EnFrance le choix de vivre à la campagne se définit par une volonté de vivre au grand air, loin de la promiscuité, de l’agitation, du bruit, de la pollution exacerbée . Mais c’est une organisation de vie qui requiert davantage de moyens financiers. A
Sinistre et assourdissante, la corne de brume retentit dans le ciel marin et balaie tout à trois kilomètres à la ronde "Tôôôôôôt..." A une encablure du Palais, le navire de la Compagnie océane notifie son entrée imminente dans le port de la "capitale" de Belle-Ile-en-Mer. A bord de la vedette, ce barrissement de cinq secondes marque l'instant précis où, après quarante- cinq minutes de traversée, le visiteur arrive enfin sur un nouveau continent. Ici commence autre chose, un nouveau monde où tout n'est que beauté, calme et harmonie. >>> A lire aussi notre dossier Vacances en Bretagne Sitôt débarqué, il faut choisir son véhicule. Louer une Citroën Méhari, tendance bohème chic ? Ou bien un scooter Vespa, genre dolce vita ? A moins que l'on préfère un vélo électrique, très en vogue sur l'île car adapté au relief vallonné. Puis, vite, il faut quitter Le Palais et rejoindre l'intérieur des terres. Car, malgré son caractère singulier, dû à son enceinte fortifiée du XIXe siècle, parfaitement intacte, la visite de ce petit port et de sa citadelle Vauban perchée en surplomb ne permet pas de saisir tout l'attrait de la plus grande île bretonne. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Mais où aller ? Entre la côte sauvage, dont les falaises déchiquetées défient le grand large, et la côte douce, tournée vers le Morbihan et à l'abri du vent, le choix est difficile. Filons d'abord vers le port de Sauzon, dont le célèbre hôtel du Phare, photographié un million de fois, s'est, depuis l'invention de la carte postale, imposé comme l'un des symboles de l'île. Belle-Ile-en-mer compte une soixantaine de plages. Ici, celle de Baluden, sur la côte sauvage. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressA présent que nous avons savouré un poisson grillé Chez Carole, adresse incontournable et sans chichis, autant poursuivre notre route jusqu'à l'extrême nord tout proche, à la pointe des Poulains, là où, dans un décor grandiose, la tragédienne Sarah Bernhardt fit construire sa résidence secondaire, loin, très loin de Paris et des journalistes. "Un quart de siècle avant l'inauguration de l'office du tourisme, en 1911, c'est elle qui a lancé Belle-Ile, en y amenant sa cour, ses amis et ses amants, ce qui faisait pas mal de monde, raconte Serge Albagnac, ancien maire du Palais et historien local. Sensible au destin des Bellîlois, il lui est arrivé de donner des représentations de théâtre, à Paris, pour aider les pêcheurs victimes d'une mauvaise saison ou financer l'ouverture d'une boulangerie." "J'ai enfin trouvé une île qui peut rivaliser avec la Corse !"Où que l'on aille, le fabuleux secret de cette île, longue de 20 kilomètres et large de 9, ne tarde pas à sauter aux yeux. Immaculée, sans aucune éraflure immobilière, Belle-Ile-en-Mer présente un visage inchangé ou presque depuis le XIXe siècle. Grâce en soit rendue au Conservatoire du littoral et aux règles locales d'urbanisme, très strictes. Sur 86 kilomètres carrés, rien, nulle part, ne vient heurter le regard, si ce n'est, peut-être, le bâtiment des colonies de vacances de la SNCF, un cube de seulement quatre étages construit dans les années 1950 à l'aplomb d'une falaise du Palais. Aussi, la grande chance de Belle-Ile est d'être suffisamment éloignée de Quiberon 15 kilomètres pour que personne n'ait envisagé d'édifier un pont entre elle et le continent. La forteresse Vauban, érigée sous Louis XIV, devant le port du Palais. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressA cette bénédiction s'ajoute un miracle de la nature on dénombre une soixantaine de plages - une centaine, même, si l'on comptabilise toutes les petites criques - égrainées sur le pourtour de l'île à la manière d'un collier de perles. Il y en a pour tous les goûts ! Les amateurs de surf fréquentent la plage de Donnant, généreuse en rouleaux, mais les parents d'enfants en bas âge préfèrent l'ambiance paisible de Port-Kerel, à faible pente, donc sans danger, ou d'Herlin, en forme d'éventail. Baluden est l'une des plus sauvages tandis que les Grands Sables, qui abrite le club de voile, est la plus vaste. Port-Andro s'enorgueillit de son sable jaune. La plage de Dotchot tolère le naturisme. Celle de Bugul possède le charme romantique des petites criques. Et la plage des Galères nous fait voyager dans le temps, en nous rappelant qu'en 56 avant les embarcations de Jules César débarquèrent ici même pour s'emparer de l'île alors nommée Vindilis. Selon la direction du vent, on choisit la mieux abritée. Et, bonne nouvelle, même au plus fort de l'été, l'affluence reste supportable. "Cette île est un diamant; on ne résiste pas à son attraction", estime Geneviève Guicheney, présidente du Festival lyrique de Belle-Ile-en-Mer, qui y a élu domicile après une carrière bien remplie dans l'audiovisuel, à Paris. "Lorsqu'il est venu chanter à Belle-Ile, le baryton corse Marc Scoffoni m'a dit 'Ah, j'ai enfin trouvé une île qui peut rivaliser avec la mienne !'" Si même les Corses s'extasient, il doit y avoir du vrai... Sans une éraflure immobilière, l'île demeure presque inchangée depuis le XIXe siècle. Ici, la pointe des Poulains. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressEn toute saison, le spectacle est au rendez-vous. "L'hiver, les jours de tempête, toute l'île se précipite sur la côte sauvage pour voir les éléments se déchaîner contre les falaises et l'écume s'envoler dans le ciel à cent mètres d'altitude", raconte, émerveillé, Arnaud de Wildenberg, un ancien photoreporter qui, après avoir parcouru le monde et couvert des guerres pour l'agence Gamma, a posé ses boîtiers pour devenir guide de pêche. Il ajoute, songeur "Mais le top du top, c'est peut-être le mois de septembre et son été indien, quand la lumière est rasante, l'eau, encore tiède, et les touristes, partis." Mieux qu'une île, une "république autonome"Mais Belle-Ile est davantage qu'une simple île de beauté. C'est un pays à part entière, riche de ses quatre communes Le Palais, Sauzon, Bangor, Locmaria, et de ses 5 200 habitants à l'année un chiffre qui atteint 40 000 l'été. Suffisamment petit pour avoir conservé son caractère insulaire mais assez grand pour ne pas s'y sentir à l'étroit, ce "territoire autonome" possède son propre hôpital, un aérodrome, un service de bus, une centaine de commerces, un golf 14 trous, deux bibliothèques municipales, six médecins généralistes, quatre écoles primaires, deux collèges mais pas de lycée, ce qui oblige les élèves à s'inscrire en pensionnat, à Vannes ou à Auray. A la fin du XIXe siècle, Sarah Bernhardt fit construire à Belle-Ile sa résidence secondaire aujourd'hui transformée en musée. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressMieux encore, depuis 1985, la "république" de Belle-Ile a son propre hymne, signé Laurent Voulzy. Ce tube, Belle-Ile-en-Mer, Marie-Galante, a d'ailleurs engendré un jumelage avec la petite île soeur de l'archipel guadeloupéen les collégiens des deux côtés de l'Atlantique se rendent visite régulièrement. En dépit de ce parrainage prestigieux et à la différence de l'île de Ré, Belle- Ile n'est pas people. Depuis la disparition de l'ex-animateur Jean-Luc Delarue, qui y avait une maison, la seule célébrité à l'horizon est le président du conseil de surveillance de PSA, Louis Gallois, dont tout le monde loue la discrétion et la simplicité. "Ici, pour s'intégrer, il est recommandé de rester humble", précise Dominique Merchez, ancien communicant politique parisien qui, voilà quelques années, a changé de vie en reprenant l'hôtel Le Grand Large, avec vue époustouflante sur l'Océan. "Belle-Ile n'est pas Ibiza ; elle n'a rien de 'show off'''. Au contraire, les gens qui choisissent de venir ici partagent des valeurs comme la convivialité, la solidarité, l'amour de la nature et des plaisirs simples." Autre caractéristique l'identité bretonne, en dépit des panneaux bilingues, est curieusement inexistante. "Contrairement à d'autres localités en Bretagne, les Bellîlois ne revendiquent guère, ou pas du tout, leur 'bretonnité'", observe Thibaud Etorre, lui-même bretonnant, joueur de cornemuse et de bombarde, qui tenait deux pubs bretons, à Nantes et à Saint-Brieuc, avant de faire sa vie sur l'île en lançant en 2004 la Morgat, une bière brassée sur place. "Bien située pour assurer la défense de Lorient et de Nantes, Belle-Ile a longtemps été une vaste caserne, où le français a supplanté le brezhoneg." Le phare de Sauzon et, devant, l'hôtel du même nom, au charme désuet. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressEnsuite, pendant l'âge d'or de la sardine - la population dépassait alors 10000 habitants et l'île comptait 13 conserveries, aujourd'hui toutes disparues -, la langue régionale a connu un regain, grâce aux pêcheurs en provenance de Douarnenez Finistère établis sur place. "Mais avec le développement touristique, le boum des résidences secondaires et l'installation à l'année de continentaux, le breton a complètement disparu." Depuis quelques années, des entreprises artisanales produisent localement du whisky distillerie Kaerilis, de la bière Morgat, du chocolat la Palantine, des biscuits et des confiseries la Bien Nommée, ou encore des objets déco haut de gamme comme ceux de la verrerie Fluïd, une coopérative de souffleurs de verre qui se taille une réputation jusqu'au Japon, l'un de ses marchés. Les bobos locavores, adeptes de produits locaux, apprécient aussi les "agneaux du large", nés, élevés et abattus sur l'île, laquelle compte une cinquantaine d'exploitants, soit davantage que d'artisans pêcheurs. L'offre culturelle n'est pas en reste au festival de musique de chambre de Bangor l'édition 2015 s'achève le 24 juillet succède le Festival lyrique de Belle-Ile-en-Mer du 31 juillet au 14 août, sans oublier, au Palais, le cinéma d'art et d'essai et deux librairies bien approvisionnées la Maison de la presse et Liber & Co. Celle-ci propose chaque dimanche des lectures de textes de Proust ou de Modiano. Car Bénédicte et Jean-Pierre Liber, originaires de la région parisienne, en sont convaincus "On ne peut pas vivre sans ces auteurs." Au bout de trois ans, quand la lecture de l'oeuvre intégrale de Proust est terminée, on recommence à la première ligne. Le sentier côtier, qui fait le tour de l'île, est balisé sur 90 kilomètres. Jean-Paul Guilloteau/L'Express En une génération, la sociologie a évoluéOn en oublierait presque qu'à Belle- Ile vivent... des Bellîlois de souche. Noyés parmi les résidents secondaires et les 450 000 visiteurs par an, "invisibles" ou presque, ce sont pourtant eux les meilleurs indicateurs de l'état réel - moral, social - de l'île. "Comme dans toutes les îles, il existe maintenant une sorte de tension, ou plutôt une distorsion, entre les îliens et les estivants, constate le verrier Fabien Barbeau, gérant de Fluïd. Les estivants apportent la culture, ce qui est une richesse. Mais les écarts de niveaux de vie sont criants. D'un côté, à Sauzon, le prix du mètre carré est devenu inabordable. De l'autre, personne ne sait que 80 familles bellîloises vivent dans des mobil-homes ou dans des caravanes", ajoute le gérant de Fluïd, qui organise des ventes à prix cassés réservées aux îliens, hors saison touristique. Alan Le Chenadec, maître-verrier. Les objets "made in Belle-Ile" de la verrerie Fluïd sont réputés jusqu'au Japon. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressDe fait, en une génération, la sociologie a évolué. "Autrefois, décrypte Carole Dumont, la patronne de Chez Carole, à Sauzon, les estivants possédaient des maisons dites 'de famille', qu'ils occupaient 'en famille', justement, de génération en génération. Ces gens-là avaient - et ont toujours - des liens solides avec Belle-Ile. Depuis les années 2000, un changement s'est opéré. A la faveur de nombreuses transactions immobilières, de nouveaux propriétaires sont arrivés. Afin de rentabiliser leur investissement, certains pratiquent la location saisonnière." Et cela change tout, souligne-t-elle "Ces locataires restent peu de temps et se comportent en simples consommateurs. Ils se fichent du sort des Bellîlois les plus modestes. Eux viennent pour la carte postale, et oublient de regarder les gens dans les yeux." "Rien ne s'oppose à la venue de start-up à Belle-Ile"Mais existe-t-il une solution à la modernité triomphante et au temps qui passe ? Une seule, peut-être créer des emplois sur l'île pour préparer l'avenir. Les compagnons verriers de la coopérative Fluïd, artisans d'élite formés dans les ateliers de l'île danoise de Bornholm - une référence en la matière -, ont créé six jobs et continuent de se développer. Non loin de là , sur un modèle associatif, la ressourcerie recycle depuis deux ans des objets et des vêtements sur le modèle des chiffonniers d'Emmaüs. Ici aussi, des emplois sont créés, cinq en tout, grâce à ce magasin qui permet de s'habiller et de s'équiper avec des produits de secon de main de qualité. Le restaurant Chez Carole, à Sauzon. Ici, le cuisinier et la patronne. Jean-Paul Guilloteau/L'ExpressPlus encourageant encore est l'exemple d'Ultimate Fishing, leader européen dans la vente d'équipement de pêche au leurre. Créée à Belle-Ile voilà huit ans, l'entreprise de Yannick Cordier, qui distribue des produits par Chronopost en vingt-quatre heures, a, depuis, multiplié son chiffre d'affaires par quatre et emploie 14 salariés. "Il est d'autant plus possible de créer des emplois sur l'île que les salariés sont fidèles à l'entreprise du fait de leur attachement à leur cadre de vie", dit cet entrepreneur originaire de l'est de la France, qui concilie sa passion du business et une certaine philosophie de vie, proche de la nature. "A l'heure du travail à distance, rien ne s'oppose à la venue de start-up à Belle-Ile-en-Mer", conclutil, sur le quai de Sauzon, avant de monter dans son hors-bord pour une escapade en mer. Hélas, pour le visiteur, c'est l'heure de courir au port et d'embarquer, direction le continent. Sur les quais du Palais, un dernier moment de grâce nous attend. Alors que le navire appareille, des amis bellîlois restés à terre nous saluent, selon la tradition locale, en agitant des mouchoirs en tissu, comme au bon vieux temps des transatlantiques. De la poésie, à l'état pur... Axel Gyldén Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Pourquoivivre au bord de la mer ? On janvier 6, 2021 juillet 12, 2022. by Lucas. in Conseils. Leave a Comment on Pourquoi vivre au bord de la mer ? La vie au bord de la mer peut vous offrir des avantages considérables. Il suffit de trouver l’endroit qui vous convient pour mener une nouvelle vie avec le vent marin En savoir plus. Où vivre en bord de mer ? On décembre 19,
les forumsForum Blabla 15-18 ans Etoile Abonnement RSS Réglages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet Habiter au bord de la mer > ALL RépondreNouveau sujetListe des sujets 1 KanaBiyik35 MP 03 août 2013 à 153720 Qui plussoie Youngster_Joey MP 03 août 2013 à 153732 BOB KidShady MP 03 août 2013 à 153748 Mais qu'est ce qu'on sen branle serieux Nedi MP 03 août 2013 à 153759 Je préfère la montagne. sivail MP 03 août 2013 à 153842 Je plussoie 1 Nouveau sujetListe des sujets Répondre Prévisu ? Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Sous-forums Le Grand Voyage La Corée du Toast Salut Yuengling Infos 0 connectés Gestion du forum Modérateurs Mano, L_G, SaumonArcEnCiel, Puissancier Contacter les modérateurs - Règles du forum Sujets à ne pas manquer Le 15-18 et le piaf bleu. Le petit guide du karma [PROJET] / Rendez-vous dans 10 ans ! / J'ai payé cette épée 349€ [Jeu] Projet JVC [RPG] Final Fantasy 15-18 [Jeu] J'ai crée un RPG sur le 15-18. Un lock collector Langage SMS, explications Fic Le Geek, le No-life et le wesh [Jeu] Hapclicker [TUTO] Comment cadrer votre avatar correctement ? La vidéo du moment
Ily a de nombreux avantages à vivre au bord d'une rivière comme : l'eau, la pêche, le commerce, la baignade. MAIS, il y a quelques inconvénients à vivre près d'une rivière : être attaqué par un ennemi de l'eau et des inondations ou des catastrophes naturelles qui pourraient tuer vos cultures et vos maisons.
Nouveau mon livre "Changer de vie comment j'ai décidé de tout plaquer pour découvrir le monde" vient de sortir aux Editions Larousse. Découvrez-le ici. Vous cherchez une plage à Zagreb ou dans ses environs ? Alors lisez ce guide je vous partage mes conseils pour trouver la plage de vos rêves pas trop loin de Zagreb ! Au sommaire de cet article1 La seule plage de Zagreb celle de > Les autres plages près de Zagreb où les baignades ne sont pas possibles2 Quelles sont les vraies plages près de > Les plages d’ > La plage de Žurkovo, près de > Les plages de l’île de > Les plages de > La plage de Crikvenica3 A savoir sur les plages proches de Zagreb que je viens de > Les affaires à emmener sur les plages > Louer des chaises longues en Croatie4 Résumé des plages de Zagreb et des Ces articles vont aussi t'intéresser La seule plage de Zagreb celle de Jarun Rentrons immédiatement dans le vif du sujet il n’y a pas la mer à Zagreb. La capitale croate se trouve dans les terres, et le bout de mer le plus proche se trouve à 150 kilomètres de là . Donc si vous cherchez une vraie belle plage au bord de la mer, ce n’est pas à Zagreb que vous allez la trouver. En revanche, il y a tout de même une plage à Zagreb mais rassurez-vous ce n’est pas une plage façon Paris-plage » hein. Il s’agit de celle qui se trouve au bord du lac de Jarun. C’est un grand lac, en parti artificiel, qui se trouve sur la commune même de Zagreb, au sud-ouest du centre ville, et facilement accessible en tram depuis le cœur de la ville. Pour ma part, quand j’habitais Zagreb, je suis allé plusieurs fois passer des après-midis sur cette plage du lac de Jarun. L’été, elle présente l’avantage non négligeable d’avoir de nombreux arbres directement au bord de l’eau, ce qui fait qu’il y a énormément d’ombres. C’est vraiment agréable quand les températures extérieures flirtent avec les 35 degrés, de pouvoir se poser à l’ombre du feuillage d’un arbre plutôt que de cuire en plein cagnard, comme ça serait le cas sur une plage classique. Autre point important la température de l’eau du lac de Jarun est vraiment agréable. Facilement trois ou quatre degrés de plus que l’eau des plages de l’Adriatique, sur la côte. La raison est simple comme il s’agit d’un lac, l’eau est moins en mouvement donc elle se réchauffe plus vite qu’en pleine mer. On trouve aussi plusieurs bars de plages le Beach Bar Jarun, le Trocadero, la Ziraffa, le Saint-Tropez oui !, entre autres. Ils proposent tous des cocktails à siroter au bord de l’eau, dans des chaises-longues ou des transats à l’ombre de parasols. Le paradis quand on habite Zagreb et qu’on n’a pas envie la possibilité de faire les 150 km pour aller jusqu’aux vraies » plages ! Enfin, si vous aimez les sports nautiques, il y a de quoi en découvrir plusieurs sur cette plage de Zagreb le lac de Jarun dispose d’un club nautique, et il est fréquent d’y voir des gens pratiquer le canoë-kayak par exemple. Alors c’est clair, il n’y aura pas autant d’options qu’en bord de mer, mais c’est déjà pas si mal, surtout à proximité du centre ville d’une capitale. Aussi, notez que je parle d’une manière générale du lac de Jarun, mais il est assez grand et il y a plusieurs petits îlots dessus, accessibles par des ponts, chacun disposant de sa petite plage personnelle. Ce que je vous conseille c’est de faire le tour du lac à pied ou à vélo, c’est franchement une ballade sympa et de choisir la plage qui vous conviendra le mieux. Certaines sont plus fréquentées par des familles tandis que d’autres plutôt par des jeunes. Enfin, si vous venez à la fin du mois de juin, c’est aussi sur cette plage de Zagreb, aux bords du lac de Jarun, que se déroule le InMusic Festival, le plus gros festival de Croatie. Ça peut être l’occasion d’animer vos soirées zagreboises après une belle journée de détente à la plage ! Pratique pour s’y rendre depuis le centre, prenez le tram 5 ou 17 direction Precko dans les deux cas et descendez à l’arrêt Jarun. Le lac est à 600 mètres de là , au bout de la rue Hrgovici ulica. Il y a aussi la possibilité de prendre le bus pour faire cette dernière portion du trajet le 113 – seulement deux arrêts. Une fois face au lac, la plage principale se trouve sur la gauche, suivez la piste cyclable et vous tomberez dessus. Voilà pour la seule et unique plage à Zagreb avec possibilité de baignade celle du lac artificiel de Jarun. > Les autres plages près de Zagreb où les baignades ne sont pas possibles Autrement, il y a une sorte de plage dans le parc de Bundek, qui dispose aussi d’un plan d’eau, mais là les baignades ne sont pas possibles, donc je vous le mentionne uniquement si vous êtes en quête d’un endroit où poser une serviette pour passer une après-midi à bronzer. Idem, sur les bords de la Save la rivière qui traverse Zagreb, vous trouverez ici et là des spots un peu sableux aux allures de plage pour vous poser au bord de l’eau. C’est sympa car c’est tout près du centre de Zagreb, mais la baignade est franchement déconseillée en raison des courants potentiellement dangereux il est possible même qu’elle soit purement et simplement interdite. Ces mini-plages se trouvent ici et là j’imagine qu’il en existe d’autres mais je ne les connais pas tous. Bref, pour une plage près de Zagreb où la baignade est possible direction Jarun. Autrement si vous cherchez une vraie plage au bord de la mer sans devoir faire trop de route depuis Zagreb, je vous invite à lire la suite de cet article. Quelles sont les vraies plages près de Zagreb Si vous préférez les plages de bord de mer plutôt que celle du lac de Jarun, alors voici ci-dessous celles qui se trouvent relativement près de Zagreb toutes les plages ci-dessous sont accessibles en 2 heures de route maximum depuis la capitale croate. > Les plages d’Opatija Opatija est l’une des plus grosses stations balnéaires de Croatie, et, coup de chance, c’est aussi celle qui se trouve la plus près de Zagreb. Ses plages sont accessibles en 1H45 de route depuis la capitale croate, ce qui en fait un aller-retour tout à fait réalisable sur une journée, à condition de prendre l’autoroute assez bon marché en Croatie. La plupart des plages d’Opatija sont privées et appartiennent à des hôtels/resorts, mais il y a aussi des plages publiques, dont celle de Slatina qui borde le centre de la ville, ou bien celle de Črnikovica, quelques centaines de mètres plus proches de Zagreb. D’autres plages sont disposées ici ou là , vous les verrez en passant plage se dit plaza » en croate, c’est donc assez facile de repérer les panneaux ou même de demander votre chemin, en prononçant plaja », presque comme en français, donc. Attention tout de même à la dénomination plage » en Croatie, il est fréquent que ce mot soit employé pour parler en réalité d’un simple espace bétonné avec une échelle pour descendre directement dans l’eau et c’est le cas ici à Opatija. Si vous voulez faire une nuit sur place, regardez ici. > La plage de Žurkovo, près de Rijeka Source Google Streetview La vraie ville de bord de mer la plus proche de Zagreb c’est Rijeka, mais il s’agit davantage d’un gros port industriel plutôt que d’une ville balnéaire, donc je ne vous conseille pas cette ville pour ses plages. En revanche, si vous longez la mer simplement sur quelques kilomètres vers le sud-est, vous tomberez sur la plage de Zurkovo, une toute petite plage de galets, à l’eau claire, nichée dans une crique où mouillent de nombreux voiliers blancs un vrai coin de paradis. Le meilleur spot de baignade se trouve un peu plus loin sur la gauche quand vous longez la petite route qui contourne le café puis l’école de voile, en partant de l’endroit où mouillent les bateaux. A partir de là il y aura pas mal d’accès à l’eau via des escaliers depuis la route cf sur la photo ci-dessus. Pour s’y rendre, comptez un peu moins de deux heures de route depuis Zagreb en passant par l’autoroute. Si vous voulez faire une nuit sur place, regardez ici. > Les plages de l’île de Krk La Croatie possède de nombreuses îles magnifiques, aux airs de paradis sur terre, et l’île de Krk est l’une de mes préférées. Si vous cherchez une plage proche de Zagreb et que vous avez envie de quelque chose de réellement unique, alors regardez les plages de l’île de Krk, elles devraient vous ravir, même si la distance à parcourir sera légèrement supérieure que pour se rendre aux plages que je mentionnais plus haut comptez 175 km et 2H15 de route pour arriver aux premières plages sympas de l’île de Krk – celles de Silo au nord de l’île par exemple, même si il y a mieux en faisant quelques bornes de plus. A Krk, mon coup de coeur va pour les plages de Baška, qui se trouve à l’extrémité sud-est de l’île, ce qui rajoute encore quelques kilomètres à parcourir quand on arrive de Zagreb, mais on est vite récompensé par la beauté des paysages et la clarté de l’eau. Un de mes endroits préférés de Croatie, sans hésiter ! Notez qu’on peut accéder à l’île de Krk par un pont qui part du continent. Aux dernières nouvelles, ce pont était devenu gratuit après avoir été payant pendant longtemps. Donc vraiment une île facile d’accès depuis Zagreb pour profiter de ses plages ! Je vous encourage vraiment à passer au moins une nuit sur l’île de Krk, idéalement dans le village de Baška ici par exemple. > Les plages de Senj Toujours à moins de deux heures de route de Zagreb, vous pourrez trouver plusieurs plages sur la commune de Senj. Ma préférée, c’est la Plaža Prva Draga, légèrement au nord de la ville. Ce que j’adore sur cette plage, c’est justement que lon a une vue imprenable sur les reliefs de l’île de Krk qui se trouvent juste en face, de l’autre côté du petit bras de mer. Du coup la plage de Senj est vraiment magnifique, c’est un vrai plaisir d’y lézarder ou de se baigner dans son eau claire. Pour info, il est possible de louer des chaises longues et des parasols au bar qui se trouve là . L’inconvénient majeur il peut y avoir du monde aux beaux jours. A part ça, Senj n’est clairement pas la plus belle ville de la côte croate, loin de là il n’y a pas vraiment de cœur historique à visiter, c’est une bourgade purement balnéaire. Mais si vous voulez passer une nuit ou plusieurs sur place, je vous renvoie sur cette page. > La plage de Crikvenica Source Google streetview Dernière plage à proximité relative de Zagreb que je vous recommande celle de Crikvenica. Alors c’est une plage un peu particulière car certaines zones sont payantes 15 kunas soit environ 2€ à l’heure où j’écris ces lignes. Les zones payantes sont celles où la plage est constituée de sable fin mais n’allez pas imaginer des immenses étendues comme celle de notre littoral atlantique, hein, il y a, à mon goût, au moins autant de cailloux que de sable dans ces zones, et les zones sont finalement assez restreintes. A part ça, la plage de Crikvenica permet de louer des transats et des parasols, offre un large choix en activités nautiques, et dispose d’un grand nombre de cafés et restaurants au bord de l’eau, bref de quoi passer une journée très sympa au bord de la mer. Sachez juste que c’est une des plages les plus populaires de Croatie, donc attendez-vous à y trouver du monde. Si vous voulez les meilleures places, venez tôt ! Depuis Zagreb, la plage de Crikvenica est atteignable en 2 heures de route, pour 165 km de distance en prenant l’autoroute, toujours. Ce que j’aime, aussi, à Crikvenica, c’est les possibilités de randos dans l’arrière pays, notamment la balade qui monte vers la forteresse, mais là on va s’éloigner de notre sujet initial si je rentre dans les détails ! Si vous voulez loger sur place afin de profiter de la douceur de vivre de Crikvenica, de sa plage et des montagnes de l’arrière pays, alors je vous conseille de résider ici. A savoir sur les plages proches de Zagreb que je viens de mentionner J’ai sélectionné, dans ce petit guide, les meilleures plages dans un rayon de 2 heures de route de Zagreb. Toutes ces destinations sont donc atteignables lors d’un aller-retour à la journée, mais ça fait quand même beaucoup de kilomètres sans compter le coût de l’essence et éventuellement du péage si vous prenez l’autoroute – ce que je recommande fortement si vous ne voulez pas vous rallonger le trajet d’une bonne heure pour une simple journée à la plage. Mon conseil, c’est donc de faire une nuit ou plus sur place. Parmi les avantages de rester sur place plutôt que faire l’aller retour Zagreb-plage dans la journée pouvoir admirer tranquillement le coucher de soleil, boire un verre / déguster un bon repas au bord des flots il y a plein de restaurants en bord de mer en Croatie, profiter de la vie nocturne des stations balnéaires de la côte, ou bien encore profiter de la plage des le lever du soleil le lendemain matin, avant tous les autres touristes. Pour réserver vos nuits sur place, passez par ce site là , c’est le plus complet pour la Croatie et il y a régulièrement de très bonnes offres. > Les affaires à emmener sur les plages croates Il y a très peu de plage de sable en Croatie. La plupart du temps il s’agit de plages de graviers ou de galets, ce qui n’est pas forcément toujours très confortable ni pour faire bronzette ni pour se baigner. A chaque fois que je vais à la plage en Croatie, je constate que les gens portent des espèces de chaussons comme ceux-là , ça me parait être clairement un objet indispensable à tous ceux qui veulent pouvoir se baigner tranquille sans se faire mal à la plante des pieds. Perso je n’ai pas encore testé mais ça ne saurait tarder ! A part ça, emmenez les classiques de la crème solaire, de quoi vous couvrir, de l’eau, etc… Inutile de trop vous charger en jeux de plages de type raquettes ou mölkky car vous n’aurez que très rarement l’occasion d’en profiter, à cause des cailloux et de l’étroitesse de la plupart des endroits. > Louer des chaises longues en Croatie La plupart des petites criques de Croatie sont assez sauvages » dans le sens où il n’y a pas grand aménagement souvent il s’agit même d’une simple dalle de béton avec une échelle pour descendre dans l’eau. C’est très rustique. Mais les plages des villes plus touristiques ont généralement toujours un ou deux bars/restos sur place où il est possible de louer des chaises longues, des parasols, et même parfois des équipements de baignade du type planche pour paddle, canoë, …. Les locations se font soit à la journée soit à la demi-journée, et coûtent selon les endroits entre 6 et 25€ l’équivalent en kuna de grosso-modo 50 à 200 kunas, ce qui est franchement cher je trouve. Dans certains endroits, l’accès aux douches et aux toilettes est payant, et réglable uniquement en pièces de monnaie prévoyez d’en avoir sur vous. Résumé des plages de Zagreb et des environs Voilà on arrive à la fin de cet article consacré aux plages proches de Zagreb. Pour résumer, la seule et unique plage à Zagreb même c’est celle du lac de Jarun il y a plusieurs bouts de plage sur ce même lac, et sinon il faudra faire en moyenne 2 heures de route pour trouver une plage sympa sur la côte adriatique Opatija, Zurkovo, Senj, …. Si vous deviez faire l’aller-retour à la journée, je vous conseille de le faire uniquement en voiture car en transport en commun ça prendra trop de temps et vous aurez souvent un changement à faire, si vous choisissez les plages que j’ai évoquées. Si vous devez louer un véhicule sur place, regardez ici j’ai loué ma voiture 11€ la journée, kilomètrage illimité et assurance inclue. Mais idéalement je vous recommande plutôt de dormir sur place afin de profiter vraiment de tout ce que le bord de mer de Croatie a à offrir. Dans ce cas, regardez pour les locations sur ce site mon préféré actuellement. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon séjour à Zagreb et en Croatie ! Profitez bien de toutes ces belles plages et de ces beaux paysages ! Jérémy.
Lesraisons à cela sont diverses : vivre près des côtes réduit le stress mais encourage aussi à pratiquer une activité physique. Deux effets positifs sur la santé ! Autre indication de l'effet bénéfique de la mer sur le bien-être : une expérience réalisée par les chercheurs. Ils ont proposé à différentes personnes des images
Résidence principale, secondaire ou investissement locatif, l'achat d'un logement sur la côte présente des avantages et des inconvénients. Quels sont les critères à prendre en compte lors d'un achat immobilier en bord de mer ?Le premier inconvénient de l'achat d'un appartement ou d'une maison en bord de mer est bien entendu le prix de revient! En effet, l'impact touristique des villes de la côte influence souvent le prix du mètre carré. En contrepartie, la plupart du temps, le logement se revend relativement facilement. Points de vigilance lors d'un achat immobilier en bord de merComme pour tout achat immobilier, commencez par étudier l'état général du logement et de ses installations. Cela vous permet d'estimer le coût d'éventuels travaux nécessaires pour votre emménagement ou pour l'aménagement du logement. D'autres points d'attention sont plus spécifiques pour un investissement immobilier en bord de mer. En effet, les constructions de bord de mer subissent souvent une érosion particulière à bien connaître et comprendre. C'est pourquoi l'usure des constructions et le coût des entretiens nécessaires pour les maintenir en bon état sont à anticiper avant d'acheter. Par ailleurs, le prix de l'eau et le coût des taxes et impôts taxe d'habitation, impôt foncier... peuvent être très noter Si vous choisissez un appartement dans une copropriété, vérifiez l'état général de la construction pour avoir une bonne visibilité sur les éventuels travaux de rénovation à entreprendre. Demandez dès les premiers échanges les derniers comptes-rendus d'assemblée générale pour vous faire une idée juste des dépenses à une résidence principale, et y vivre toute l'année, quelques inconvénients supplémentaires sont à prendre en compte périodes d'affluence touristique, augmentation du coût de la vie dans les stations balnéaires, difficultés de circulation, de stationnement, pollution sous toutes ses formes... Acheter pour louer en bord de merSi vous souhaitez acheter pour louer votre appartement ou votre maison en bord de mer, analysez précisément l'environnement du bien. Le bruit, les possibilités de stationnement, la proximité de la mer et des commerces... sont autant de questions posées par les vacanciers avant de louer un logement. Presque autant que la surface ou les équipements du logement, cela peut influencer le prix proposé pour la dispositif Censi-Bouvard Si vous optez pour l'achat d'un logement meublé neuf dans une résidence de tourisme classée, vous pouvez, à certaines conditions, bénéficier de la réduction d'impôt du dispositif Censi-Bouvard. Cette réduction correspond à 11% du prix hors-taxe du logement, à condition de louer le bien. Vous ne pouvez pas bénéficier de ce dispositif si vous optez pour la location libre en disposant du bien comme bon vous semble. Plus de conseils pratiques sur le même thème AcheterJ'achete Services Comparez les devis de notre sélection de déménageurs Figaro Immobilier Rédacteurtrice chez Figaro Immobilier
ily a 4 ans. Maison = petits espaces donc vous passez votre vie dans les escaliers. La circulation verticale est fatigante à l'usage, le bruit monte également. Mais vous avez la possibilité d'avoir un jardin et plus de charme. Appartement = il y a moins
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