminaire BRKOJEWITSCH et al. 2014, ainsi que ses structures artisanales BRKOJEWITSCH et al. 2017 ; en revanche, la rĂ©fĂ©rence bibliographique du RFO concernĂ© 5 vol. semble manquer en bibliographie finale, ainsi d’ailleurs que dans celle de l’article de 2014. [↩]Avec les Ă©tudes de mobilier, dont datant, ainsi rejetĂ©es en chap. IV. [↩]On aurait aimĂ©, pour une meilleure comprĂ©hension de l’évolution de l’établissement, disposer de ces plans en dĂ©but d’exposĂ© concernant successivement chacune ses phases, ou encore, au pire, Ă  la reprise de la chronologie, p. 133-138. [↩]Notons que, en tout cas pour cette premiĂšre partie, la mise en page des figures par rapport au texte qui les concernant ne facilite pas la comprĂ©hension du lecteur, car elles en sont pour la plupart Ă©loignĂ©es, parfois de plusieurs pages
 [↩]En revanche clairement prĂ©sentĂ© comme tel dans le chapitre final de synthĂšse. voir infra, sur les phases du site. [↩]Cf. p. 57, avec cependant une possible fonction domestique proposĂ©e pour le bĂąt. 3, avec la dĂ©couverte de carporestes carbonisĂ©s de lĂ©gumineuses lentille et cĂ©rĂ©ales orge cf. p. 53 dans un de ses trous de poteaux pourquoi pas plutĂŽt le stockage ? [↩]Cf. p. 57 ce terme, indiquĂ© ici sans guillemets, est, dans l’Est de la France et Suisse romande, le synonyme vernaculaire de bardeau ». [↩]J’utilise ici ce terme, comme celui de partie d’exploitation » ou de service » de prĂ©fĂ©rence Ă  ceux latins de pars urbana et pars rustica, qui me paraissent aujourd’hui trop connotĂ©s, culturellement et historiquement. [↩]Cette proposition est ici de moi. [↩]En l’absence d’indication des n° d’enclos et/ou des n° de faits, notamment, le lecteur a du mal Ă  localiser certaines structures sur les plans fournis pour la description de ce systĂšme hydraulique p. 86-88, Fig. 91 et 93. D’ailleurs, p. 138, on signale quelques pots horticoles » et non un seul. [↩]Voir cependant une autre structure de ce type, infra, quant Ă  elle tardive, pour l’état 2. [↩]Cette rĂ©fĂ©rence dans l’ouvrage examinĂ© ici cf. p. 96-97. [↩]Et non NE comme indiquĂ© dans le texte p. 97. [↩]Dans l’optique d’une interprĂ©tation comme bassin-vivier Ă  poissons – une hypothĂšse qui n’est pas ici discutĂ©e au fond –, je renverrai Ă  la prĂ©sence de plombs de lest de filet de pĂȘche, que pourraient d’ailleurs ĂȘtre aussi ces curieuses fusaĂŻoles » en plomb signalĂ©es plus loin. [↩]À noter d’ailleurs que le travail du fer n’est pas signalĂ© dans l’article prĂ©cĂ©dent de l’auteur BRKOJEWITSCH 2017 concernant spĂ©cifiquement les activitĂ©s artisanales de la villa. [↩]Une coquille », p. 131, indique 3,5 x 30 m ». [↩]Chose connue pour d’assez nombreux fond de cabanes classiques de l’AntiquitĂ© tardive et du haut Moyen Âge sur ceux-ci, voir par exemple PEYTREMANN 2003. [↩]Compte tenu de l’absence de mobilier datant dans l’une comme dans l’autre, on ne comprend d’ailleurs pas bien pourquoi cette structure est attribuĂ©e Ă  la phase III tardive alors que l’autre 1199, p. 91 et Fig. 94, cf. ici plus haut l’était Ă  la phase II, plutĂŽt du Haut-Empire. On indique d’ailleurs p. 137 que l’exacte contemporanĂ©itĂ© de ces fours de la phase II est difficile Ă  dĂ©montrer mais que leur remplissage est globalement attribuable au IVe s. [↩]Ce qui tendrait Ă  montrer qu’au moins ici, des sols d’occupation/utilisation, de niveau, pouvaient ĂȘtre au moins en partie conservĂ©s, ce qui paraĂźt curieux vu l’important arasement global apparent du site, ainsi que l’absence de mobilier dĂ©posĂ© sur ces sols en tout cas non signalĂ©. [↩]Sans renvoi aux plans utiles alors, pour une meilleure comprĂ©hension du lecteur. [↩]Pour lequel est utilisĂ© le terme d’aedificium, selon CĂ©sar BG et l’usage fait ensuite de ce vocable latin pour dĂ©signer une ferme gauloise parfois alors dite ferme indigĂšne », par Albert Grenier et d’autres Roger Agache, ce qui me paraĂźt inappropriĂ©, compte tenu notamment de la signification trĂšs polyvalente de celui-ci en latin voir Ă  ce sujet plusieurs de mes Chroniques rurales » de la RACF. [↩]Auxquelles je n’accorde personnellement qu’un faible crĂ©dit heuristique, comme j’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de l’écrire, beaucoup ne portant d’ailleurs que sur la partie rĂ©sidentielle je leur prĂ©fĂšre des systĂšmes de hiĂ©rarchisation par rang » des Ă©tablissements agropastoraux, fondĂ©s sur des critĂšres plus diversifiĂ©s que la seule surface, qui ne sont Ă©voquĂ©s dans cet ouvrage qu’en fin de conclusion [↩]On est dans la vallĂ©e de la Moselle ! [↩]Qui incidemment, notons le ici, va Ă  l’encontre de l’hypothĂšse d’un artisanat du bois particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© comme production de rapport de l’établissement. [↩]Je ne ferai pas ici de commentaire sur cette approche cĂ©ramologique qui ne me convainc pas toujours, comme j’ai eu l’occasion de l’écrire ailleurs. [↩]Ceci peut-ĂȘtre un peu tirĂ© par les cheveux »  [↩]Dont 7 gauloises ou de la RĂ©publique et 8 mĂ©diĂ©vales. [↩]DĂ©couvertes en grande partie, ce qui est notable car bĂ©nĂ©fique, grĂące Ă  l’usage assez systĂ©matique du dĂ©tecteur de mĂ©taux, une pratique heureusement de plus en plus courante dans ce type de contexte. [↩]Un autre dĂ©pĂŽt de ce type est soupçonnĂ© sans ĂȘtre certain, hormis bien sĂ»r le dĂ©pĂŽt de fondation », non monĂ©taire, signalĂ© plus haut Ă  proximitĂ© de la rĂ©sidence. [↩]Pourtant signalĂ© pour la Phase II, Ă©tat 1 p. 192. [↩]On se reportera, pour le monnayage de ce site, Ă  des publications antĂ©rieures TROMMENSCHLAGER et BRKOJEWITSCH 2016 ; TROMMENSCHLAGER et al. 2016. [↩]Bien que ceci ne soit pas commentĂ©. [↩]Sans doute due Ă  la proximitĂ© de plusieurs voies, notĂ©e supra. [↩]Terme plus explicite, que prĂ©fĂšre Ă  agricole » lato sensu utilisĂ© dans cet ouvrage. [↩]J’ai discutĂ© plus haut de la pertinence de ce terme, entre activitĂ© de maintenance de l’établissement et production destinĂ©e au marchĂ© extĂ©rieur. [↩]Auxquelles il est proposĂ© d’ajouter l’ortie, ainsi que, pour la sparterie, le noisetier, le saule et l’érable. [↩]Ainsi que la variabilitĂ©, dans le dĂ©tail de leurs mesures, des unitĂ©s antiques la Fig. 197 suffit d’ailleurs Ă  monter le peu de concordances rĂ©ellement existantes. [↩]Un fonds-fundus ou praedium pouvant par exemple comporter plusieurs exploitations, aux terres mitoyennes ou non ; et d’ailleurs le propriĂ©taire rĂ©sidant ou non. Ce qui n’empĂȘche pas chaque unitĂ© de production de disposer de son propre territoire d’exploitation, et, dĂšs lors, de permettre la modĂ©lisation des territoires exploitĂ©s. [↩]À laquelle la mĂȘme superficie de territoire est pourtant accordĂ©e sur la carte Fig. 201, point 3. [↩]Et non de diamĂštre », comme indiquĂ© par erreur p. 209. [↩]RĂ©cemment remis dans la lumiĂšre par REDDÉ 2017a 69-70 citation ici non de moi mais de l’auteur. [↩]S’y ajoutent ici de prĂ©cieuses datations dendrochronologiques, assez nombreuses, compte tenu de la prĂ©sente de tous les bois conservĂ©s, ainsi que quelques 14C sur charbons de bois, sur s’autres faits assez judicieusement sĂ©lectionnĂ©s. [↩]OĂč, incidemment, je note une tentative, assez vaine Ă  mon sens, de dĂ©finition des limites topographiques du domaine » associĂ©. [↩]Dans une nouvelle collection DAN, chez Ausonius consacrĂ©e Ă  ce type de publication numĂ©rique, dont la naissance est Ă  saluer cf. mon introduction, supra. [↩]Également, bien sĂ»r, et en publiant Ă©videmment aussi ceux plus exceptionnels, toujours ruches en informations. [↩]Ici par la conservation des bois et restes vĂ©gĂ©taux, pour une villa somme toute modeste. [↩]Comme on peut notamment le constater Ă  l’examen des deux gros volumes rĂ©cemment publiĂ©s sur les campagnes de la Gaule du nord-est issus du programme Rurland REDDÉ 2017b et 2018. [↩] AucƓur d'un jardin mĂ©diterranĂ©en, cette villa semble avoir traversĂ© les siĂšcles. Passez un sĂ©jour inoubliable en pleine "Rome Antique" DerriĂšre ses imposantes colonnes, la Villa Gallo-Romaine dont l’architecture de cette imposante structure de l’AntiquitĂ© s’inspire des forums romains, vous invite dans son univers unique ! DonnĂ©es SeLoger June 2022 Rue Prix moyen au mÂČ Prix bas Prix haut Traverse de la Villa Romaine 5456 € 4873 € 6069 € N'oubliez pas, le prix dĂ©pend aussi de son Ă©tat ! DĂ©tail des prix de vente des appartements au mÂČ Traverse de la Villa Romaine Prix moyen des appartements au mÂČ dans Traverse de la Villa Romaine Rue Prix bas Prix moyen Prix haut Traverse de la Villa Romaine 4821 € 5411 € 5898 € Moyenne Ă  Campagne Ouest 5323 € Prix de l’immobilier aux alentours de Traverse de la Villa Romaine Rue Prix mÂČ moyen Mazenod-Bellevue-Saint Donat-Banon 4772 €/mÂČ Cles Thermes-Cordeliers 4922 €/mÂČ Bois de l'Aune-La Galice 3696 €/mÂČ Plateau de Puyricard-La TrĂ©varesse 5681 €/mÂČ Grand Sud- Aix la Duranne 4569 €/mÂČ DĂ©tail des prix de vente des maisons au mÂČ Traverse de la Villa Romaine Prix moyen des maisons au mÂČ dans Traverse de la Villa Romaine Prix bas Prix moyen Prix haut 4956 € 5781 € 6861 € Moyenne Ă  Campagne Ouest 5323 € Prix de l’immobilier aux alentours de Traverse de la Villa Romaine Rue Prix mÂČ moyen Mazenod-Bellevue-Saint Donat-Banon 5907 €/mÂČ Cles Thermes-Cordeliers 6031 €/mÂČ Bois de l'Aune-La Galice 4685 €/mÂČ Plateau de Puyricard-La TrĂ©varesse 5321 €/mÂČ Grand Sud- Aix la Duranne 5232 €/mÂČ Les professionnels Traverse de la Villa Romaine note 131 avis CATHERINE SERR IMMOBILIER Contacter l'agence note 111 avis ERA-Agence du comtĂ© d'AIX Contacter l'agence note 112 avis Mon Office Immobilier - Pays d'Aix Contacter l'agence note 55 avis Tendances du marchĂ© immobilier dans le quartier Aix-en-Provence Quelques chiffres sur le marchĂ© Aix-en-Provence Rue Biens sur le marchĂ© Vendu sur 12 mois Traverse de la Villa Romaine Les logements dans le quartier Aix-en-Provence Nombre de logements 5598 RĂ©sidence principale 4732 % RĂ©sidence sĂ©condaire 521 Les derniers biens Ă  vendre dans le quartier Aix-en-Provence Description Prix Maison 5 piĂšces 96 mÂČ Vindelle 215000€ Maison 5 piĂšces 165 mÂČ AngoulĂȘme 385000€ Appartement 2 piĂšces 40 mÂČ Paris 17Ăšme 420000€ Appartement 2 piĂšces mÂČ Boulogne-Billancourt 346000€ Appartement 4 piĂšces 91 mÂČ Versailles 730000€ Appartement 3 piĂšces 77 mÂČ Boulogne-Billancourt 547000€ Evolution du marchĂ© immobilier d'Aix-en-Provence ce que les acheteurs cherchent Type de bien Appartement 52% Maison 47% Autres types de bien loft, hĂŽtel, chĂąteau, terrain... 1% Nombre de piĂšces Studio 7 % 2 piĂšces 18 % 3 piĂšces 20 % 4 piĂšces 24 % 5 piĂšces et + 31 % Surface minimum 100mÂČ 33 % Voisinage Composition du foyer CĂ©libataires 40 % Couples 33 % Familles 27 % Vie de quartier Transports 26 arrĂȘts Education 3 Ă©tablissements Quartier 25 commerces Population Total habitans 10380 Habitans par km2 701 Superficie en km2 15 Âge moyen Age mĂ©dian 45 - de 25 ans 26 % + de 25 ans 74 % Revenu moyen annuel par foyer 26064 Emploi et chĂŽmage Actifs -30 ans 4 % Actifs 50 % chercheurs d'emploi 3 % Lasituation de la ville de Lyon au confluent du RhĂŽne et de la SaĂŽne, Ă  mi-distance du Nord et du Midi, a sans aucun doute beaucoup influencĂ© son destin au cours des siĂšcles. La villa a au cours du temps eu un destin remarquable qui de simple bourgade gauloise, l'a amenĂ© Ă  ĂȘtre une capitale romaine florissante puis burgonde. l'essentiel D’ici Ă  quelques semaines, l’Inrap dĂ©marrera des fouilles prĂ©ventives sur deux hectares situĂ©s dans la zone d’activitĂ© trĂšs prisĂ©e de Pamiers. En cas de dĂ©couverte majeure, le terrain sera gelĂ©. Et sinon, des entreprises pourront s’y installer. Est-ce que Gabrielat abrite une villa gallo-romaine ? La question se pose alors que des fouilles dĂ©marreront dans le courant du premier trimestre 2022 sur deux hectares situĂ©s non loin des ateliers Maestria. En 2005 puis en 2009, l’Institut national de recherches archĂ©ologiques prĂ©ventives Inrap avait dĂ©jĂ  balisĂ© le terrain puisque la communautĂ© de communes envisageait d’y implanter la zone d’activitĂ© que l’on connaĂźt. À l’époque, les professionnels avaient exhumĂ© une nĂ©cropole Ă  incinĂ©ration datĂ©e d’entre la fin du Ier siĂšcle et le IIe siĂšcle. Une petite quinzaine de tombes Ă©taient alors mises Ă  jour. Mais selon les estimations, elles pourraient s’élever Ă  une centaine. Du matĂ©riel funĂ©raire Ă©tait alors dĂ©couvert. Depuis, cĂ©ramiques, amphores, bracelets en bronze, perles et flacons de verre ont Ă©tĂ© placĂ©s au centre de conservation de Tarascon-sur-AriĂšge. Mais est-ce que le sous-sol renferme plus encore que ces vestiges qui ont dĂ©jĂ  traversĂ© les affres du temps dans un trĂšs bon Ă©tat de conservation ? Les opĂ©rations qui s’apprĂȘtent Ă  dĂ©marrer pour une durĂ©e d’environ six mois devraient permettre d’en savoir plus. "On a besoin d’analyses plus poussĂ©es. Des points de sondage ont Ă©tĂ© dĂ©finis en fonction du schĂ©ma d’implantation et l’Inrap doit en vĂ©rifier l’intĂ©rĂȘt archĂ©ologique", note Alain Rochet, prĂ©sident de la communautĂ© de communes des Portes d’AriĂšge-PyrĂ©nĂ©es CCPAP qui est propriĂ©taire de l’un des deux hectares Ă  fouiller. L’autre appartenant Ă  BenoĂźt Maes, dirigeant de Maestria. Bien sĂ»r, Alain Rochet regrette "le temps perdu" par le passĂ©. "On ne peut pas laisser ainsi un terrain en friche. S’il y a un intĂ©rĂȘt patrimonial, on fera ce qu’il faut. Dans le cas contraire, cela redeviendra une parcelle comme les autres oĂč une ou deux entreprises pourront s’installer", poursuit le maĂźtre des lieux qui sait pertinemment que cette zone d’activitĂ© est trĂšs attractive. Un lien avec La Monge ?Selon l’historien Louis Claeys, il n’est pas exclu que la nĂ©cropole dĂ©couverte en 2005 ait un lien avec la toute proche ferme de La Monge qui a un accĂšs direct Ă  l’AriĂšge, ce qui facilitait donc le commerce. Pour l’heure, il ne s’agit que de spĂ©culations mais si la thĂšse d’une villa gallo-romaine Ă©tait confirmĂ©e, ce pourrait ĂȘtre une dĂ©couverte majeure. La plupart des ensembles de ce type Ă©tant situĂ©s Ă  l’est de l’Occitanie. Quand les PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises sont plus gĂ©nĂ©ralement associĂ©es Ă  la pĂ©riode de la PrĂ©histoire. Or, tout ce qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  Pamiers est aujourd’hui dissĂ©minĂ© Ă  droite et Ă  gauche. Le sarcophage du Mas Saint-Antonin, datĂ© du Ve siĂšcle, se trouve au musĂ©e de Saint-Lizier. DatĂ©e du Ier siĂšcle, la statuette du dieu Mercure, qui avait Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă  Milliane, est aujourd’hui aux archives de la mairie. Tout comme certaines amphores du puits funĂ©raire de la bute du Calvaire. Sans oublier le matĂ©riel de Gabrielat remisĂ© Ă  Tarascon. Alors Ă  quoi cela sert-il de dĂ©couvrir des vestiges archĂ©ologiques si personne peut les voir ? Ce n’est pas aussi simple que cela. La Direction rĂ©gionale des affaires culturelles Drac Ă©tant, lĂ©gitimement, trĂšs exigeante sur les conditions de conservation et de prĂ©servation. "On ne peut pas les mettre n’importe oĂč. Et pour construire un musĂ©e, il faut plus de matiĂšre, de liant. Vous Ă©voquez des pĂ©riodes complĂštement diffĂ©rentes les unes des autres et dans un tel projet, il faut pouvoir raconter une histoire en menant, par exemple, un travail de reconstitution des familles. C’est colossal. Mais s’il y a une dĂ©couverte extraordinaire, on devra s’entourer de diffĂ©rents partenaires pour mener une dĂ©marche scientifique et historique", indique la CCPAP. Pour l’heure, on n’en est pas lĂ . Il est d’ailleurs possible que les fouilles se poursuivent au-delĂ  du dĂ©lai de 6 mois. Sur ce point, Alain Rochet estime qu’on sera fixĂ© Ă  l’étĂ©. BientĂŽt un centre d’interprĂ©tation ? Les uns l’appellent musĂ©e, les autres centre d’interprĂ©tation. Dans une ville qui est forte de plus de 2 000 ans d’histoire, la question de la crĂ©ation d’un lieu qui en retracerait le passĂ©, de l’antiquitĂ© Ă  nos jours, se pose. Un temps Ă©voquĂ©e, l’idĂ©e de l’installer dans les anciennes serres du parc municipal, en raison de sa proximitĂ© avec l’office de tourisme, semble abandonnĂ©e. On le sait, la municipalitĂ© souhaite transformer la place du Mercadal en pĂŽle culturel et artistique. Alors quid de l’emplacement de ce centre d’interprĂ©tation ? Au Carmel ? Quoi qu’il en soit, mĂȘme si quelques panneaux ici ou lĂ  Ă©voquent certains pans de l’histoire de la ville, la signalĂ©tique reste limitĂ©e pour le visiteur qui aurait envie de s’imprĂ©gner de ces lieux au passĂ© riche et foisonnant. . 47 287 81 265 424 345 197 489

20 traverse de la villa romaine